Film Japonais Érotique
Cette estampe colorée, sur fond de motif typiquement japonais, en est l'un des témoignages à la fois fantasmagorique et historique. Utagawa Kunimaro, Heureux débarquement à Nyogo (Nyogo no shima engi no irifune), 1848-1858, museo delle Culture, Lugano, (©Photo: 2014 Museo delle Culture, Archive iconographique) À la fin du XIXe siècle, ces représentations érotiques nourrissent l'imaginaire et le fantasme des artistes français et favorisent l'avènement du japonisme. Le phénomène passionne des personnalités artistiques telles qu'Émile Zola ou Gustav Klimt, grands collectionneurs de gravures et d'estampes ukiyo-e. Torii Kiyonaga, Douze manières érotiques (Shikido juniban), c. Film japonais érotique. 1784, museo delle Culture, Lugano (©Photo: 2014 Museo delle Culture, Photo A. Quattrone) Ces chefs-d'œuvre interdits de l'art japonais, présentés pour la première fois en France, proviennent essentiellement du museo delle Culture de Lugano en Suisse et de collections particulières. Un ensemble d'œuvres modernes et contemporaines viennent compléter le parcours de la Pinacothèque et rappeler que la tradition érotique se perpétue au Japon.
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Aujourd'hui, le poids du Pinku Eiga n'est plus le même. Des films continuent d'être réalisés, certes. Mais leur production a ralenti. Comme en France, où le cinéma érotique peine à remonter la pente face aux vidéos porno sur Internet, le cinéma rose japonais a perdu son public populaire. Comme le préfigure le travail d'Hideao Nakata, pas son esprit. À voir également sur Le HuffPost:
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Au cœur d'un système extrêmement rigide, exigeant d'un réalisateur d'avoir travaillé plusieurs années comme assistant avant de pouvoir signer un film, ce mouvement va avoir un effet accélérateur et déclencher un appel d'air. Ce ne sont plus les vétérans, peu aguerris aux exigences du genre, qui vont signer ces films, mais de jeunes cinéastes, grillant les étapes et, pour certains, brûlant du désir de faire œuvre personnelle tout en respectant les contraintes que le système de production leur impose. Art de l'amour et estampes érotiques du Japon. Cinq inédits Il y a peu d'exemples d'une telle ambition dans l'histoire du cinéma d'exploitation, spéculant sur un érotisme permis par le recul des censures et fleurissant alors dans le monde entier. L'érotisme devient une manière de « mettre à nu » la société japonaise, saisie tout autant en son apparence visible, en son cœur économique, qu'en ses marges et son intimité. Les films questionnent, parfois de façon radicale – certains cinéastes furent proches du mouvement contestataire des années 1970 –, la place de la femme au sein d'une société patriarcale ne lui accordant qu'un rôle et un espace limités et contraints.
Les peintres chinois de l'époque Muromachi (1336–1573), qui ont inspiré les artistes japonais, avaient tendance à exagérer la taille des organes génitaux. Cet aspect devînt à son tour l'une des caractéristiques principales des shunga. Katsukawa Shuncho, L'oreiller de la joie (Ehon kantan no makura), 1795-1800, Collection privée, Suisse (©Photo: 2014 Museo delle Culture, Archive iconographique) Au sein des grandes cités japonaises, la prospérité de l'époque d'Edo va favoriser la naissance d'une classe bourgeoise dominante, les chonin (citadins). Le mouvement ukiyo-e, « images du monde flottant », qui revendique une conception hédoniste de l'existence, est le reflet du mode de vie luxueux, raffiné et moderne de cette nouvelle classe. Le cinéma rose japonais ne parle pas que de fesses, ni de pénis | Le HuffPost. Il s'agit également d'une réflexion esthétique et morale sur l'aspect éphémère de la vie, où idéalisation féminine et fantasmes érotiques trouvent leur place, malgré la censure. Kitagawa Utamaro, Livre illustré: L'étreinte de Komachi (Ehon Komachi biki), 1802, museo delle Culture, Lugano (©Photo: 2014 Museo delle Culture, Photo A. Quattrone) La classe dominante des chonin, habituée à fréquenter les quartiers de plaisirs et ses théâtres, aspire à une vie composée de ravissements consacrés aux désirs personnels.