Marc Du Plantier
Décorateur authentique de la haute société bourgeoise et élégante internationale, Marc du Plantier (1901-1975) n'a jamais noué avec le succès commercial. Cela ne l'a pas empêché de marquer son siècle en développant un vocabulaire architectural personnel reconnaissable à la rigueur des lignes, au travail sur la couleur et sur le miroir, situé à mi-chemin entre le confort moderniste et la relecture des formes néoclassiques. Une importante monographie, la première, signée par le passionné Yves Badetz sort aujourd'hui aux Éditions Norma qui réhabilite ainsi les réalisations souvent uniques du décorateur, tout en insistant sur la dimension romanesque du personnage qui se disait aussi peintre et sculpteur. L'œil: Comment expliquez-vous l'échec commercial de Marc du Plantier ainsi que le manque de reconnaissance dont son travail souffre aujourd'hui auprès du grand public? Yves Badetz: Il y a trois raisons à cela. La première, c'est que Marc du Plantier est un personnage pourvu d'un cadre de vie personnel très imposant.
Marc Du Plantiers
Marc Du Plantier est un artiste et designer français Après une formation d'architecte à l'École nationale supérieure des Beaux-Arts et de peintre à l'Académie Julian, Marc du Plantier débute sa carrière en 1928. Dès les premières réalisations se met en place son vocabulaire architectural, caractérisé par la rigueur des lignes, le travail sur la couleur, la lumière indirecte et le jeu des miroirs. Art qui atteint son apogée rue du Belvédère, où Anne et Marc du Plantier reçoivent le Tout-Paris des années 30. Suivront l'appartement dominant la baie d'Alger, considéré comme un des sommets de la décoration de son temps, les Palais Madrilènes où, de 1938 à 1949, il développe un néoclassicisme remarquable, les appartements parisiens des années 50, le salon de l'ambassade française d'Ottawa. Au début des années 60, la disparition des commandes privées pousse le créateur à s'installer à Mexico, où il fonde la société Artedecor, puis à Los Angeles, avant de revenir à Paris par la voie de l'Orient.
Marc Du Planter Les
et bien plus en prise directe avec les diverses inclinations du moment. Il n'y a pas un Marc du Plantier mais plusieurs. La récente monographie due à Yves Badetz a le mérite de mettre en lumière des pans entiers de styles, d'expériences et de projets restés dans l'ombre car ne correspondant guère au Du Plantier consacré. A lire: Magazine Connaissance des Arts mars 2011 Yves Badetz, Marc du Plantier, décorateur, Norma Editions (416 pp., 600 ill., 85 €). La Galerie Willy Huybrechts 11, rue Bonaparte, 75006 Paris, 01 43 54 29 29 présente régulièrement des créations de Marc du Plantier, ainsi que les galeries Yves Gastou, Plaisance, Jacques Lacoste, parmi d'autres.
Marc Du Plantier Rock Lamps
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Au début des années 60, la disparition des commandes privées pousse le créateur à s'installer à Mexico, où il fonde la société Artedecor, puis à Los Angeles, avant de revenir à Paris par la voie de l'Orient. De ce contact avec le pop américain naît le travail qu'il développe en 1968, créant à partir de nouveaux matériaux des modèles destinés à l'édition pour la galerie Lacloche ou pour la salle à manger de Maurice Rheims, sans jamais se départir de sa rigueur classique. • Format: 23 x 30, 5 cm • 416 pages • 600 illustrations couleur et noir & blanc • Couverture reliée sous jaquette • ISBN: 978-2-9155-4232-5