&Quot;L’allusion À Narcisse&Quot;, Un Poème D’henri De Régnier, De L’académie Française | Canal Académies
Du transparent portrait auquel il fut crédule. Les flûtes des bergers chantaient au crépuscule; Une fille cueillait des roses et pleura; Un homme qui marchait au loin se sentit las. L'ombre vint. Les oiseaux volaient sur la prairie; Dans les vergers, les fruits d'une branche mûrie Tombèrent, un à un, dans l'herbe déjà noire, Je m'entrevis comme quelqu'un qui s'apparaît. Etait-ce qu'à cette heure, en toi-même, mourait D'avoir voulu poser ses lèvres sur les tiennes L'adolescent aimé des miroirs, ô Fontaine? En savoir plus: - Ecoutez nos autres émissions consacrées à Narcisse: - Denis Knoepfler: La patrie de Narcisse, quand l'archéologie rencontre le mythe - "La métamorphose de Narcisse" de Dalí, membre associé étranger de l'Académie des beaux-arts - Retrouvez la série d'émissions réalisée avec les élèves et les enseignants de l'école d'art Koronin. L allusion à narcisse un. - Consultez la fiche d'Henri de Régnier sur le site de l' Académie française. Cela peut vous intéresser
L Allusion À Narcisse Un
3 - Utilisez-les pour mieux apprendre. LA BIOGRAPHIE d' Henri de Régnier (1864-1936), romancier et poète français de la fin XIXe siècle, a été élu à l'Académie française en 1911. Parmi les nombreux recueils de poésies qu'il a publiés, c'est celui intitulé « Jeux rustiques et divins » datant de 1897 qui nous intéresse puisqu'on y trouve son poème inspiré du mythe de Narcisse intitulé « L'allusion à Narcisse ». L allusion à narcisse est. John William Waterhouse (1849-1917), Écho et Narcisse (1903), Walker Art Gallery, Liverpool Une analyse proposée par: © Canal Académie De l'enfant à l'adulte
L'ALLUSION À NARCISSE Un enfant vint mourir, les lèvres sur tes eaux, Fontaine! de s'y voir au visage trop beau Du transparent portrait auquel il fut crédule… Les flûtes des bergers chantaient au crépuscule; Une fille cueillait des roses et pleura; Un homme qui marchait au loin se sentit las. ISAAC: Streaming VOD & Téléchargement | OUTPLAY VOD. L'ombre vint. Les oiseaux volaient sur la prairie; Dans les vergers, les fruits d'une branche mûrie Tombèrent, un à un, dans l'herbe déjà noire, Et, dans la source claire où j'avais voulu boire, Je m'entrevis comme quelqu'un qui s'apparaît. Était-ce qu'à cette heure, en toi-même, mourait D'avoir voulu poser ses lèvres sur les siennes L'adolescent aimé des miroirs, ô Fontaine?