Poème Créole Reunionnaisdumonde.Com
Ils se tiennent par la main La poésie est Trois-Rivières… Pointe des Châteaux Pour le Liban Pour Tanella Boni Pezo, Eric (Martinique) Mờ pou viv! Poullet, Hector (Guadeloupe) 2007 - Lanné kannèl Chikta y Sé timoun-la annou alé! Poèmes textes récits de La Réunion.. Pierre Louis, Raynaldo (Ayiti) Présent, Christian (Martinique) Restog, Serge (Martinique) Ribal Rilos, Myrto De l'Adieu Richon, Emmanuel (Maurice) Kontan Traduction de poèmes mascarins de Charles Baudelaire Rupaire, Sonny Tim-tim Bwasèk Rousseau, Edmond - Edmon Wouso (Marie Galante) Bonne fête des mères Mai 2009 Mé Sahaï, Jean S. (Guadeloupe) Suréna, Elsie (Haïti) Timol, Umar (Maurice) Védrine, Emmanuel W. (Haïti) Velasques, Dominique (Martinique) William, Germaine (Guadeloupe) CRAZASS' – BRIZASS'-DEMOLISASS' Viré monté
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Antoine Bertin, Evariste de Parny, Auguste Lacaussade, et Leconte de Lisle ont rendu hommage à la beauté de l'île sous leur plume. Auteur entre autres, des Poèmes Barbares, Leconte de Lisle a été enterré au cimetière marin de St-Paul. Le nom « Lisle » ne fait pas référence, comme on pourrait le croire, à l'île de la Réunion, mais à une terre bretonne située à Pleine-Fougère. Poète créole par sa naissance, Leconte de Lisle n'a pas attendu l'abolition de l'esclavage, en 1848, pour combattre le servage dans ses écrits. Il considérait déjà l'égalité entre hommes comme un idéal de justice. Fasciné par l'île Bourbon, Le conte de Lisle chante dans les strophes de Nox sa relation avec une Nature divinisée, dans son autre recueil, intitulé les Poèmes Antiques, en 1852. Le créole réunionnais | Bienvenue chez moi, à la Réunion !. NOX Sur la pente des monts les brises apaisées Inclinent au sommeil les arbres onduleux; L'oiseau silencieux s'endort dans les rosées, Et l'étoile a doré l'écume des flots bleus. Au contour des ravins, sur les hauteurs sauvages, Une molle vapeur efface les chemins; La lune tristement baigne les noirs feuillages; L'oreille n'entend plus les murmures humains.
Poème Créole Réunionnaise
Champ-Borne, Saint Philippe, Sainte Rose, Sont les lieux o se joue cette scène grandiose, D'une beauté si rare que personne ne s'en prive Quand la nature rebelle déploie sa force vive. Menaces Cycloniques Immense tourbillon pourvu d'un oeil, Tu laisses planer autour de toi une terrible menace Lorsque tu recouvres de tes volutes tenaces Terres et mers que tu domines avec orgueil! Le lourd silence qui précède tes ravages N'est qu'un mauvais présage... Voici le vent strident, il hurle sa complainte, Ecrasant cases et végétations sous ses étreintes! Poème créole réunionnaise. Des trombes d'eau ébranlées par de violentes rafales S'abattent avec fracas sur les maigres tles, Les ravines en crues charrient terres et galets du sol Et déversent leurs flots furieux que l'océan ravale! L'océan, lui mme, déchané, Catapulte ses vagues sur la Route en Corniche O l'automobile emprisonnée Evite la falaise et ses avalanches. A l'intérieur des cases, la lueur des bougies, La famille attend, silencieuse, la fin de ce cauchemar Dans un air moite et appesanti, Saturé par un éternel brouillard.
Poème Créole Réunionnais
Sérénité – Testament (1928) – Poème mes Enfants Combien de temps encor me reste-t-il à vivre? Combien de temps encor emplirai-je mes yeux De votre moire, ô mer, de votre azur, ô cieux De tout ce dont mon cœur se nourrit et s'enivre! Combien de temps encor vous reverrai-je, ô fleurs Plus fraîches chaque jour, en vos robes d'aurore, Et de vos chants légers, combien de temps encore Bercerai-je mon âme, ô doux oiseaux siffleurs! Bois frais qui bleuissez, quand vient la nuit sereine Jouirai-je longtemps de l'exquise douceur Dont vous enveloppez mon âme, votre sœur, Quand glisse sur mon front votre suave haleine? POEME EN CREOLE ( LA LANGUE MATERNELLE) - coco. Etoiles qui brillez aux profondeurs des cieux Et dont j'épelle en vain l'insondable mystère, Vous qui voyez rêver mon âme solitaire, Est-il aux infinis des mondes merveilleux, Où mes terrestres yeux, clos par la mort fidèle S'ouvriront à nouveau, plus fervents et plus purs, Pour se griser sans fin en d'étranges azurs Des aspects imprévus d'une beauté nouvelle! Ai-je toujours vécu? Revivrai-je toujours?
Après ton départ, tristesse et désolation! Paysages affligés, cultures perdues! Sont les marques de ton passage la Réunion Sur des terres jonchées d'arbres abattus...