Poème Aux Feuillantines De Victor Hugo
Cet homme, que voici lugubre, était joyeux. Mille éblouissements émerveillaient ses yeux. Printemps! en ce jardin abondaient les pervenches, Les roses, et des tas de pâquerettes blanches Qui toutes semblaient rire au soleil se chauffant, Et lui-même était fleur, puisqu'il était enfant. Victor Hugo
Poème Aux Feuillantines De Victor Hugo Sur L Amour
L'oiseau des cieux représente le Saint-Esprit, qui frappe comme le tonnerre (étonner) les enfants Hugo. Ils reçoivent le baptême du Saint-Esprit qui leur a été mentionné auparavant mais jusqu'alors ils ne le ressentaient pas. "Bonheur", "délire", "Riant" et "joyeux" sont les signes du baptême du Saint-Esprit. (Jean 15: "Je vous ai dit ceci pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite"). L'allitération en [s] souligne la douceur de Dieu: «Tels des enfants, s'ils ont pris un oiseau des cieux, S'appellent en riant et s'étonnent, joyeux, De sentir dans leur main la douceur de ses plumes. » Ce poème est écrit en alexandrins, vers noble pour traiter d'un thème noble qui est la foi. Poème aux feuillantines de victor hugo boss. C'est un poème de la Genèse (récit des origines, critique génétique à la façon de Gérard Genette) de l'écriture de Hugo (comment il est devenu un écrivain inspiré: romantisme messianique). Ce poème raconte la Pentecôte de Victor Hugo: son baptême dans le Saint-Esprit avec ses frères.
(extrait) Enfants, beaux fronts naïfs penchés autour de moi, Bouches aux dents d'émail disant toujours: Pourquoi? Vous qui, m'interrogeant sur plus d'un grand problème, Voulez de chaque chose, obscure pour moi-même, Connaître le vrai sens et le mot décisif, Et qui touchez à tout dans mon esprit pensif; - Si bien que, vous partis, enfants, souvent je passe Des heures, fort maussade, à remettre à leur place Au fond de mon cerveau mes plans, mes visions, Mes sujets éternels de méditations, Dieu, l'homme, l'avenir, la raison, la démence, Mes systèmes, tas sombre, échafaudage immense, Dérangés tout à coup, sans tort de votre part, Par une question d'enfant, faite au hasard! - Puisqu'enfin vous voilà sondant mes destinées, Et que vous me parlez de mes jeunes années, De mes premiers instincts, de mon premier espoir, Ecoutez, doux amis, qui voulez tout savoir! Poème aux feuillantines de victor hugo sur l amour. J'eus dans ma blonde enfance, hélas! trop éphémère, Trois maîtres: - un jardin, un vieux prêtre et ma mère. Le jardin était grand, profond, mystérieux, Fermé par de hauts murs aux regards curieux, Semé de fleurs s'ouvrant ainsi que les paupières, Et d'insectes vermeils qui couraient sur les pierres; Plein de bourdonnements et de confuses voix; Au milieu, presque un champ, dans le fond, presque un bois.