33E Dimanche Du Temps Ordinaire Année C
Folie, parce que ne pas tout donner, c'est ne jamais donner assez. Folie, parce que celui qui possède sans être généreux, est pauvre. Les scribes, parfois, font semblant de prier. Ils aiment parfois jouer les importants et souhaitent être les mieux placés au Temple et à la table du festin. Les veuves symbolisaient la fragilité et la vulnérabilité. Le contraste est frappant. D'un côté, ces scribes, ces hommes, qui ont la connaissance, la richesse, le prestige, l'autorité religieuse. De l'autre, une veuve démunie qui est dans la radicalité de l'évangile. Si elle dépose deux piécettes, c'est parce qu'elle veut soigner son être et non son paraître. Elle pose des gestes qui donnent sens à la vie. Nous agissons parfois dans le domaine du paraître dans notre monde d'hyperconsommation et d'individualisme. 33e dimanche du temps ordinaire année c en. Tout nous pousse à la consommation, au cumul des biens, au surplus, à l'abondance. Notre regard est déformé, tordu. Nous ne savons plus discerner l'essentiel de l'accessoire, le bon du mauvais.
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En rester à cet horizon de la vie reçue et partagée qu'offre la parabole, pour stimulant qu'il soit, nous laisse encore au seuil de la compréhension de cette dernière. Il nous faut en traverser certains écueils pour mesurer les combats requis et les joies promises. D'abord, la parabole, surtout dans notre contexte de crise économique, pourrait résonner comme un appel à la performance: 100% de rentabilité, tel serait l'éloge du maître! De manière sournoise, nous pourrions croire que même avec Dieu, il s'agit d'être efficace et productif. Cela peut engendrer de l'orgueil satisfait chez les uns, une insatisfaction accablée chez beaucoup d'autres, du volontarisme et une certaine solitude (moi face à Dieu) chez les uns et les autres. 33e dimanche du temps ordinaire année c 2. Le mot « talent » est d'ailleurs ambigu. Dans l'évangile, il ne désigne qu'une mesure monétaire, alors qu'en français, héritage de notre parabole, il a la nuance de dons plus ou moins exceptionnels. Ce n'est pourtant pas de cela dont il s'agit: les talents dont nous parlons ne sont pas nécessairement talentueux.
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Dieu est capable de faire des merveilles avec peu de choses. Dieu ne demande pas grand-chose, il souhaite seulement que chacun lui apporte le vrai de sa personne. Qu'est-ce qui est premier pour nous: le souci de l'être ou le souci du paraître? Que donnons-nous: des choses? Des gestes? 33e dimanche du temps ordinaire année c 2018. Notre cœur? C'est la question fondamentale pour nous aujourd'hui. Serge Lefebvre D'après diverses sources Retourner à Le 32e dimanche du temps ordinaire B
Toutefois il semble clair que Jésus parle de façon plus globale; les détresses restent toujours d'actualité. Chaque génération les expérimente car le Royaume de Dieu se dévoile à chaque être humain individuellement et, en même temps, il ne se révélera pleinement que lorsque chacun aura trouvé sa place dans le corps total du Christ; les détresses ne constituent donc pas une calamité, mais un signe de vie et d'espoir. Serviteurs de Jésus et de Marie. C'est le sens de la petite parabole du figuier: la montée de la sève chez cet arbre tardif marque l'arrivée de l'été, c'est-à-dire de la saison des fruits que Dieu attend avec une patience indéfectible. Si le Père seul connaît l'heure de la parousie, n'est-ce pas lié au fait que Dieu, qui est en dehors du temps et de ce fait coïncide avec chaque instant de l'histoire des hommes, attend de l'humanité une réponse d'amour pour que se réalise son dessein. Prier Seigneur Jésus, toi qui es venu en notre monde pour nous révéler l'amour dont le Père aime sa création, nous te rendons grâce de nous faire connaître le sens de notre histoire et de nous inviter à lire dans les épreuves qui surviennent l'approche du jour où tu récapituleras l'humanité en toi, le Fils bien-aimé, en qui nous sommes devenus enfants adoptifs et cohéritiers de cette gloire que le Père nous avait réservée depuis la création du monde.