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Des éléments d'analyse sur Spleen IV à suivre dans cet article. Introduction 78ème poème de la section Spleen et Idéal, « Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle », ferme la série des 4 spleen dans le recueil. Plus proche de Pluviôse dans sa description du Spleen. Il traduit l'expression physique de l'angoisse du poète. Axes de lecture Une musicalité traduit l'angoisse du poète anaphore du connecteur « quand » c hamp lexical de la musique et du cri « esprit gémissant » une tonalité macabre oxymore: « un jour noir » Une peinture métaphorique de la folie: Spleen les figures allégoriques (Espoir, Angoisse) Questions type bac Comment ce poème fait une peinture de la mort? Quand le ciel bas et lourd analyse sa. Comment ce poème peint-il son angoisse / le spleen? Comment Baudelaire à partir de l'angoisse crée un nouvel objet esthétique? I. B. réalise une peinture allégorique de l'angoisse qui l'étreint grâce à une tonalité macabre II. L'angoisse représenté par un crescendo lyrique des émotions III. Une esthétique du mal: l'angoisse tient lieu d'inspiration poétique et est sublimé en oeuvre d'art par le poète Navigation de l'article
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Le deuxième quatrain poursuit la métaphore filée entre le monde et un espace carcéral: « cachot », « murs », « plafonds », « prison ». Le monde devient ainsi une prison angoissante et sans issue. Le participe présent « s'en va battant » insiste sur la durée des efforts inutiles de la chauve-souris qui tourne sans trouver d'issue. Les allitérations en p et en t (« s'en va battant les murs de son aile timide / Et se cognant la tête à des plafonds pourris ») font entendre au lecteur les coups de la chauve-souris contre les murs, renforçant le sentiment d'enfermement. Le spleen empêche donc le poète d'atteindre un idéal. Spleen IV - Bac Français. L'assonance nasale en « an » (« changée en un cachot », « Espérance », « s'en va battant », « se cognant ») fait entendre les sonorités du spleen, celles d'une plainte languissante et persistante. A nouveau, la seconde strophe prolonge la métaphore et la fusion entre l'esprit et le paysage. La terre, « changée en cachot humide » (paysage extérieur) l'amène au désespoir (« l'Esperance, comme une chauve-souris… »: Paysage intérieur)....
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Plan de la fiche sur Spleen - LXXVIII de Charles Baudelaire: Introduction Splenn LXXVIII, de Charles Baudelaire (recueil Les Fleurs du mal, section "Spleen et idéal"), est le dernier des quatre Spleen et peut-être le plus terrible, le plus angoissant, délirant, dément.
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III) Une descente vertigineuse A. La rupture avec le combat et l'agitation de la strophe précédente L'utilisation du tiret (caractéristique de Baudelaire = importance de la ponctuation) marque un effet de coupure et crée une impression d'abattement, de lutte difficile. Le retour à un rythme plus lent, marque une rupture avec le combat et l'agitation des strophes précédentes, cette lenteur est ressentie, en particulier au vers 17 = retour à un rythme binaire. Quand le ciel bas et lourd analyse la. Le retour à des sonorités plus graves, plus calmes, avec des assonances en [a] et en [â], retour au silence avec « sans » (v15) et avec les négations devant les instruments de musique « ni ». = Tout cela contribue à une impression d'abattement, de lutte de plus en plus difficile, voire impossible, c'est une défaite mentale du poète. B. La victoire du Spleen (ou de l'Angoisse) On repère le champ lexical de la mort avec « corbillards » (v7), « drapeau noir » (v20), « vaincu » (v19), qui traduit bien la défaite du spleen. Les deux personnifications placées en milieu de vers et suivies de « atroce » et « despotique », « son crâne incliné » pour Angoisse et pour Espoir, placé en fin de vers, en contre rejet, suivi de verbe ou de participe passé (participe passé qui exprime l'aspect achevé des choses).
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Allitération en « p, t » Assonance en « an et in » La mort jusqu'ici était seulement suggérée dans les strophes précédentes par le champ lexical de l'obscurité et l'allusion aux « esprits errants » de la strophe 4. Ici elle est évoquée à travers la référence aux « longs corbillards ». On voit aussi que le spleen présenté jusqu'ici comme un mal qui touchait les esprits, s'attaque au poète narrateur lui-même « dans mon âme ». Quand le ciel bas et lourd analyse film. – Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Défilent lentement dans mon âme Sonorités en « an » Déterminant possessif 1 ère pers du sg CC de manière La lecture hachée du vers 19, en raison de sa composition (virgules, nbx mots de une ou deux syllabes) souligne la défaite du poète et la victoire du spleen. l'Espoir, Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Contre-rejet de « l'Espoir » Mise en valeur de l'Angoisse à la césure Allégories Adjectifs qui annoncent la victoire du spleen Le poète s'avoue vaincu en inclinant la tête. C'est l'Angoisse qui agit en plantant le drapeau noir.
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Dans la troisième strophe, évocation de la mort avec les termes contraires: « immortalité »(v. 18), « vivante »(v. 19). L'adjectif « morne »(v. 16) par sa sonorité rappelle évidemment le mot mort, et le « soleil qui se couche » est une métaphore de la fin de la vie. Atmosphère crépusculaire annonçant la fin: « abhorré de la lune »(v. 5) jamais éclairé, description du boudoir d'une femme âgée (v. 11 à 14) entre les fleurs fanées ou l'odeur désagréable (« flacon débouché »). b) Un passé qui l'emprisonne et le déshumanise. successions de comparaisons avec des lieux, ou des objets: « Je suis un cimetière », « Je suis un vieux boudoir », « ô matière vivante! » (s'adresse à lui-même), « Un vieux sphinx ». N'appartient plus à l'espèce humaine, en a perdu son essence. Absence de mouvement de Baudelaire. Il apparaît comme figé: « Qu'un granit entouré d'épouvante »(v. Il est emprisonné, et la comparaison avec le granit, pierre dure et représentative de l'immobilité, renforce cette image. Spleen LXXXVII de Baudelaire : quand le ciel bas et lourd…. Un passé qui agit sur le présent: utilisation du présent dans tout le texte (à part dans le premiers vers introductif avec l'imparfait qui insiste sur les mille ans).
L'ensemble ramène à "l'esprit gémissant" (vers 2). - Le climat est de plus en plus malsain: "jour noir" (vers 4) oxymore inquiétante; la nuit est pire, la terre devient un "cachot humide" (vers 5), l'eau se fait pourriture. - Les quatre premiers quatrains développent une seule phrase qui progresse avec trois subordonnées (3 quand) et aboutit à un paroxysme dans la proposition principale. - L' anaphore, avec le mot "quand", répété au début des 3 premiers quatrains, rythme cette progression. - Par ailleurs, les coordinations "et qu" (vers 3 et 11), les enjambements continuels, tout cela donne l'impression d'un mouvement lent et enchaîné inexorablement. Baudelaire : Quand le ciel bas et lourd... (Commentaire composé). - Le climat est de plus en plus menaçant, le poète est hanté par des présences menaçantes, "peuple muet d'infâmes araignées" (vers 11) => son cerveau n'est plus qu'une toile d'araignée. - "L'Espérance" (vers 6) avec une majuscule est une allégorie (= notion abstraite personnifiée) dévalorise l'anéantissement. - L'Espérance est déjà condamnée, puisqu'elle "s'en va" (vers 7), avant que la crise n'ait atteint son paroxysme.