5 Technologies Qui Vont Révolutionner L’univers Du Btp
En contrepartie, l'autocicatrisation intrinsèque tend à être moins efficace, car la restauration des liaisons chimiques exige une grande proximité. Deuxième inconvénient: il faut généralement chauffer la zone sinistrée pour rétablir les liaisons. Enfin, ce type de matériau demeure généralement mou et caoutchouteux, ce qui limite ses applications. Intéressé par ce que vous venez de lire?
Beton Auto Réparant Coupon
Et c'est de là qu'est née la start-up Basilisk. L'entité fait par ailleurs partie du programme LH Accelerator. Pour permettre au béton de combler lui-même ses fissures, Hendrik Marius Jonkers a fait appel à une ressource naturelle et biosourcée: les bactéries. Ces dernières peuvent se trouver dans la nature, en particulier dans la pierre volcanique. Un additif respectueux de l'homme et l'environnement La solution de Basilisk se présente sous la forme d'un additif qui se mélange à la formulation du béton. Il se compose de particules qui contiennent des bactéries dormantes et des nutriments pour celles-ci. Beton auto réparant deals. Lorsque des fissures se forment dans le béton, il suffit que les bactéries soient en contact de l'eau pour se "réveiller". En se nourrissant des nutriments présents dans la solution de Basilisk, elles vont combler les fissures, en créant du calcaire. La start-up estime que les fissures peuvent se remplir ainsi en 3 semaines. Peu importe leur longueur, mais pour une largeur allant jusqu'à 0, 8 mm.
Mais Henk Jonkers a mis au point une toute nouvelle façon d'allonger la durée de vie du béton. "Nous avons inventé le bioconcrete, qui est un béton qui se guérit à l'aide de bactéries, " dit-il. Le bioconcrete, ou "bio béton" est mélangé exactement comme du béton ordinaire, mais avec un ingrédient supplémentaire: "l'agent de guérison". Il demeure intact au cours du mélange, et ne se dissout et ne devient actif que lorsque le béton se fissure et l'eau pénètre à l'intérieur. Beton auto réparant en. L'idée lui est venue quand un technologue du béton lui a demandé s'il serait possible d'utiliser des bactéries pour créer du béton auto-cicatrisant. Il a fallu trois ans à Henk Jonkers pour résoudre le problème, mais il y avait des difficultés délicates à surmonter. "Vous avez besoin de bactéries pouvant survivre dans l'environnement hostile du béton", explique Jonkers. "C'est un matériau semblable à la pierre, de type roche, et donc très sec. " La bactérie doit rester inactive pendant plusieurs années jusqu'à qu'une fissure se présente et que l'eau "réveille" la bactérie.