Lettre À Mon Petit Fils
« J'écris pour réparer une injustice. Parce que l'éducations des petits garçons est négligée aujourd'hui. Après des siècles d'indifférence et trois décennies de féminisme, les petites filles tiennent le haut du pavé. Nous les mères, nous nous occupons trop d'elles et les garçons sont à la traîne. Une fois adultes, vous restez petit. A travers toi, c'est à tous tes contemporains que je m'adresse, ceux qui, comme toi, seront des hommes au siècle prochain. Blog décomplexé sur la famille et les enfants - Dans Ma Tribu. Je t'écris pour essayer de t'apprendre à grandir. Je t'écris pour t'aider à surnager dans une époque difficile pour toi. J'ai cru, comme beaucoup, à l'émergence d'un monde triompherait l'égalité des sexes. La réalité est tout autre. Après deux millénaires de patriarcat, tu risques d'être un homme, un père, un amant, dans un siècle de féminité triomphante. Comment va-tu t'en arranger? » Cette Lettre à mon fils est un livre ironique et tendre au miroir duquel toutes les mères se reconnaîtront.
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Vie de privilégié, dit-on? En réalité, ce qu'on a appelé « privilège » n'était autre que de la misère déguisée et hélas en progression constante. Car nous, qu'on appelait classe moyenne, qu'avions-nous? Un système de santé qui n'existe que de nom! Pas d'eau potable! Pas d'eau courante! Pas de sécurité! Pas d'électricité! un accès difficile à la propriété et nous n'avons presque pas de loisirs. Lettre à mon petit-fils: Victor, qu’avons-nous fait? - Le Temps. Alors, de quels privilèges parlons-nous? De celui de ne pas faire partie de la catégorie des gens vivant avec moins de 2 dollars US par jour? Nous avons été souvent qualifiés de résilients, car nous avons une très grande tolérance à la misère et aux situations difficiles! Nou se wozo! Au milieu de ce beau gâchis, je dois t'avouer cependant, cher enfant, que j'ai entrevue une petite lueur d'espoir! Oui, j'ai vu cette lueur d'espoir en la jeunesse! Elle est fatiguée cette jeunesse de devoir espérer vainement qu'on pense à elle. Elle veut à présent se prendre en main! Elle demande des comptes, et surtout j'ai compris qu'elle était fatiguée d'être constamment en transit dans son propre pays.
Alors, parlons-en. A-ten-tion! Je me souviens des premiers mots un peu compliqués que je t'ai entendu dire quand nous nous occupions de caca ou de ranger des jouets en pagaille: «a-ten-tion» et «main-te-nant». Comme si tu pressentais qu'il n'allait pas y avoir que des plaisirs, mais aussi des périls. «Maintenant, attention! » A-ten-tion! Cela me rappelle un autre souvenir. Lettre à mon petit fils des. Ta maman avait tout juste deux fois ton âge. Nous étions à Kunming, une ville du sud de la Chine. Dans un terrain vague, derrière les maisons, nous sommes tombés sur un ours en cage. La petite fille a passé la main à travers les barreaux pour donner à manger à l'animal, une chips je crois. Nous avons hurlé, affolés: «Attention! » Un peu plus loin, dans un cirque de rue, un homme introduisait dans une de ses narines une couleuvre qui ressortait par sa bouche. De l'autre côté de la chaussée, il y avait un marché, et ta maman a repéré un grand bac plein de petites tortues. Sur les étals, toutes sortes d'animaux: un chat à moitié équarri que le marchand vendait par morceaux.