Trophées De L’agriculture (9/10). Le Syndicat Viticole De Couchey Joue La Carte De L'environnement
500 pieds de vignes (chenin, chardonnay) de bientôt deux ans. "Il y a deux ans, on me regardait un peu du coin de l'œil en me prenant pour un hurluberlu parisien avec un accent sudiste qui venait de la vigne. Maintenant, ça commence à se démocratiser", précise-t-il au micro d'Europe 1. Des terres de granit, de schistes, autant de coteaux intéressants pour une quarantaine de néo-vignerons normands, affirme-t-il. 4ème fête de la fleur de vigne Talant Talant samedi 18 juin 2022. "On s'est rendu compte que sur les dix dernières années, on avait gagné un degré", rapporte Sébastien Arnaud. Le vigneron normand raconte sa façon de travailler. "La chance qu'on a, c'est qu'en démarrant, on adapte notre matériel végétal à nos sols et à nos conditions météo nouvelles, alors que les autres ont des problèmes, car ils ont des vignes trop précoces parce qu'il fait trop chaud. Cela ouvre le champ à de nouveaux terroirs comme le nôtre", souligne le vigneron normand. Son objectif est de sortir 10. 000 à 12. 000 bouteilles d'un vin blanc qu'il promet ciselé, fin et long en bouche.
Travail Sol Vigne Rouge
Dans la foulée, il entamera la phase de plantations, qui s'étalera du 9 au 15 mai. Là aussi, l'appel est lancé. Plusieurs volontaires ont déjà répondu à l'appel, "mais il reste quelques places. " Le mois dernier, le temps libre de Franck a été consacré à la préparation du sol, "scalpé" sur 3-4 cm pour éviter d'abîmer la structure. Il a ensuite été procédé à un sou-solage des 420 rangs dans lesquels les pieds seront plantés afin de favoriser la porosité et l'enracinement des plants en cas de stress hydrique. Les 16 000 pieds seront ensuite plantés à la tarière. Le vignoble s'étend à Harmignies A terme, c'est une dizaine de cépages résistants qui fleuriront sur les coteaux de Saint-Symphorien, mais également d'Harmignies. Travail sol vigne rouge. Franck vient en effet d'acquérir une seconde parcelle, sont le sol calcaire est très pauvre, "mais qui pourrait à force de travail donner aux vins un caractère plus "tendu", salin que sur la parcelle de Saint-Symphorien, là où les argiles donneront plus de chair et de structure.
Travail Sol Vigne Sur
La chaleur de ces dernières semaines a provoqué une forte croissance des herbes semées entre les rangées de vignes. Poussent-elles trop vite? Les herbes que nous semons entre les rangs ont beaucoup poussé, c'est vrai. Elles font jusqu'à 40/50 cm, j'en ai déjà coupé lorsqu'elles entrent trop en concurrence avec la vigne. Sortie de bail : l'indemnisation des fumures et arrière-fumures. L'enherbement est important (NDLR: notamment pour la biodiversité), mais si les ressources en eau sont limitées, c'est la vigne qui prime. Et puis, ces herbes coupées restent au sol et elles forment aussi une bonne couverture à la surface du sol. Par contre, je ne suis pas sûr que ceux qui voulaient semer des herbes ce printemps le fassent, parce qu'avec cette météo-là, les graines risquent de ne pas germer. Je préfère semer les herbes soit juste avant, soit juste après les vendanges. Les chances qu'elles poussent sont meilleures. Si la météo se maintient, à quand estimez-vous la floraison des vignes? Une date importante qui prédétermine celle des vendanges, environ 100 jours plus tard… Si l'on suit ce rythme, les fleurs apparaîtront autour du 10 juin.
Travail Sol Vigne 2020
Cela voudrait dire que l'on s'orienterait vers une année plutôt précoce (NDLR: en moyenne, les fleurs naissent plutôt autour de la fête nationale, mais elles sortent de plus en plus tôt, avec un record en 2017 et 2018 au 1 er juin). A priori, nous avons échappé au gel mais peut-être que notre plus grand problème, cette année, sera la sécheresse… Ça change de l'année dernière! Constructeur : Väderstad vient de souffler ses 60 bougies. Pas de conclusions hâtives… Selon la station météo du ministère de l'Agriculture placée à Remich, le total de précipitations entre les mois de janvier et d'avril est de 248, 5 mm. C'est moins qu'en 2021 (258, 7 mm), qu'en 2020 (276, 5 mm) et qu'en 2018 (274 mm), mais plus qu'en 2019 (235, 9 mm) et qu'en 2017 (avec un total extrêmement bas de 111, 4 mm). Ces millésimes récents illustrent que si la période est importante, il ne faut pas tirer de conclusions hâtives non plus. En 2018, par exemple, l'hiver et le printemps avaient été très humides et cela avait été une chance, tant l'été avait été marqué par la chaleur et la sécheresse.
Et, pour ce faire, diverses essences, plantées en mélange, seraient à privilégier. À l'instar des alisiers, des épines-vinettes, des fusains… qui pourraient servir de zone de refuge et de nidification. Et Ghislain Kohut de conclure qu'un « collectif soudé permet d'aller plus loin dans les initiatives qu'une démarche individuelle chacun de son côté ».