Horace Odes Texte Latin
À cette extraordinaire diversité, correspond, paradoxalement, une extrême rigueur rythmique à l'intérieur de chaque ode: Horace s'impose des rythmes purs, qui lui interdisent toute substitution, toute concession à la facilité. Imaginons en français un poète qui s'imposerait pour tous ses alexandrins un schéma rythmique unique, du type 3-3-3-3 par exemple; certes, on trouve des tentatives de ce genre, notamment chez Aragon; mais jamais à notre connaissance un tel procédé n'a été appliqué à l'ensemble d'une œuvre. ESPACE HORACE, site consacré au poète latin Q. HORATIUS FLACCUS. Cela devait conférer aux carmina une régularité rythmique proche du procédé litanique, et être perçu comme une véritable révolution par les oreilles des Romains, habitués aux fluctuations syllabiques de l'hexamètre (de 13 à 17 syllabes) et des autres mètres en usage; ajoutons que cette absence de substitutions entraînait la régularité syllabique qui connaîtra par la suite le succès que l'on sait, puisque c'est sur elle que repose la versification française. On notera d'ailleurs l'extrême « modernité » de l'ode III, 9 dont la lecture dans le texte latin correspond exactement, césure comprise, à nos octosyllabes et alexandrins classiques.
Horace Odes Texte Latin 1
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Nulla certior tamen Rapacis Orci fine destinata Aula diuitem manet Erum. Quid ultra tendis? Aequa tellus Pauperi recluditur Regumque pueris, nec satelles Orci Callidum Promethea Reuexit auro captus. Horace (Italy) - Paroles de « Carpe diem » + traduction en français. Hic superbum Tantalum atque Tantali Genus coercet, hic leuare functum Pauperem laboribus Vocatus atque non uocatus audit. Horace, Odes, II, XVIII, en hipponactiques Contre les riches Il n'est dans ma demeure Point d'ivoire ni d'or pour y jeter leurs feux, Aucun entablement D'Hymette soutenu d'Africaines colonnes. Héritier inconnu D'Attale, je n'ai pas investi son palais Et de nobles clientes N'ouvragent point pour moi la pourpre Laconienne. Pourtant je suis loyal Et mon esprit fécond, même si je suis pauvre, Est recherché des riches. Je n'ennuie point les dieux pour avoir davantage Et ce que m'ont donné Mes amis me suffit, tel mon bien de Sabine. Les jours poussent les jours Et sans cesse s'en vont périr nouvelles lunes; Toi, tout près de la mort, Tu fais tailler du marbre: il te faut un tombeau, Tu bâtis des maisons.