Poésie L Été
Punk et « despentesque ». LIRE AUSSI: Faut-il panthéoniser Arthur Rimbaud et Paul Verlaine?...
Poésie L'été 2012
« Quand on regarde la programmation de cette année, du côté des poètes invités, que ce soit des poètes franco-canadiens, des poètes québécois, montréalais ou français, il y a une diversité incroyable, tant générationnelle que culturelle », fait remarquer fièrement Noémie Perreault. « Tout ça s'est fait naturellement, on n'avait pas de tableau de programmation avec des cases, enchaîne sa collègue. On n'aime pas les cases, on aime les faire exploser! Poésie l'été ce1. On veut non seulement que différentes voix se rencontrent, on veut aussi différents genres de poésie. Comme ça, on peut s'adapter à différents publics. Avec les années, la poésie classique et lyrique qu'on apprend à l'école est devenue un peu vieillotte, un peu plate et inaccessible parce que les mots sont loin de notre quotidien. On veut juste dire aux gens qui n'ont pas encore rencontré une poésie qui les touchent que ça ne se peut pas, ne pas aimer la poésie. » Solidement ancrées dans le présent, et le regard résolument tourné vers l'avenir, la directrice administrative et la directrice artistique ont bien l'intention de continuer à faire rayonner la poésie à Montréal et à l'international, avec la Maison de la poésie de Montréal, OBNL qui produit le FPM.
Devenu écrivain et poète, il puise dans le judaïsme l'essentiel de son inspiration car « parler c'est donner ». Pour lui, « le rôle véritable d'un poète rejoint, en un sens, celui du prophète dans l'Israël antique » ou encore: « Je suis un écrivain juif de langue française ». Vaour : humour et poésie pour le final du festival de l’été - ladepeche.fr. Il a notamment pour amis Gershom Sholem, Martin Buber, André Neher, André Chouraqui, Henri Atlan et Stéphane Mosès. Au fil des pages de cette passionnante Étude, on découvre une comparaison intéressante entre Claude Vigée et Edmond Jabès, un choix de poèmes de Vigée dont « L'amandier de Jérusalem » et des extraits de « L'été indien » « À chaque essor du jour mes paupières s'envolent, les grives font leur nid dans mes moindres paroles, une étoile palpite au bout de mes dix doigts ». Dans « Le buisson ardent », Claude Vigée raconte son enfance dans le quartier de la Grand rue à Bischwiller, les relations avec les voisins et amis, la famille Bohler. « Pour moi, la demeure des Bohler fut longtemps un second foyer ». C'est là que le petit Juif alsacien apprit à célébrer Noël.