Des Cannibales, Des Coches, Essais - Michel De Montaigne (1580)
Sa générosité est vaine, puisque ses biens proviennent des autres. Les dépenses inutiles devraient être proscrites, les souverains ayant trop tendance à donner des réceptions somptueuses. Troisième étape Cet ultime chapitre revient sur la conquête du Nouveau Monde et les peuples qui y vivent. Montaigne fustige les visées coloniales de l'Europe conquérante. Il décrit ces nouvelles contrées comme des régions magnifiques, peuplées d'hommes et de femmes courageux. Les villes de Cuzco et Mexico sont citées en exemple de civilisations somptueuses, à la fois par leur environnement naturel et la culture manuelle de leurs habitants. Ces peuples se sont vaillamment battus, avec leurs maigres moyens, contre les armées européennes lourdement équipées et décidées à contraindre ces populations autochtones notamment en leur imposant leur religion. L'auteur condamne les conquêtes coloniales et pense qu'il aurait été important d'échanger avec ces étrangers. En conclusion du résumé des 2 chapitres des Essais de Montaigne Les deux chapitres "Des cannibales" et "Des coches" sont à la fois la découverte du Nouveau Monde, c'est-à-dire du continent américain, et la critique radicale de la puissance européenne qui impose aux autres ses méthodes brutales pour les assujettir à sa volonté.
Résumé Des Cannibales Et Des Coches Video
"Des cannibales" et "Des coches": une critique du colonialisme L'Europe à la croisée des chemins Si l'on entend effectuer un résumé de "Des cannibales" et "Des coches", il faut évoquer l'Europe des découvreurs, c'est-à-dire celle des voyages qui ambitionne grâce aux progrès techniques et de la navigation d'emmener des expéditions par le Monde pour découvrir de nouveaux lieux et repousser des horizons déjà connus. Les grands navigateurs des 15ème et 16ème siècles – Christophe Colomb, Magellan, Vasco de Gamma, ou Dias… – s'engagent donc dans de longs trajets qui aboutiront à des conquêtes meurtrières, prélude des projets colonisateurs de l'Europe et source d'enrichissement du vieux Continent. En grand humaniste, Montaigne interroge donc dans "Des cannibales" et "Des coches" la nature humaine de ses compatriotes « civilisés », relativement à celle des peuples « sauvages », à l'époque de la constitution des futurs grands empires. Des cannibales, un essai de Montaigne Ecrit en 1580, les livres I et II intitulés Des Cannibales propose une comparaison entre deux Mondes: l'Ancien et le Nouveau c'est-à-dire respectivement la société européenne et celle des Indiens.
Résumé Des Cannibales Et Des Coches Le
Auteur principal: Michel de Montaigne Merci de patientier
On est loin du mythe du bon sauvage de notre Jean-Jacques, idéaliste et un peu naïf, qui donnait envie à qui le lirait de "marcher à quatre pattes", disait cette peste de Voltaire. La sagesse, la culture, le raffinement des civilisations amérindiennes ne le laissaient en rien à leur courage, ni à leur droiture. Culturellement et moralement, ils éclipsaient largement leurs futurs vainqueurs. Ce sont seulement la poudre et les balles qui ont prouvé leur "supériorité" sur ce nouveau monde à qui nous n'avons pas laissé la moindre chance de revigorer notre vieux monde perclus et corrompu. S'en suivra un déséquilibre que nous n'en finirons pas de déplorer. mais il sera trop tard: le mal sera fait, nous dit en substance Montaigne. La fin des "Coches" - quand, sous les coups de feu des conquistadores, s'effondre au sol le "coche" humain des guerriers portant sur leurs épaules, en pleine bataille de Cusco, leur dernier roi, je n'ai jamais pu la lire à haute voix: ma voix s'étrangle. D'émotion, d'indignation.