Le Poète S'en Va Dans Les Champs Thème
le verbe utilisait « s'en va » (vers 1) fait sous-entendre qu'il était obligé de partir et trouver un endroit calme et paisible ou explore à la découverte. Ensuite, on voit que Victor Hugo personnifie la Nature comme un être animée et l'énumère par différentes formes: « fleurs », « rubis », « paons », fleurs d'or », « fleurs bleues », « bouquets », « arbres », « ifs », « les tilleuls », « les érables », « les saules », « les chênes ». Il essaye aussi de l'humaniser par la mise en valeur d'éléments physiques propres aux êtres humains et non pas aux végétaux. On peut voir, au vers 9, que le substantif « belles » ou encore au vers 13 avec « vieillards » et au vers 14 avec « ridés ». Enfin, Il montre la nature possédant une forme d'intelligence qui lui permettrait de distinguer le poète parmi les autres et l'accueillir comme si il faisait parti de leur famille « Tiens! C'est notre amoureux qui passe » (vers 10). Il y a l'apparition du champs lexical de la confusion: « confuses voix » pour montrer le nombre de fleurs qui parlent en même temps pour l'accueillir.
Le Poste S En Va Dans Les Champs
Contemplent de son front la sereine lueur. Et murmurent tout bas: C'est lui! c'est le rêveur! Les Roches, juin 1831. Dans ce petit poème champêtre, appartenant au registre de l'églogue, nous retrouvons les rêveries du poète dans une nature bienveillante et amicale. On peut ainsi délimiter le poème en deux mouvements qui suivent le parcours du poète dans la nature, des champs vers les bois: V. 1 à 10: un poète en communion avec la nature / le poète: un amoureux de la nature V. 11 à 20: un poète philosophe reconnu par la nature Dans ce premier mouvement, le premier vers installe le cadre champêtre: "le poète s'en va dans les champs". Le verbe conjugué renvoie dès lors à une sorte de voyage voire à une fuite qui rappelle le thème romantique de la nature refuge. L'accumulation qui suit cet itinéraire est marquée par la succession des verbes "admire", "adore", "écoute" renvoyant à une forme de pèlerinage à vocation méditative et contemplative du cadre rural qui entoure le poète. La répétition du pronom "il" permet ainsi d'insister sur le fait que le poète est seul dans ce processus d'intériorisation de la beauté de la nature, comme en témoignent les deux premiers verbes conjugués.
Dans ce deuxième mouvement, le poète poursuit son itinéraire en atteignant la forêt dont le champ lexical permet de reconnaître les éléments. L'accumulation des noms d'arbres participe ainsi à souligner l'abondance des arbres et à en montrer la variété qui rappelle la convocation d'une assemblée de sages comme le souligne les épithètes "grands" et "profonds". La métaphore "tous ces vieillards" qui accompagne la désignation des arbres insiste sur la longévité de ces êtres vivants ainsi que leur sagesse comme en témoigne l'emploi de l'épithète "vénérables". La description des arbres insiste d'ailleurs aussi sur leur apparente vieillesse "les saules tout ridés". De la jeunesse presque insouciante des fleurs, le poète bascule ainsi dans une forêt caractérisée par l'expérience de la vieillesse et par la longévité. L'itinéraire du poète l'amène ainsi à la rencontre d'arbres séculiers synonyme de sagesse, seuls détenteurs des secrets de la nature, mais aussi de la vie. L'antithèse "pleins de jour et d'ombre" montre un univers de mystère repris par l'expression "confuses voix".