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Il en est ainsi des décisions rendues en droit des étrangers, où les libertés individuelles sont mises en cause. ] Aussi, le juge administratif est-il réellement le garant des libertés individuelles? Si en principe la protection des libertés individuelles relève de la compétence du juge judiciaire force est de constater que depuis plusieurs années, le juge administratif tend à avoir un rôle de plus en plus important dans la protection de ses libertés. I La liberté individuelle, une matière relevant en principe de la compétence du juge judiciaire Il apparait, tant au travers des textes juridiques que de la jurisprudence que les libertés individuelles relèvent principalement de la protection du juge judiciaire. ] Mais les outils mis à la disposition du juge administratif sont-ils suffisants? Il semble que le juge administratif ne soit pas réellement à sa place en matière de protection des intérêts privés. Pourtant, face à une administration de plus en plus discrétionnaire, ne serait-il pas favorable de permettre au juge administratif de travailler de concert avec son homologue judiciaire, dans l'intérêt de la sauvegarde des libertés individuelles?
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Dissertation: Le juge administratif et les mesures de polices administratives. Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 2 Mars 2016 • Dissertation • 3 227 Mots (13 Pages) • 3 194 Vues FERDINAND DREYFUS LOU APEN10 DISSERTATION: « LA POLICE ADMINISTRATIVET ET LE JUGE » « La liberté est la règle, la restriction de police l'exception », disait le commissaire du gouvernement CORNEILLE à propos de l'arrêt BALDY de Conseil d'Etat du 10 août 1917. Cela signifie que malgré sa mission de maintien de l'ordre public, l'autorité de police ne saurait appliquer une mesure attentatoire non justifiée aux droits et libertés dont le juge est le garant. La notion d'ordre public, définie originellement par M. HAURIOU comme la réunion de trois éléments (la salubrité, la sécurité et la tranquillité) s'est beaucoup enrichie et semble être, de manière générale, le préalable au « vivre ensemble ». Objectif de valeur constitutionnelle depuis une décision du Conseil Constitutionnel de 1995, l'ordre public apparaît alors comme la condition d'exercice des libertés mais également leur limite potentielle car c'est la police administrative qui, par des prescriptions unilatérales, s'assure du maintien de l'ordre public.
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Résumé du document L'article 4 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 affirme que « la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui: ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société une jouissance de ces mêmes droits ». Cette définition peut toutefois être approfondie. La notion de liberté fondamentale a été consacrée par le Conseil constitutionnel dans sa décision des 10 et 11 octobre 1984, Liberté de la presse. La théorie élaborée par le juge constitutionnel repose sur un certain nombre de principes. C'est d'abord la reprise du principe énoncé auparavant par le Conseil d'Etat en matière de police et en vertu duquel la liberté est la règle et la restriction l'exception (Conseil Constitutionnel, 12 janvier 1977, Fouille des véhicules). C'est ensuite l'absence de toute autorisation préalable (Conseil constitutionnel, 16 juillet 1971, Liberté d'association; 10-11 octobre 1984, Liberté de la presse).
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atteinte grave et illégale à une liberté fondamentale: l'administration doit avoir porté une atteinte manifestement illégale dans l'exercice de ses compétences. L'illégalité doit être flagrante et résulter d'une décision écrite ou clairement identifiée (ex: refus d'entrée sur le territoire, placement en zone d'attente); néanmoins, il s'agir d'un simple agissement matériel, positif ou négatif (sans décision préalable). Le référé-liberté repose sur une interprétation libérale de la notion de liberté fondamentale, qui inclut de nombreuses libertés (liberté d'aller et de venir, liberté de culte, liberté de réunion, liberté syndicale, principe de dignité, droit de mener une vie familiale normale, droit constitutionnel d'asile... ). Le juge peut décider de rejeter la requête, sans audience ni débat, s'il estime que la situation n'est pas urgente, que la demande est irrecevable ou infondée, ou que la demande relève du juge judiciaire. Lorsque la demande est jugée recevable, une date et une heure d'audience sont fixées (l'audience doit avoir lieu dans les 48h).
Le principe de liberté se subdivisant donc en un certain nombre de libertés définies (liberté d'association, liberté du commerce et de l'industrie, liberté de concurrence, liberté d'aller et venir... ), qui peuvent parfois être antagonistes, comme par exemple la liberté de concurrence et la liberté du commerce et de l'industrie en cas de monopole d'une personne, le juge a dû intervenir pour les concilier. Il a notamment eu recours à la notion de princpes généraux du droit. Quoiqu'il en soit, ces libertés sont inhérentes à la vie humaine et sont considérées comme fondamentales. Mais les personnes morales de droit public en France (la puissance publique) sont dotées de prérogatives de puissance publique, qui sont des moyens juridiques exorbitants du droit commun et qui permettent à l'Administration de répondre à des missions d'intérêt général qui leur sont confiées. Ces prérogatives attribuent un large pouvoir à l'Administration, et dans certains cas, à d'autres organismes de droit public, pour remplir ce type de missions.