Les Mouettes De Nicolas De Stael
3 octobre 2013 4 03 / 10 / octobre / 2013 08:21 image trouvée chez "la mémoire des jours" je ne vais pas vous raconter ma vie en détail mais un peu quand me^me. J'étais dans une salle d'attente et juste sur le mur face à moi la reproduction de ce tableau.... Mon coeur en a été un peu troublé car fut un temps, il y a belle lurette, moi aussi j'avais une reproduction d e c e tableau dans ma chambre. Ce que j'en pense maintenant? Les mouettes de nicolas de stael art images. trop d e bleu tue le bleu, à l'époque c'était la couleur que je préférais, c e n'est plus le cas. Pourtant avec ces teintes si travaillées on est immédiatement plongé dans un univers d'embruns et de vent, d'odeurs, la mer et le ciel sont là, charnels. Les mouettes? si j'y regarde de plus près je les trouve grosses, grasses, laides, elles sont presque "trop musclées", comme des boxeurs prêts à l' je ne les aime pas, mais "en vrai " je ne les aime pas non plus et pourtant c'est exactement ce qu'elles sont en vérité, de féroces prédatrices... Même mon clavier ne s'y est pas trompé, le G ne fonctionne pas très bien, de GROSSES elles sont devenues ROSSES et rosses on les sent dans ce tableau....
Les Mouettes De Nicolas De Stael Images
Paradoxalement, sa peinture se fait de plus en plus légère, trouvant un nouveau souffle dans la transparence et le flou. Le 16 mars 1955, profondément déprimé, Nicolas de Staël brûle de nombreuses lettres et en écrit trois, les dernières, dont une adressée à son ami Dubourg: « Je n'ai pas la force de parachever mes tableaux. Merci pour tout ce que vous avez fait pour moi. » Il sort sur la terrasse de son atelier dans la soirée, et se jette dans le vide. Il n'a que quarante et un ans. Les mouettes de Nicolas de Staël pour le tableau du samedi - expression créative. Deux jours avant sa mort, il s'était enfermé dans une tour désaffectée du cap d'Antibes, pour commencer l'immense toile qui sera sa dernière, Le Concert (ill. 7). Une œuvre d'un rouge éclatant, peinte dans la solitude et la fièvre. Jusqu'à l'épuisement, physique et mental.
Les Mouettes De Nicolas De Stael Art Images
De ma fenêtre, je les entends crier inlassablement. Leur voix inhumaine, insistante, résonne dans la toile de Staël, crevant le ciel de cette ville pluvieuse. Souvent ici, je pense à ce tableau, dont les tonalités feutrées sont pour moi celles du peintre. Je crains le vermillon qu'il affectionna: il cravache ses compositions par intermittences, dans la violence contrastée du rouge et du bleu, et jusqu'à la fascination dans les Bouteilles rouges, d'une monochromie inquiétante. Déjà dans Le Ballet, les blocs érigés, fantômes funèbres des danseurs, aux gris martelés de bleu et de blanc, ont pour repoussoir une mince ligne rouge ( la scène de notre vie)? Les mouettes de Nicolas de Stael - De tout et de rien. Et que dire d'Agrigente, où la blancheur des murs s'affronte cruellement avec le ciel écarlate? Je ne veux pas entrer dans cette ville menaçante, écrasée de lumière, s'élevant sur le fond incandescent du volcan d'Empédocle. Mon cœur bat d'inquiétude, ou peut-être de colère. Cosmogonie régie par l'amour et par la haine, le tableau est une totalité détachée du réel, une île à lui seul, enfermant le spectateur dans l'interrogation sans fin qu'il suscite.
Hölderlin n'a pas achevé la troisième version de son poème dramatique sur le philosophe brûlé dans l'Etna. Staël a osé incendier notre regard, d'une seule fulgurance, à la recherche de la même raison des choses. Maintenant apaisée loin de la Sicile, je marche en rêve dans un ville prisonnière des glaces et qui doit être Saint-Pétersbourg où je ne suis jamais allée. Agrigente (Staël) — Wikipédia. Le miroitement me transperce, le bleu-gris trop pur, la transparence devenue matière mise à nu me font mal. J'approche de ta lumière, Nicolas. Un écrivain français a découvert le mystère de la cité tout entière. Ce ne sont pas ses palais d'architectes italiens, ni même ce débarcadère aux sphinx rapportés de l'ancienne Thèbes d'Egypte, dans l'île Vassilievski, mais la clarté dramatique qui enveloppe la ville. Voyageant près d'un an, Alexandre Dumas nous livre ses Impressions de voyage en Russie de 1859: "Figurez-vous une atmosphère gris-perle, irisée d'opale, qui n'est ni celle de l'aube, ni celle du crépuscule: une lumière pâle sans être maladive, éclairant les objets de tous les côtés à la fois.