Le Barbier De Seville Resume
Résumé: Le Barbier de Séville de Beaumarchais (1775) Beaumarchais ne se résout pas à être un simple amuseur, et, ne serait-ce que son répertoire comique, le Barbier de Séville et le Mariage de Figaro, auquel on peut joindre Tarare, il y veut faire penser autant que faire rire, ce qui n'est pas pour en diminuer la valeur ni en affaiblir la portée. Le Barbier de Sé ville, d'abord opéra-comique dans la pensée de l'auteur, garde quelque chose de sa forme première. Devenue comédie en prose, que les comédiens du théâtre des Italiens refusèrent de jouer, la pièce fut reçue aux Français, car les Mémoires avaient mis en vue l'écrivain; mais la police eut peur d'un scandale, et pendant trois années la pièce dut attendre. La représentation eut enfin lieu. Mais le Barbier avait cinq actes, on le trouva long, et l'accueil manqua de chaleur. Beaumarchais n'hésita pas: entre la première et la deuxième représentation, il fit des coupures, réduisit le spectacle à quatre actes, et, sous cette forme nouvelle, le Barbier provoqua d'unanimes applaudissements.
Resume De Barbier De Seville
Dès les premières scènes du Barbier, par la hardiesse brutale de ses réparties, nous savons à quoi nous en tenir – il servira le comte tout en le dédaignant – par sympathie et par intérêt. Il n'aura garde d'oublier, à la fin, de demander quittance de ses cent écus. Nous soupçonnons que ce serviteur indocile saura bien, plus tard, faire respecter par son maitre son indépendance, et que, si jamais la tranquillité de son ménage était compromise par un seigneur libertin, il l'en ferait repentir. C'est justement ce que nous expose le Mariage de Figaro, où tous ces personnages se retrouvent. [D'après Jules Wogue, Le théâtre comique aux XVIIe et XVIIIe siècles. Scènes choisies. 1905
Le Barbier De Séville Résumé Scène Par Scène
Quand Bartholo revient, il est trop tard pour s'opposer au fait accompli, et la police, dont le tuteur invoque la protec tion, est d'autant moins disposée à tenir tête à un grand d'Espagne, qu'il semble bien que Bartholo ait usé de violence dans sa conduite à l'égard de sa pupille. Beaumarchais proteste qu'il a voulu faire seulement un « imbroille » (imbroglio) mais à la vieille gaieté française il a joint, dit-il, « le ton léger de la plaisanterie actuelle ». Entendez qu'au lieu d'imaginer des « mots de personnages », c'est-à-dire des traits empruntés à leurs caractères, il les tire de son propre fonds, et multiplie les « mots d'auteur »: c'est de l'esprit tou jours, et du plus vif, et du plus brillant, mais de l'esprit « à côté » et d'espèce un peu inférieure. sujet était banal et ressassé; une jeune fille, aimée de son tuteur qui en veut à la fois à sa personne et à ses biens, aimée aussi d'un jeune seigneur, résiste victorieusement à l'amour sénile, grâce à l'adresse d'un ingénieux complice.
Le retour de Bazile affole les deux camps, pour des raisons différentes. ] Le Comte et son ancien valet parviennent à pénétrer comme convenu par la jalousie. Lindor s'explique auprès de sa belle et dissipe le malentendu en révélant sa véritable identité. Rassérénée, Rosine tombe dans ses bras. Figaro constate que l'échelle a été retirée pour empêcher leur fuite. Heureusement, l'arrivée du notaire, venu présider à l'union du docteur et de sa pupille, règle tout. Le Comte achète grassement la signature de Bazile, qui sert de témoin au mariage aussitôt célébré. ] Dans cette rue sévillane, Lindor rencontre Figaro, son ancien valet. Il lui raconte comment, après maintes péripéties, il se retrouve maintenant locataire, apothicaire et barbier du barbon jaloux. A son tour, le Comte lui avoue son amour pour Rosine, qu'il a rencontrée au Prado puis cherchée ardemment durant six mois. Ce valet débrouillard et rusé, déjà introduit dans la maison, va se mettre au service de son ancien maître pour favoriser ses amours.