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Elles offrent une sorte de respiration dans le cheminement de l'artiste qui déclare lui même " J'avoue que ces visages ont parfois pu opérer une certaine restriction sur mon travail. Et quand je me suis aperçu qu'ils pouvaient exercer une forme de contrôle sur moi, je ne me suis plus senti libre ». On découvre alors un travail empli de références artistiques, des toiles de maître vidées de leur personnage (tiens tiens… ça nous rappellerai pas le travail de Bence Hajdu? Yue Minjun, L’ombre du fou rire | ArtCtualité. ), des classiques retravaillés comme « La liberté guidant le peuple » de Eugène de la Croix. Eugene De La Croix, La liberte guidant le peuple Yue Minjun, La liberte menant le peuple Le fameux « Dos y Tres di Mayo » de Goya repris en sourire où Yue Minjun veut parler « de la douleur pour laquelle on ne trouve pas de solution ». Rappelez-vous, c'est la fameuse toile qui a battu les records de vente en atteignant des sommets en dollars… Goya, Tres de mayo Yue Minjun, Execution Il vide de son acteur principal le tableau de Jacques Louis David en supprimant le défunt Marat, laissant, au centre de la toile l'ultime lettre.
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Du 14 novembre 2012 au 17 mars 2013, la Fondation Cartier pour l'art contemporain à Paris présente une importante rétrospective consacrée au peintre chinois Yue Minjun. Cette exposition est la première présentation monographique de cette envergure en Europe; elle rassemble les toiles les plus emblématiques du travail de l'artiste ainsi que plus d'une centaine de dessins. Avec près de 130 reproductions, le catalogue Yue Minjun, L'Ombre du fou rire met en lumière l'oeuvre de l'artiste en explorant l'iconographie particulière qu'il a développée depuis une vingtaine d'années. L ombre du fou rire pour. Les contributions significatives du poète et critique chinois Ouyang Jianghe et du philosophe et sinologue français François Jullien ainsi qu'un entretien avec l'artiste permettent d'approcher son travail d'un nouveau point de vue et d'approfondir les références à l'histoire de l'art et à l'histoire de la Chine qui nourrissent son oeuvre.
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Executions, 1995 Du 14 novembre 2012 au 17 mars 2013 se tient l'exposition « L'ombre du fou rire » de Yue Minjun à la Fondation Cartier pour l'Art Contemporain. C'est la première exposition majeure de l'artiste en Europe. Près de 40 tableaux issus de collections du monde entier et une multitude de dessins encore jamais montrés au public sont exposés. Au premier abord, ses œuvres nous donnent l'impression d'avoir été réalisées par image de synthèse, comme des images isolées d'un dessin animé tellement les couleurs sont vives. Pourtant, lorsque l'on regarde les descriptions qui les accompagnent, on est surpris de découvrir que toutes ses œuvres sont peintes à l'acrylique ce qui donne cet effet de réel étrange. Yue Minjun, l’ombre du fou rire | Le Journal des Etudiants. L'exposition présente un choix d'oeuvres réalisées au début des années 1990. Ces toiles font partis des premières de l'artiste et sont importantes pour comprendre l'ensemble de son travail car elles montrent la recherche progressive de son style. Au début de sa carrière, Yue Minjun s'installe dans une communauté d'artistes du village de Yuanmingyuan, près de Pékin, où il ne peint que ses amis.
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Pour sa part, c'est en 1999, après une participation remarquée à la 48ème biennale de Venise, que Yue Minjun acquiert une renommée internationale. A partir de 1995, il commence à s'intéresser à de grand chefs d'oeuvres classiques et décide de les reprendre et les réinterpréter à sa manière. L’Ombre du fou rire. Parfois, il ne laisse que le fond et enlève tous les personnages, comme pour nous inciter à s'intéresser au contexte, aux lieux, et non plus seulement aux faits et aux acteurs de l'histoire. Le peintre cherche à donner un nouveau sens à ces œuvres classiques et à nous éclairer sur des évènements historiques ou à les envisager d'un angle nouveau. Trois tableaux appartenant à cette série sont présentés dans l'exposition dont « Marat assassiné », tiré de l'oeuvre de Jacques Louis David (1793). Yue Minjun pense que l'on ne peut aborder les choses « trop directement ». Sans doute un héritage de la culture chinoise très discrète sur l'expression de ses émotions et sur les tabous instaurés par plus de cinquante ans de communisme.