Treillis F2 Armée Française — Critique Avis Avant La Retraite De Thomas Bernhard | Théâtre Culture-Tops
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Treillis Militaire F2 Armée Française
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Agrandir l'image Ref: Le pantalon militaire F2 OPEX est un pantalon de treillis homme résistant et confortable doté de renforcements au niveau des genoux. Basé sur la coupe des pantalons F2 de l'armée française, le bas de treillis dispose d'élastiques à la taille et aux chevilles et de 4 grandes poches (2 poches italiennes et 2 poches cargo). Echange et Retour 30 jours Livraison FR Gratuite dès 50€ en point relais Paiement Sécurisé CB, Mandat, Virement Fiche technique Contenu du produit 1 Pantalon Genre Homme, Femme Tissu / Matériau Coton, Polyester Spécificités Déperlant Entretien Lavage en machine 30° Métiers Armées, Gendarmerie Style Tactical En savoir plus Quelles sont les caractéristiques du pantalon cargo F2 OPEX?
« Avant la retraite » est une critique violente et burlesque de la peste brune jusqu'à la nausée Le spectateur est malmené entre rire et effroi dans ce huit clos familial explosif. Le décor sobre laisse toute la place à la souffrance et l'aveuglement des personnages partagés entre haine et amour, complaisance et méfiance, perversité et hypocrisie, La pièce se déroule sans entracte, unité de lieu, unité de temps. La dernière scène surréaliste: le frère, Rudolf, a revêtu son ancien uniforme et pérore devant Vera sa soeur amante en adoration et Clara, paralysée, hostile et mutique. Devant l'album de photos parcouru par les amants avec nostalgie reviennent les souvenirs, atroces et grotesques. Le mousseux coule à flot comme l'horreur Un trio de comédiens qui fonctionne bien: André Marcon passe avec aisance du juge rigide et borné au mégalomane criminel et orgiaque. Catherine Hiégel, âme damnée du trio, aussi méchante qu'exaltée ( mais pas toujours audible). Noémie Lvovsky, murée dans la souffrance méprisante et le silence hostile, nous offre une présence bouleversante.
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Publié le 12 oct. 2020 à 17:15 Mis à jour le 16 oct. 2020 à 16:30 Le directeur de la Porte Saint-Martin, Jean Robert-Charrier, a fait un pari audacieux en ce début de saison malmené par l'épidémie de Covid. Vénéré par les théâtreux, le géant autrichien Thomas Bernhard (1931-1989) n'est pas forcément très connu du grand public. Et l'argument de sa pièce ultra-grinçante à l'affiche du théâtre parisien, « Avant la retraite », a de quoi surprendre, sinon effrayer. Comme chaque année, le 7 octobre, Rudolf, un ancien officier nazi, devenu un respectable juge en préretraite, fête en cachette l'anniversaire d'Himmler avec ses deux soeurs, Vera et Clara. La première entretient une relation incestueuse avec son frère et le conforte dans sa nostalgie du nazisme et du Reichsführer-SS. La seconde, paralysée suite à un bombardement allié, rumine sa haine du couple maudit, en affichant un silence réprobateur pendant toute la célébration. Oscillant entre tragédie mortifère et comédie ultra-grinçante, la pièce exprime toute la haine de Thomas Bernhard à l'égard du national-socialisme et de ses résurgences.
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Une belle purge en vérité. Millésime 1979 par un Thomas Bernhard qui reste, trente-deux ans après son décès, le plus grand poil à gratter de la bonne conscience germanique. Postiches et costumes ridicules Barbes, postiches, costumes ridicules et maquillage forcé, les trois protagonistes de "Avant la retraite" poussent la comédie jusqu'au bout, déterminés à porter les clichés du théâtre à l'ancienne jusqu'à leur paroxysme. Comme si la défunte émission "Au théâtre ce soir" était projetée dans une dystopie nazie. Sur ce coup-là, on n'attendait pas le trio de comédien-ne-s Marion Duval, Aurélien Patouillard et Camille Mermet, plus familier d'un théâtre contemporain fantasque et affranchi du poids de l'Histoire. "Avant la retraite" n'est pas ce qu'on pourrait appeler un spectacle de Noël, confit dans la distraction avec fin heureuse garantie. Mais, promis juré, on y rit et il est bon d'entendre les mots de Thomas Bernhard à l'heure où certains, notamment chez nos voisins français, rêvent d'un grand jour de cet acabit.
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Tout y passe: la haine des juifs, la haine des Américains, la haine du monde extérieur. Mais derrière cette haine, on devine la peur, la peur que le passé ressurgisse et que la vérité éclate au grand jour. Ce sont des monstres ordinaires. Des gens qui n'éprouvent pas le moindre remords, qui feuillettent l'album photo de famille et admirent les arbres et la nature qui entouraient le camp. Même si, à l'arrière-plan, on devine les silhouettes des prisonniers juifs, ailleurs les chambres à gaz. Véra s'esclaffe. Rudolph aussi. Clara est à deux doigts de vomir. Scène de décadence, il flotte un parfum d'orgie fin de règne. Dans la maison aux volets cadenassés, Véra a donné congé à la petite bonne sourde et muette. On n'est jamais trop prudent. On écoute Beethoven. Rudolph en veut à son médecin, juif; aux enfants du quartier qui l'éclaboussent, forcément juifs; aux industriels qui voudraient construire sous ses fenêtres une usine chimique qui lui gâcherait la vue. Tout est dit sur un ton badin… Un texte truffé de pièges et de chausse-trappes Tout dans la mise en scène, dans la direction d'acteurs participe de cette dramaturgie qui sans cesse oscille entre tragédie et grotesque.