Poésie Vent Léger – Cm1/Cm2
- Poésie Vent Léger – Cm1/Cm2
- Réflexion légère sur le hasard, le vent et un peu de poésie... - DES CHOSES À DIRE
- Au vent léger - Bernard MIALON - Vos poèmes - Poésie française - Tous les poèmes - Tous les poètes
Poésie Vent Léger – Cm1/Cm2
Pour la première fois, je vois les vents vermeils Briller dans la mer des branchages, Mon âme humaine n'a point d'âge; Tout est jeune, tout est nouveau sous le soleil. Au vent léger - Bernard MIALON - Vos poèmes - Poésie française - Tous les poèmes - Tous les poètes. J'aime mes yeux, mes bras, mes mains, ma chair, mon torse Et mes cheveux amples et blonds Et je voudrais, par mes poumons, Boire l'espace entier pour en gonfler ma force. Oh! ces marches à travers bois, plaines, fossés, Où l'être chante et pleure et crie Et se dépense avec furie Et s'enivre de soi ainsi qu'un insensé! Emile Verhaeren, Les forces tumultueuses
Réflexion Légère Sur Le Hasard, Le Vent Et Un Peu De Poésie... - Des Choses À Dire
Le tonnerre a grondé. Mais dans sa quête ardente L' abeille n' entend rien, ne voit rien, l' imprudente! Sur les buissons en fleur l'eau fond de toute part; Pour regagner la ruche il est déjà trop tard. La rose si fragile, et que l' ouragan brise, Referme pour toujours son calice odorant; La rose est une tombe, et l' abeille surprise Dans un dernier parfum s' enivre en expirant. Qui dira les destins dont sa mort est l' image? Ah! combien parmi nous d' artistes inconnus, Partis dans leur espoir par un jour sans nuage, Des champs qu'ils parcouraient ne sont pas revenus! Poésie Vent Léger – Cm1/Cm2. Une ivresse sacrée aveuglait leur courage; Au gré de leurs désirs, sans craindre les autans, Ils butinaient au loin sur la foi du printemps. Quel retour glorieux l' avenir leur apprête! À ces mille trésors épars sur leur chemin L' amour divin de l'art les guide et les arrête: Tout est fleur aujourd 'hui, tout sera miel demain. Ils revenaient déjà vers la ruche immortelle; Un vent du ciel soufflait, prêt à les soulever. Au milieu des parfums la Mort brise leur aile; Chargés comme l' abeille, ils périssent comme elle Sur le butin doré qu'ils n'ont pas pu sauver.
Au Vent LéGer - Bernard Mialon - Vos PoÈMes - PoÉSie FranÇAise - Tous Les PoÈMes - Tous Les PoÈTes
Les scientifiques et les psychologues soupçonnent depuis longtemps que nos intuitions trompeuses vis-à-vis du hasard pourraient bien expliquer nos étonnements injustifiés, nos extases devant ces coïncidences extraordinaires qui n'en sont pas. Et Spinoza, Hegel, Descartes et Nietzsche ont fait le malheur ou le bonheur des bacheliers avec « La raison peut-elle accepter le hasard? » Que le hasard existe réellement ou pas dans ce monde, je ne sais pas. Simplement parce qu'il y a une raison à cela: un tas de phénomènes qui paraissent aléatoires, ont en fait une loi et que si le hasard existe, c'est parce qu'il y a déjà, au départ, une petite incertitude sur la condition initiale. C'est bien ça la théorie du chaos, non? Je crois qu'il y a une étrangeté psychologique qui influence aussi notre perception du hasard. Poésie vent léger. On veut ou on croit toujours tout contrôler: on a souvent l'impression que les événements qui se produisent autour de nous sont sous notre contrôle. Et donc, que nous pouvons, en partie, manipuler le hasard.
Veux-tu pas m'aller cacher? Je suis en fuite. Je chantais dans un bois noir, mais le sentier Des chasseurs s'est mis soudain à ma poursuite. Ils prétendent me voir le cœur tout entier. Ils veulent s'emparer du nid de mon âme. Mais nul ne le trouvera – peut-être un seul – Ils entendront la pie en l'air qui réclame Beaucoup de place autour de tous les tilleuls. Réflexion légère sur le hasard, le vent et un peu de poésie... - DES CHOSES À DIRE. Ils s'égaieront par là de chansons et d'autres, Mais nul n'atteindra le lointain battement De celle qui n'a pas de frère, la nôtre, Celle douce entre les douces tristement. Celle qui tremble trop pour être entendue, Si tendre qu'un seul, qui ce soir remuerait Le feuillage où palpitante elle s'est tue, D'un regard, d'un seul à peine, la tuerait. C'est ma petite fille qu'on m'a brisée, Que le sanglot du vent me rapporte ici, Celle qui n'est ce soir jamais apaisée Et qu'en vain je calme en mon cœur obscurci. Ah! ne laisse plus personne approcher d'elle, Vent sauvage! Attends qu'elle ait un peu dormi. Plus personne… Entoure-la de sombres ailes… Plus personne, ô vent, surtout pas un ami.