Délai Pour Statuer Sur Une Demande De Mise En Liberté
« La personne placée en détention provisoire ou son avocat peut, à tout moment, demander sa mise en liberté ». La demande de mise en liberté est adressée au juge d'instruction qui communique immédiatement le dossier au Procureur de la République. Le juge des libertés et de la détention dispose alors d'un délai de trois jours ouvrables pour statuer par ordonnance, sans débat contradictoire.
Délai Pour Statuer Sur Une Demande De Mise En Liberté De Patrick
Vos possibilités de contester le jugement correctionnel varient selon que vous étiez présent le jour de l'audience ou non, et selon que vous êtes prévenu ou victime. Présent à l'audience: attention au délai d'appel Si vous étiez présent le jour de l'audience, vous avez 10 jours à compter du prononcé du jugement (délibéré) pour faire appel. Ce délai court à compter du lendemain du délibéré. Attention! Lorsque le tribunal statue sur une demande de mise en liberté, une modification ou la main levée d'un contrôle judiciaire, le délai d'appel est de seulement 24h. Combien de temps peut durer la détention provisoire de Cédric Jubillar ? Un avocat nous répond - midilibre.fr. Si votre délai expire un samedi, un dimanche ou un jour férié ou chômé, vous aurez jusqu'au jour ouvrable suivant pour faire appel. N'attendez pas le dernier jour! Absent à l'audience: délai retardé Si vous n'étiez pas présent à l'audience, ce délai d'appel de 10 jours est repoussé au jour où un huissier de justice vous a remis le jugement. Même règle que ci-dessus: le délai court au lendemain de la signification et, si votre délai expire un samedi, un dimanche ou un jour férié ou chômé, vous aurez jusqu'au jour ouvrable suivant.
S'il est exact que cette situation n'entraînait, en elle-même, aucune conséquence sur la régularité du titre de détention, reste que la chambre de l'instruction, tenue de motiver sa décision et de répondre aux articulations essentielles du mémoire qui la saisissait (C. pr. pén., art. 593; v. Point de départ du délai de la chambre de l'instruction pour statuer sur une demande directe de mise en liberté | La base Lextenso. par ex. Dalloz actualité, 28 mai 2019, obs. D. Goetz), devait se prononcer, comme il le lui était demandé, sur la nécessité du maintien en détention, par référence aux critères fixés par l'article 144 du code de procédure pénale. Dans une configuration proche, mais impliquant l'organisation d'un débat contradictoire en vue d'une prolongation de la détention provisoire, la chambre criminelle a déjà pu juger que l'omission des signatures de la personne mise en examen, du juge et du greffier sur la première page du procès-verbal de débat contradictoire n'avait pas eu pour effet de porter atteinte aux intérêts de la partie concernée, dès lors que ces signatures figuraient en fin de procès-verbal (Crim.