La Pluie De Marc Alyn
L'enfant de lune La lune en maraude au coeur des vergers Grimpait aux pommiers en jupon d'argent; Surgirent des chiens rauques, déchaînés: La lune s'enfuit, laissant un enfant. Il vint avec nous en classe au village, Tout à fait semblable aux autres garçons Sauf cette clarté nimbant son visage Sous le feu de joie de ses cheveux blonds. Il aimait la pluie, les sources, les marbres, Tout ce qui ruisselle et ce qui reluit; Le soir il veillait très tard sous les arbres Regardant tomber lentement la nuit. Marc Alyn, poèmes | Poésiemuziketc. Vint chercher l'enfant un soir gris d'automne: Vite, il s'envola. J'entends à jamais Le bruit de son aile amie qui frissonne. Marc ALYN
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Il revient comme une chanson: « La lune en maraude au cœur des vergers ». Ainsi de la même façon que tout a commencé, tout finit. Cela appuie fortement cette pensée de Marc Alyn concernant la similitude et le rapprochement qu'il existe entre le commencement et la fin. D'ailleurs à cette idée vients'ajouter deux symboles qui la renforcent d'autant plus. La pluie de marc alyn martin. En effet, dans la première strophe, la lune grimpe sur un pommier, si nous faisons référence au code culturel chrétien, de la « Bible », de l'histoire d'Adam et Eve, la pomme représente la vie. Par contre, dans la dernière strophe nous percevons que l'enlèvement d l'enfant se produit un « soir gris d'automne », automne symbole de la…
Le préau de bois, la maîtresse blonde, Les lilas légers qui parfumaient tant, Tout a disparu, ainsi va le monde, Et l'institutrice a les cheveux blancs. Noir des tabliers, des tableaux, de l'encre, Nous ne savions pas alors à quel deuil Votre suie songeait, tandis que les cancres Copiaient les dictées en clignant de l'oeil. Si vaste la Terre aux côtes bleuies Par les océans des cartes murales! Il me semble encore entendre le bruit De nos voix unies chantant la Morale! Poèmes en ligne - Poèmes d'auteurs - La petite école (Marc Alyn) : Oasis des artistes: Le plus beau site de poésie du web / Poésie, littérature, créations artistiques.... Parfois, quand j'écris une poésie Je sens les lilas d'alors – idée folle! Les jours sont passés, l'enfance est finie: On a démoli la petite école... Quand le poète dort, ses poèmes le veillent Allongés contre lui, chiens couleur de soleil. Quand le poète dort, ses poèmes s'envolent Pour aller se nicher dans les livres d'école. Quand le poète dort, des larmes à ses cils, La poésie lui tisse une joie, fil à fil. Quand le poète dort, ses poèmes travaillent Comme en l'ombre le vin, sous terre les semailles. Quand le poète dort, ses poèmes apprennent A vivre seuls, sans lui, que les rêves entraînent.
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« Projections de lâinconscient prenant lâapparence dâune assemblée de naines à la fois spectres et spectatrices mortes en train de naître, ou lâinverse », promises au jeu dâombres ou au théâtre de la cruauté. Les poupées exercent une véritable fascination sur Claude, le frère aîné, qui en fait des elfes légers comme des songes dâacrobates dans un mini-théâtre Le Guignol de Reims. Devenu prestidigitateur professionnel, il entraîne son petit frère, déguisé en partenaire, dans lâaventure. Poésie pour une éclipse - Charivari à l'école. Fort de cette première expérience, vêtu dâun col roulé noir et dâun blason tatoué de motifs cubistes, ce dernier déclame ses premiers poèmes devant un auditoire ébahi, ému par son extrême jeunesse et sa passion. Claude devenu Clo dâAiroll pour la scène lui donne alors le nom de Marc Alyn où se retrouve bien le poète. LâY, lettre énigmatique évoquant lâarbre, la silhouette aux bras ouverts de lâhomme en proie à lâespace, tandis que le ayn (Åil) arabe suggère la contemplation. La prononciation fautive « Aline » ayant même lâintérêt de rendre hommage à la grand-mère paternelle du poète.
Citations de Marc Alyn (340) Le Centre de Gravite de Marc Alyn Lapidaires Se mettre en marche, l'il lavé, inspiré, aspiré par l'appel d'air du verbe dans la fraîcheur du petit jour, vers l'Orient frugal et princier, sur les chemins de crête qui escaladent la lumière: cheval allongeant le cou pour boire son image au fil du fleuve. p. La pluie de marc alyn jackson. 133 Les Corps subtils Ce figuier fut un poète fusillé, ce requin se résigne à deve- nir étoile: tout change à chaque instant, l'éternité repasse en boucle les vivants, et nul ne sait quelle réalité transfigu- rée, effroyable ou sublime, surgira de ces distillations fabu- leuses, selon le cérémonial de feu et de glace des alchimistes. p. 129 La spirale escargot cosmique a mauvais genre: un je-ne- sais-quoi de cercle poussé au vice par l'abus des sinuosités perverses. p. 128 Correction, Rendons à César ce qui appartient à Alyn: Cette citation avait été attribuée à tort à Thierry Metz.
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---------------- LChabry Envoyé le: 8/9/2009 23:24 Plume de platine Inscrit le: 13/12/2006 De: Planète Terre Envois: 2150 Re: La petite école (Marc Alyn) C'est du vécu et bien exprimé le ressenti! Bravo au poète! Lchabry vauv Envoyé le: 22/9/2009 19:45 Plume de diamant Inscrit le: 8/3/2008 De: Vauvert, Gard. Envois: 17820 Re: La petite école (Marc Alyn) Merci de ce très beau poème que je ne connaissais pas... Sophie. ---------------- "Cependant c'est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C'est, peut-être, parce qu'il s'occupe d'autre chose que de soi-même. " Saint-Exupéry. "Le chemin vers le bonheur: gardez votre coeur libre de haine, votre esprit libre de tout souci.... La pluie de marc alyn lind. Envoyé le: 25/9/2009 22:12 Re: La petite école (Marc Alyn) Un très bel écrit que je ne connaissais pas et que j'aime beaucoup. Merci pour le partage et monesille Envoyé le: 7/1/2010 18:56 Plume de platine Inscrit le: 12/11/2009 De: Est-ce vraiment si important? Envois: 7118 Re: La petite école (Marc Alyn) Quel joli poème d'un auteur que je ne connait pas et que je m'en vais découvrir de ce pas.
Magazine Nouvelles Publié le 09 avril 2011 par Angèle Paoli « Poésie d'un jour Ph., PROSES DE L'INTÉRIEUR DU POÈME Quand les mots somnambules vont et viennent sur les parvis de la mémoire, dans l'intervalle, l'entre-temps, la césure éblouie, quel au-delà s'avance à leur rencontre avec sa lampe allumée en plein jour, comme l'Hermite des tarots? À peine ouverte, la fenêtre déverse en nos yeux la fraîcheur des jacinthes d'eau et l'or en fusion de soleil alchimiste. Le temps pensif, sourcilleux, fait son bourdonnement de guêpe prise au piège d'une vitre, seul à durer parmi tant d'éternités en trompe-l'œil. Sur la laisse de mer, à la frange des grands textes, les poètes cheminent, laissant la trace de leurs pas au bord de la marée phosphorescente, dans la magnificence tragique de l'espace. La phrase panoramique remonte ses filets débordant d'archipels, de galaxies, de brouillons d'univers où la mort ne constitue guère qu'une faute de frappe, tout début naissant de sa fin. De vertige en voltige, du vol plané de l'étincelle à la respiration glorieuse de la flamme, nous progressons ainsi vers les confins tremblés de la parole, dépourvus de projet, libres dans le temps circulaire, faisant halte de loin en loin en de vastes clairières.