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Et que dire des titres des oeuvres? "Fragments d'une étonnante origine", "Le temps du rêve austral", "Dernière lueur de l'aube", "Malstrom identitaire", "Hymne à l'existence", "Réminiscence", "Alchimie du hasard", "Aux marges du dicible"... Oui Guy Paul Chauder invite au voyage, voyage dans le temps et l'espace... ------- Une exposition à découvrir et à savourer sans modération jusqu'au 31 janvier 2015.
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Il est de ceux qui pensent qu'on ne vit qu'à travers les autres, et en Corse il a retrouvé cet écho qui se manifeste par une amitié profonde, un lien très fort. Différentes personnalités ont pris la plume pour commenter le fabuleux travail de Guy Paul Chauder, parmi lesquelles on peut citer: Rachid Koraichi, Etel Adnan, Anne Meistersheim, Marie-Jean Vinciguerra, Jean Sordini, Alain Di Meglio, le Dr Edmond Simeoni, Jean Baggioni, Jacques Fusina, tous unanimes à saluer le talent de l'artiste et la grande force de ses oeuvres. " Nous connaissons ses palimpsestes où des transparences opaques et hantées révèlent toute l'énergie enfermée dans le cadre. Le feu et la force, l'incandescence et le mouvement de ses rouges. Mais aussi la densité inouïe d'une histoire-sédiment qui dépose, qui précipite, encore et encore, dans ses gris, dans ses terres brûlées, jusqu'au noir. Depuis longtemps déjà - depuis toujours? - Chauder travaille sur la trace. La superposition des traces. Les traces aussi comme signes d'écriture.
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Ce moment de la marche où la lumière a gravi toute la gamme du bleu au bleu-gris… du rouge à l'or... avant qu'un peintre s'en empare, qu'un voyageur s'arrête, qu'un guerrier lui donne sa foi, qu'un poète rêve de la suivre".
La terre leur tient compagnie. Ils la célèbrent avec leurs doigts... Moi, j'aime leur silence, celui où se signale la vie de l'âme… Un silence comme une parole juste ou comme la chaleur d'un feu de bois. Là, je retrouve ce contentement enfantin, cette vraie joie que me donnaient les êtres chers de mon enfance… ce "marchand de couleurs" où j'achetais mes crayons... Un bonheur qui vous met les larmes aux yeux… La cadence des gestes du peintre me rappelle ces mots de F. LEFEVRE: "On continue d'accomplir ces gestes que demain la fureur du monde vous confisquera, car notre société n'aime ni l'amour, ni la lenteur, ni le silence.... ni la gratuité. " Dans un monde criblé de cratères, lui, comme un voyageur silencieux, suit le chemin d'une longue douceur, de cette rivière qui se coule en lui... Une couleur lui vient comme un mot nous vient... Il continue, lentement, comme s'il se tenait loin des lieux menacés, comme un coeur aérien ESPERANT assurer une éternité à tout... Depuis, je cherche ce mot à lui dire, ce mot qu'il n'oubliera pas...