La Fin Du Courage Isabelle Adjani
Pour la première fois, Cynthia Fleury adapte pour la scène l'un de ses essais philosophiques, « La Fin du courage », paru en 2010 chez Fayard. Votre critique endiablée Nos visiteurs sont impatients de vous lire! Si vous êtes l'auteur, le metteur en scène, un acteur ou un proche de l'équipe de la pièce, écrivez plutôt votre avis sur les sites de vente de billets. Ils seront ravis de le mettre en avant. Les avis de la rédaction
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Par Laura B. · Publié le 3 décembre 2019 à 14h03 Du 17 au 21 décembre 2019, la Scala accueille la lecture de "La Fin du Courage", texte de Cynthia Fleury, par Isabelle Adjani et Laure Calamy. La Scala, le récent théâtre du boulevard de Strasbourg (juste en face du théâtre Antoine et du théâtre Libre) qui en est à sa deuxième saison, accueille, du 17 au 21 décembre 2019 à 21h, une lecture de " La Fin du Courage " par Isabelle Adjani et Laure Calamy. " La Fin du Courage ", et même " La Fin du courage: la reconquête d'une vertu démocratique " de son titre intégral, est un essai philosophique publié en 2010 par Cynthia Fleury. La philosophe en signe l' adaptation théâtrale dans laquelle Isabelle Adjani interprète une philosophe auteure d'un essai sur le courage que souhaite interviewer une journaliste de télé, jouée par Laure Calamy. A travers 4 actes et donc 4 situations différentes - au domicile de l'auteure, sur le plateau télé, au bureau universitaire et à la montagne - ces deux femmes se rencontrent, se jaugent, s'interpellent sur leurs failles, leurs manquements, leurs volontés de continuer coûte que coûte...
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La philosophe s'en veut sans doute de l'avoir sous-estimer. Toujours est-il que les voilà toutes les deux sur un flanc d'une montage: la philosophe y fait l'expérience de la peur, la journaliste la joie d'être là avec quelqu'un qu'elle admire, qui compte énormément pour elle et qu'elle a su convaincre de l'accompagner, ce qui constitue une prouesse, et qui sera peut-être bientôt... son amie. Au-delà des péripéties contenues dans "La Fin du courage", le spectateur comprend in fine que les deux femmes théoriquement antagonistes n'en sont plus qu'une en osmose. Qu'en devenant un personnage public Cynthia Fleury est toujours un peu la femme en noir ombrageuse de ses débuts mais qu'elle est aussi devenue paradoxalement quelqu'un de plus épanouie en fréquentant le monde médiatique. Elle y a finalement plus gagné que perdu. L'idée de réunir pour ce face-à-face une "star" et une "grande comédienne" fonctionne à merveille. Isabelle Adjani s'est vraiment mise dans la peau de Cynthia Fleury jusqu'au mimétisme.
On le comprend: écrivant ici une version théâtralisée de son essai, Cynthia Fleury en assume la part de fiction, la recherche d'effets comiques comme les leviers romanesques. Cela au risque de procédés parfois convenus ou faciles. Souffrant de longueurs, le texte s'enferre dans un propos un brin mièvre et dans des dialogues didactiques, que la présence des deux comédiennes ne parvient pas à faire oublier. Quant à l'entre-deux entre lecture et mise en scène, il dessert en l'état plus qu'il ne soutient le propos. Les deux actrices jouent actuellement encore chacune d'un côté, et leurs tentatives de répondre aux propositions de mise en scène le texte en main donnent un sentiment d'une forme inaboutie. Ce que l'on retiendra de ces parcours intimes sont l'interprétation émouvante et juste de Laure Calamy. Là où Isabelle Adjani campe une Nicole-Jeanne Bastide hermétique et froide, encore trop distante et engoncée dans son costume pour révéler un personnage convaincant, Laure Calamy s'engage sans aucune mesure.
Elle retrouvera Olivier Py à plusieurs reprises sur scène dans Orlando ou l'impatience, Les Parisiens et travaillera également avec la metteure en scène Pauline Bureau sur la création collective Modèles. En 2018, elle obtient le Molière de la comédienne pour son interprétation dans la pièce Le Jeu de l'amour et du hasard mise en scène par Catherine Hiegel. Au cinéma, elle multiplie les rencontres, de Guillaume Brac dans Un monde sans femme, film pour lequel elle recevra plusieurs prix, en passant par Zouzou de Blandine Lenoir. On la retrouve dans plusieurs sélections cannoises avec deux films de Justine Triet, Victoria et Sibyl, avec Ava de Léa Mysius ou encore avec Alain Guiraudie dans le film Rester vertical. On a pu la voir plus récemment dans les films de Julien Guetta Roulez Jeunesse et de Emmanuel Mouret Mademoiselle de Joncquières. Elle est actuellement à l'affiche du film de Dominik Moll Seules les Bêtes et en tournage de la saison 4 de la série Dix pour cent et de la série La Flamme de Jonathan Cohen.