Le Cafard Hérétique
Revue d'expression littéraire déclarée, sans sujet ni genre de prédilection, sans même un thème autour duquel rallier les talents, jeunes ou confirmés, proposant des textes en version originale (OK, la traduction française est donnée en vis-à-vis, mais quand même! ) et le portrait de deux maisons d'édition indépendantes, dont l'une de poésie, essentiellement. Richement illustré (photos, dessins, tableaux), ce dernier numéro fait aussi la part belle aux textes longs. De moins en moins brouillon, de moins en moins trash, de plus en plus sélectif et soigné dans le verbe autant que dans la mise en forme, Le Cafard hérétique prend toujours aux tripes. Et c'est très bien comme ça. Photo de couverture + photos intérieures:lachaisetriste Illustrations intérieures: Michel Lascault Tableaux reproduits: Jean-Pierre de Sélys Caractéristiques techniques NUMERIQUE Éditeur(s) Editions Lunatique Auteur(s) Parution 13/10/2017 Nb. de pages 140 Contenu ePub + Mobi/Kindle EAN13 9791094318065 Avantages Livraison à partir de 0, 01 € en France métropolitaine Paiement en ligne SÉCURISÉ Livraison dans le monde Retour sous 15 jours + d' un million et demi de livres disponibles
Le Cafard Hérétique Francais
Brief content visible, double tap to read full content. Full content visible, double tap to read brief content. Mike Kasprzak, né en 1983, est un écrivain français, auteur de nouvelles et poèmes. Il a été un des fondateurs de la revue Cohues et dirige actuellement la revue d'expression littéraire Le Cafard Hérétique. Désirant promouvoir une littérature marginale et agressive, Mike Kasprzak fonde avec deux autres auteurs la revue numérique de Littérature Alternative, Cohues, qui publie nouvelles, poèmes et arts plastiques. Il participe ensuite à la revue Nerval, dirigée par François Bon, en publiant deux nouvelles. En septembre 2013 est publié son premier recueil aux éditions La Matière Noire, Boulot, ivresse et autre bizarreries. Il décide ensuite de lancer de manière autonome, une nouvelle revue papier, Le Cafard Hérétique. La ligne éditoriale de cette revue reste conforme à la littérature privilégiée de Mike Kasprzak "du lourd, du dérangeant, du vif, de l'incisif". Il y publie des auteurs tels quel Régis Clinquart, Léonel Houssam ou encore Jacques Cauda.
Le Cafard Hérétiques
Revue d'expression littéraire LE CAFARD HERETIQUE est une revue d'expression littéraire née sous l'impulsion énergique de Mike Kasprzak. En 2015, Le Cafard est repris par les éditions Lunatique, pour le meilleur et pour le lire. LE CAFARD HERETIQUE est une revue papier trimestrielle avec que du texte, du lourd, du dérangeant, du vif, de l'incisif. Nouvelles, poèmes, pamphlets, et tout ce qui est possible. Aucune limite. Une ligne éditoriale ouverte. Tous les formats d'écriture sont acceptés, pourvu que ce soit du lourd, du dérangeant, du vif, de l'incisif. De l'hérétique!
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Quatorze auteurs se sont donné les mots qui répondent aux animaux, textes courts, de la nouvelle au poème, d'une sombre tonalité répondant aux noirceurs des bêtes. Premier d'entre eux, « Énergie du désespoir » de Michel Antoine Chappuis, suivi d'un « Aigle du Caucase, matin » éclaboussant de sang, d'Antonin Crenn. Plus loin des « Archétypes » proposés par Angèle Casanova s'inspirent de la mer comme bain primordial, et transcrivent les mythes comme textes originels, transformant ces personnages en acteurs de nos vies modernes. Ou nos acteurs en personnages de tragédies antiques. « La Mouche » de Perrine Le Querrec se termine par « Le furieux bourdonnement de la mouche giclure d'encre lourde », annoncerait presque « Encrez dans la danse » où Alexandre Nicolas décrit de noirs diptères. Entretemps du même auteur, l'apparition soudaine d'êtres humains et de ces jambes évoquées, solaires, semblent hors de propos. Puis de petits oiseaux, pages douces précèdent des « Retrouvailles » cocasses. Répit?
Qui se cache derrière les six poignantes « Chiennes de vie », cruelles mais où la vie s'accroche malgré les trajectoires dévastées, illustrées de ces femelles mal aimables et grimaçantes, couchantes ou menaçantes. Ou sont-ils plusieurs à conter ces désespoirs? Vanessa Kientz, Bruno Lus, Yan Kouton (cinq textes), Julien Boutreux, Réginald Cornier (en cinq pages, « Le petit chat est mort », les adieux au chat, au père, à l'enfance. La maison se referme. ), Thibault Marthouret (trois textes) égrènent bestioles, rapace, araignées, chat, chien de garde, une « chose dans la boîte », chien encore et puis guêpes, et grenouilles pour finir. A noter, quelques pages en fin de revue présentent une maison d'édition: il s'agit ici de Qupé éditions, créées en 2016 à Paris et qui ont sorti près d'une vingtaine de titres. Puis encore un lapin, des lièvres… mais pas de raton-laveur. J'ai gardé pour finir la contribution la plus courte mais violente, émanant de guêpes sombres dessus les nénuphars, texte et image contenus dans la page 45 (sur 144), évocation d'un meurtre calme comme l'eau qui dort (le résumé d'un film?