Décret N° 92-158 Du 20 Février 1992 Modifié Fixant Les Prescriptions Particulières D’hygiène Et De Sécurité Applicables Aux Travaux Effectués Dans Un Établissement Par Une Entreprise Extérieure - Eti Construction
- Avec le nouveau code pénal, l'employeur peut être également condamné à un an d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende (le triple en cas d'incapacité de travail > 3 mois). Quant à l'entreprise, elle peut être condamnée à verser 75 000 euros d'amende plus peines complémentaires (225 000 euros en cas d'incapacité de travail > 3 mois). 3. Peines et obligations "Plan de prévention et de sécurité pluriactivité et travaux dangereux" (Décret 92-158 du 20/2/92): Sanctions de 4. 500 € portée à 9. 000 € si récidive Une entreprise peut être amenée à sous-traiter des travaux au sein même de son établissement (travaux de plomberie, nettoyage, informatique, maintenance, etc. Le rôle du CHSCT dans les travaux réalisés dans l’établissement par une entreprise extérieure – l’inspection commune préalable – le plan de prévention | Infos Droits. - Objectif: La responsabilité du chef d'établissement en matière de sécurité est engagée pour toute personne d'une entreprise extérieure qui travaille sur son site. - Cadre réglementaire, les entreprises concernées: Le Code du travail vise par "entreprises extérieures", celles qui font intervenir leur personnel aux fins d'exécuter une opération ou de participer à l'exécution d'une opération, quelle que soit sa nature, industrielle ou non, dans un établissement d'une "entreprise utilisatrice" ou dans ses dépendances ou chantiers.
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trav., art. R. 4532-6). À défaut, ce comportement peut constituer une « négligence fautive, tout comme, d'une manière générale, une résistance non motivée, ou une attitude volontairement passive du maître d'ouvrage en dépit d'observations du coordonnateur pourrait être constitutif du délit d'entrave à la mission du coordonnateur » (TGI Paris,, 3 mai 2000). La formation Rédiger ses plans de prévention en conformité avec le décret 92-158 | AFTRAL. L'article L. 4532-6 du code du travail pose le principe selon lequel l'intervention du coordonnateur ne modifie ni la nature, ni l'étendue des responsabilités des autres intervenants. Chaque intervenant demeure donc responsable de la sécurité de son propre personnel. Le Coordonnateur gère précisément les interactions entre entreprises, les décisions du maître d'œuvre qui engagent la sécurité et les accidents de travail sur le chantier. Le coordonnateur n'a pas la qualité d'employeur, il ne dispose pas de délégations de pouvoir et ne saurait se substituer au maître d'œuvre. En ce sens, sa responsabilité ne peut être mise en cause à l'égard des responsabilités qui incombent à ces différents intervenants.
Vient s'ajouter à ce défi, l'archaïsme du papier qui augmente le risque de duplication ou de perte des informations et présente une perte de productivité. L'efficacité de la gestion de la coactivité repose principalement sur la cohérence et le partage des données inscrites au niveau des plans de prévention. Afin d'optimiser cette gestion, la dématérialisation est une option intéressante. En plein essor, la transformation digitale révolutionne en effet tous les process de l'entreprise, dont le plan de prévention. L'objectif est simple: centraliser les informations liées à la coactivité et à la mise en place des plans de prévention. Avantage pour l'employeur: regrouper dans un support unique une cartographie complète des risques, la planification des activités et les interférences possibles. Pour le responsable HSE c'est la possibilité de vérifier à tout moment si toutes les données sont bien renseignées. Décret 92 158 m. Il peut par la suite apporter les modifications nécessaires tout en étant sûr que seule la dernière version sera utilisée par l'ensemble des utilisateurs.