Le Pouvoir Des Fables Commentaire
Après la chute de Fouquet son protecteur, le fabuliste se consacre à une critique de la société de son époque à travers ses fables. Ainsi, celles-ci renferment les observations qu'il en fait, mettant généralement en scène des animaux: la satire des hommes se fait le plus souvent par l'intermédiaire d'un bestiaire allégorique. Les Fables puisent leurs sources chez les auteurs antiques, notamment Esope, que le fabuliste adapte à sa propre époque. Leur message reste toujours universel et atemporel. Dans « Le Pouvoir des Fables », on assiste au discours d'un orateur. Celui-ci cherche à mettre en garde le peuple d'Athènes du péril qui le menace. Voyant qu'une stratégie argumentative directe n'émeut pas son public, il a recours à la fable pour appuyer son point de vue. Comment cette fable démontre-t-elle l'efficacité de l'apologue? Nous montrerons que pour faire l'éloge de la fable, l'auteur prend soin tout d'abord d'organiser son récit selon un schéma narratif efficace. Nous étudierons, dans un second temps, la mise en abîme subtile qui est au cœur de cette démonstration.
Le Pouvoir Des Fables Commentaire Le
La simplicité permet une compréhension plus facile. [... ] [... ] Il est particulièrement connu pour ses Fables, publiées en 1693. Elles mettent en scène des animaux ou des hommes et reflètent la vie sociale et politique. La fable étudiée est intitulée Le pouvoir des fables Comme son titre l'indique, celle-ci illustre l'utilité et l'efficacité des fables, qui sont plus séduisantes que les discours sérieux. - Lecture - Problématique - Annonce de plan I. Deux récits emboités: la mise en abîme La fable contient deux récits emboités, qui permettent de présenter deux méthodes de discours: le discours sérieux et le discours plaisant. ] Histoire présentée comme une histoire vraie. Un discours rhétorique Le discours de l'orateur se caractérise par sa violence, sa puissance art tyrannique + il parla fortement 4). Utilisation de la rhétorique notamment par le recours aux figures de style comme la prosopopée il fit parler les morts 9). L'échec du discours Inefficacité de ce discours montrée par des phrases courtes.
Un éloge du pouvoir politique de la fable III. Unéloge de la sagesse humaine I. Un éloge de l'argumentation indirecte de la fable Dès le début de la fable, dans l'extrait qui précède celui que nous étudions, le fabuliste crée une polémique avec d'un côté ceux qui critiquent la fable: « Peut-elle s'abaisser à des contes vulgaires? » v. 2, et de l'autre ceux qui la défendent. Le plaidoyer est aussi bien visible dans cette partie quedans la narration (= extrait étudié). La seconde partie de la fable, à laquelle nous allons nous intéresser est une mise en abîme qui constitue l'art poétique. Les deux premiers vers permettent de situer l'action dans le temps, dans un lieu et à camper les personnages. « Athènes » est une synecdoque du peuple, le représente. Du v. 1 à 17 presque que des alexandrins, seulement deux octosyllabes. Eneffet l'alexandrin exprime la majesté, l'explication. « Un air tyrannique » v. 3 et le discours aride de l'orateur a pour conséquence « on ne l'écoutait pas » v. 6. On voit v. 9 une énumération de verbes au passé simple « Il fit parler les morts, tonna, dit ce qu'il put » qui marquent la défaite qui continue au v. 10 avec « personne ne s'émut » qui renvoie à « on ne l'écoutait pas » v. Cesverbes montrent bien l'échec de l'orateur, lui même souligné par la présence de l'imparfait avec « ne daignait » v. 12, « tous regardaient » v. 13 qui montrent combien le peuple est dénué de réaction, n'es pas captivé.