Le Chalet Du Curé (1652 M.). - Le Blog De Roger Randonneur Savoyard
Nous finissons par rejoindre ce que l'on devine être une piste, la route de la soif. Pour comprendre ce nom il faut la parcourir en été, du col de l'Arpettaz à celui des Aravis. On continue vers le sud, en passant par le Plan Rebord, puis vers l'est jusqu'au chalet du Curé. Ce bâtiment, couvert d'un toit à quatre pans aurait effectivement appartenu à un curé, l'abbé Balmand de Saint Nicolas la Chapelle. La vue porte loin sur la Pointe Percée, le massif du Mont Blanc, le Charvin. Après un repas face au soleil le retour reprend à peu près le même itinéraire, le plus souvent cependant en trace directe dans la poudreuse: un vrai plaisir. A l'Armanaz, sous la porte des Aravis. Montée dans la poudreuse. Chemin faisant, on croise quelques chalets d'alpage. Les Envers des Aravis. Un totem? On domine la Burle. Au soleil vers Plan Rebord. Sous l'Etale, un bar restaurant (fermé) au beau milieu de la route de la soif. Janvier 2022 – Le Blog du Curé. Le Régié devant le Mont Blanc. On approche du but. Les derniers mètres avant le chalet du Curé.
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Les températures glaciales annoncées par les bulletins météo n'ont pas réussi à nous refroidir. Certes il ne fait pas chaud, mais le ciel est dégagé, laissant envisager une journée bien ensoleillée. Depuis la Giettaz, dans le massif des Aravis, une petite route en haut du village part à gauche vers l'Armanaz. Le blog du cure.com. Au pont de Nant Parreux, à 1160 mètres, un petit parking permet de garer la voiture. Le chemin se poursuit en raquettes vers l'ouest, en passant sous le hameau de l'Armanaz, dominé par la falaise et la porte des Aravis, cette brêche qu'aurait provoquée Gargantua en donnant un coup de pied rageur dans la montagne. Un pont plus loin et le chemin devient un sentier qui s'élève en une pente soutenue. Un skieur en peau de phoque nous avait précédé en laissant une trace bien marquée dans la neige épaisse. Nous progressons de chalet en chalet dans les prairies d'alpages avec une vue tantôt sur les Croise Baulet, tantôt sur le col des Aravis, tantôt sur la pointe de l'Etale. L'arrivée au soleil nous fait beaucoup de bien.
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Les différents témoignages seront réunis, pour une meilleure compréhension. Le jeune officier nous rapporte que: « Faits prisonniers à Borest (3km de Senlis), le mercredi 2 septembre 1914, ils marchèrent avec l'unité qui les avait capturés, dans la direction de Trilport, traversant Ermenonville et Varreddes et passèrent la nuit du 6 au 7 à Trilport. Le lundi 7 au matin, ils sont emmenés vers le sud; mais après quelques heures de marche, le groupe de prisonniers militaires revient sur Trilport et dirigé sur Lizy, en repassant par Germigny, Varreddes et Congis. Le Blog du Curé. C'est au cours de cette seconde traversée de Varreddes, presque vide de ses habitants, que le jeune officier trouva le Curé qui était resté à son poste. Il vint au devant des prisonniers, s'entretint avec eux et les réconforta. Quittons un instant la lettre-circulaire pour raconter les derniers jours du Père Fossin, en lisant ces notes écrites par lui et retrouvées dans la cure. Je le cite: « 5 septembre, samedi. - Sur réquisition, passé la journée à indiquer les locaux à l'intendance.
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Etant à mon bureau, disant mon bréviaire, j'ai entendu passer au-dessus de ma tête un aéroplane qui bientôt éclata et puis… silence. Les deux pilotes, tués sur le coup, furent conduits au cimetière. Vu passer un convoi de prisonniers français. L'église en ambulance. Prisonniers de Guérard sont passés. L'électricité ne fonctionne plus. « 6 septembre, dimanche. - Mauvaise nuit. Impossible de dire la messe ni de faire l'enterrement des deux aviateurs. La canonnade commencée à 9h, a duré jusqu'à cinq heures sans interruption. Nous avons reçu une pluie de feu. Le cas du curé Fossin - Le blog de Pierre. Les batteries allemandes placées derrière le presbytère furent visées par les Anglais. J'ai cru ma dernière heure arrivée. Je fis un bon acte de contrition. Maintenant je vais aller à l'église remercier la bonne sainte Vierge de m'avoir protégé. « 7 septembre, lundi. Bataille recommencée à trois heures et demie. Impossible de dire la sainte messe. Je rends visite aux Allemands blessés qui sont à l'église. Ce sont les plus légèrement blessés.
Dans de telles conditions, au nom de quel principe refuser aux unions religieuses ce qu'on a accordé à d'autres lobbys?