Haut Conseil Du Travail Social Numérique En France
Au début des années 1990 elle est appelée par Bruno Durieux, ministre délégué à la Santé, pour le rejoindre en tant que directrice adjointe de son cabinet. Après ces deux années passées dans un cabinet ministériel, elle poursuit sa carrière au sein des ministères sociaux et devient cheffe de service à la Direction de la Sécurité sociale. A l'issue de la concertation de l'été 1998, Martine Aubry, Ministre de l'Emploi et de la Solidarité et Bernard Kouchner, Secrétaire d'Etat à la Santé, lui demandent de travailler avec les représentants des infirmiers, des masseurs kinésithérapeutes, des orthophonistes et des orthoptistes libéraux, sur une nouvelle approche de ces professions de santé. Il en résulte un rapport reconnu par tous comme ayant fait progresser les statuts des professions paramédicales. Questions examen sociologie 2017 - Sociologie du travail - ULB - StuDocu. Très vite ce document devient le « rapport Brocas ». Anne-Marie est ensuite nommée secrétaire générale du Conseil d'orientation des retraites de 2000 à 2006, puis directrice de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques des ministères chargés de la santé et de la solidarité de 2006 à 2012, Inspectrice générale des affaires sociales et enfin Présidente du Haut conseil pour l'avenir de l'Assurance Maladie (Hcaam) depuis 2014.
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Un appel à la mobilisation Exit l'ambiguïté du travail social face au numérique, les professionnels sont invités à « prendre une part active dans les politiques publiques relatives au développement de la société numérique ». C'est le cas notamment avec la dématérialisation des administrations, vis-à-vis de laquelle « les travailleurs sociaux doivent rester mobilisés » pour lutter contre le non-recours aux droits qu'elle entraîne chez les personnes en difficulté. Il leur faut également composer avec ces nouveaux intervenants que sont les médiateurs numériques et « porter un enjeu de coordination en étant vigilants sur la qualité du processus de coopération ». Nouvelles publications du Haut Conseil du Travail Social. La même vigilance est demandée aux travailleurs sociaux sur la palette d'outils numériques sans cesse en évolution à leur disposition, avec des applications métiers, des systèmes de communication ou des plateformes numériques interprofessionnelles. L'« automatisation » et la « standardisation » des procédures induites par ces dispositifs peuvent poser « des questions d'ordre juridique ainsi que des conflits éthiques », souligne le HCTS, qui appelle les professionnels et leurs organisations à s'impliquer dans leur conception et leur évaluation.
Dans cette perspective et compte tenu de la nécessité de conserver un groupe de travail opérationnel ne comportant pas trop de membres, le groupe devra intégrer à sa méthode le principe d'auditions et de consultations extérieures. Haut conseil du travail social numérique en. Le groupe devra par ailleurs proposer une méthode d'association spécifique des personnes concernées permettant de tester régulièrement les productions. Le présent mandat a d'ailleurs fait l'objet d'une première consultation de ce type puisqu'il a été soumis à un groupe de personnes concernées pour recueillir leur avis sur les thématiques envisagées. Composition et calendrier prévisionnel du groupe L'objectif opérationnel assigné suppose que, au-delà des membres du HCTS qui se porteront volontaires, le groupe pourra s'adjoindre l'appui de quelques personnalités extérieures, professionnels en poste, représentants d'employeurs publics et privés ayant une expérience à faire valoir sur les questions du numérique et différents « experts ». Le groupe débutera ces travaux à l'automne 2017.