Nettoyeurs De Tranches
Les nettoyeurs de tranchées Tactique d'assaut et armement d'un détachement de nettoyeurs de tranchées- 1916 - Des détachements réunissant des escouades de grenadiers, renforcés de quelques voltigeurs et de soldats du génie étaient constitués pour "nettoyer " les tranchées et permettre à la vague d'assaut de ne pas perdre un temps précieux à réduire, sur ses arrières, des îlots de résistances de faibles intensités ou à vérifier que les abris ennemis avaient été évacués. Quand deux vagues d'assaut devaient se succéder à courte distance, les nettoyeurs étaient placés derrière la deuxième vague. Nettoyeur de tranchée. Ils étaient, selon le règlement militaire en usage, prélevés sur les sections de renfort ou sur les compagnies ou bataillons de deuxième ligne et avaient suivi à cet effet, un entraînement spécial. - Pour obtenir un entraînement judicieux des spécialités introduites dans la compagnie d'infanterie et pour faciliter leur emploi au combat, il est nécessaire que ces spécialités soient groupées et encadrées.
Nettoyeur De Tranchée
Chacun sait que, dans quelques minutes, il peut offrir sa tête, son torse, ses jambes à la mitrailleuse qui déjà se prépare. " (Vincent Tremolet de Villers, le Figaro 2006) Secteur Main de Massiges. Mitrailleuse en position dans un abri souterrain avril 1916 Baïonnette « Rosalie » Elle n'est pas une lame mais une pique cruciforme redoutable et très pointue. Le surnom de « Rosalie » fût très modérément employé par les Poilus. Il fallait en effet être un amuseur public de l'arrière pour s'imaginer que le fantassin considèrait sa baïonnette comme une compagne et lui donnait un surnom affectueux! Lors des corps à corps, épreuves redoutées entre toutes par les soldats, l'angoisse était presque insupportable quand retentissait le fameux ordre de « baïonnette au canon! » Rendus dans la tranchée, les fantassins avaient le plus grand mal à manœuvrer un objet aussi long. Ferdinand Angousture, les nettoyeurs de tranchées - Geneanet. La baïonnette étant inutilisable à la main, les soldats la remplacèrent par des pelles de tranchée et des casse-têtes de bois ferré appelés « massues de tranchées ».
"Ce matin on nous a donné double ration d'eau de vie. Imagine ce que peut être un assaut à l'arme blanche, ces aciers fins et blancs au bout des fusils tenus par nos mains crispées. Ce combat est ce qu'on peut demander de plus terrible à nos pauvres corps faibles, mortels. On respire un bon coup avant de plonger, avant le bond dans l'inconnu. J'ai peur de l'inconnu, peur de sortir, peur de me battre. Avec une sorte d'inquiétude animale, serré les uns contre les autres, tous se taisent. Nous sommes cinquante empilés dans ce réduit, si serrés que nous ne pouvons faire de mouvements. Nettoyeurs de tranchées 1914 1918. Nos pieds enfoncés dans la boue se gèlent avec elle. Debout, j'ouvre les yeux et la terrible réalité m'apparait: nous allons partir à la mort. Nous finissons par marcher dans un demi-sommeil, inconscient, sans ordre sans voir et sans pensée, comme des bêtes dans cette atmosphère où l'on sent la mort, insaisissables. On entend des cris, des ordres d'on ne sait où. Le signal de départ vient d'être donné. Les fusils commencent à claquer et bientôt un barrage acéré tombe sur nos unités.