Jeunesse Sans Dieu - Ödön Von Horváth - Acheter Occasion - Novembre 1988
Jeunesse sans dieu Auteur Ödön von Horváth Pays Hongrie Genre Roman Version originale Langue allemand Titre Jugend ohne Gott Lieu de parution Amsterdam Date de parution 1937 Version française Traducteur Rémy Lambrechts Éditeur Christian Bourgois Éditeur Paris 1988 Nombre de pages 200 ISBN 2267005778 modifier Jeunesse sans dieu est le troisième roman de l'écrivain austro-hongrois Ödön von Horváth paru en allemand en 1937. En 1938, le livre est placé sur la liste des auteurs interdits par le régime national-socialiste. Résumé [ modifier | modifier le code] Dans l' Allemagne nazie des années 1930, un enseignant en géographie corrige les travaux de ses élèves, une classe de garçons de quatorze ans environ. Il les nomme tous par la première lettre de leur nom de famille et, ainsi, note que l'élève N écrit des propos racistes à l'égard des nègres (terme utilisé pendant tout le roman), préjugés qu'il a déjà souvent entendus à la radio ces derniers temps et qui lui font peur. Cela lui rappelle qu'il a perdu la foi à cause des horreurs de la Première Guerre mondiale.
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Jeunesse Sans Dieu Résumé Par Chapitre 3
A lire sans plus tarder, les chapitres sont très courts (le plus long fait 9 pages! ) et l'histoire vaut le détour. La réflexion sur Dieu peut en irriter certains, cependant en cette période troublée de l'histoire cela offre une clé de lecture pour la pensée de l'époque. Bref, à lire d'urgence! + Lire la suite Commenter J'apprécie 16 0 Cela change du style des vieux emmerdeurs. La jeunesse sans Dieu libère aussi des idéaux littéraires qui ne plaisent qu'aux esthètes, c'est-à-dire, à ceux qui n'aiment pas l'humain qui se cache parfois derrière l'écrivain. Il y avait un temps où on pouvait encore trouver une raison à son malheur: j'ai perdu Dieu. Il faudrait aujourd'hui essayer de retrouver ce temps. Mais c'est tellement perdu qu'on ne sait plus. Comme disait Lucius Vorenus: vous avez une maladie de l'âme. Fin du bavardage et des mascarades. C'est ainsi que l'écriture d'Horvath accompagne l'histoire de son révolté tranquille avec des phrases courtes, nerveuses, qui ne perdent pas leur temps à enjoliver.
Jeunesse Sans Dieu Résumé Par Chapitre 1
Z., principal suspect, avoue le meurtre de son camarade et est emprisonné avec Ève. Le procès de ce meurtre débute quelques temps plus tard. Mais des éléments semblent accuser une tierce personne... Ève est alors accusée. Le professeur, obsédée par la jeune fille, va tenter de la sauver. Aidé de B., il accuse l'étrange élève T. qui finira par se suicider en avouant le meurtre de N. imprimer en PDF - Télécharger en PDF Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés Déjà abonné, Je suis abonné(e) – Voir un exemple Je m'abonne Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé. Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.
Jeunesse Sans Dieu Résumé Par Chapitre La
L'enseignant n'est pas suspendu de ses fonctions à l'école secondaire et il doit même accompagner à la campagne sa classe au cours d'un camp de vacances à Pâques, commandé par un vieil adjudant. Toutes les écoles doivent le faire en Allemagne à cette époque et cela sert de quasi préparation militaire. Les garçons apprennent à tirer, à marcher et — surtout — à obéir. L'enseignant, que ses élèves nomment « Monsieur le professeur », fait la connaissance d'un curé dans le village voisin, avec qui il a des discussions religieuses et philosophiques. Un appareil de photo est volé au camp. Dans son enquête, le professeur observe que l'élève Z a des contacts avec une bande mystérieuse de jeunes voleurs (l'enseignant le sait car il les a surpris un autre jour en train de voler une vieille dame aveugle), dont une jeune fille. Z a reçu une lettre d'un des voleurs et le professeur pense qu'il va devoir la lire aussi. L'élève Z et l'élève N, qui dorment dans la même tente, se chamaillent. Le professeur apprend ainsi que Z tient un journal, ce qui le rend encore plus curieux.
Le lendemain, en distribuant les copies, il commente à l'élève N que « les nègres sont aussi des hommes. » Le lendemain, le père de N, un artisan, vient manifester sa désapprobation, car défendre les nègres, « c'est du sabotage contre la patrie! » Le directeur de l'établissement le remet à l'ordre également quelques jours plus tard, parce que tous doivent s'adapter aux circonstances politiques du moment. La classe de l'enseignant signe même une pétition contre lui: ils ne veulent plus recevoir son enseignement. L'enseignant sort un soir pour noyer ses problèmes dans l' alcool et rencontre un ancien collègue surnommé Jules César, de bon conseil en général. Ils causent de l'évolution présente de la société et Jules César mentionne l'avènement de l' Ère des Poissons, que l' âme de l'homme sera bientôt immobile comme le visage d'un poisson. L'élève W meurt d'une pneumonie et, aux funérailles, l'enseignant remarque la présence de l'élève T et, surtout, son regard vide, comme celui d'un poisson.
Il se fait annonciateur de jours froids, de la damnation d'un peuple, de la quête de rédemption d'un homme. Ni l'époque ni le pays ni la doctrine nazie ne sont nommés explicitement, le lecteur sait – par l'intervention de personnages secondaires plus âgés que le narrateur y faisant référence en précisant qu'ils sont de la génération l'ayant vécue – que les faits se déroulent environ une dizaine d'années après la Grande Guerre. Amère et cruelle lucidité dans ce roman rédigé en monologue rythmé par des chapitres courts, une narration particulière tant sont prégnantes les angoisses et les questions du narrateur: l'écriture, exigeante et incisive, néanmoins parfaitement limpide, parvient à rendre le paradoxe entre cette acuité, ce réalisme social et la forme de démence dans laquelle ces scènes, ces dialogues, semblent entraîner parfois le narrateur. Mais cette folie n'est pas la sienne. C'est en cela que son enquête sur l'assassinat de l'élève durant un camp de plein air ( d'entraînement militaire), ses choix de vérité, se font quête.