Rue Du Crucifix, 31000 Toulouse - Compareagences
Au XVIIe siècle, François de Lanusse possédait un château et des terres à Croix-Daurade. Il figure même dans la liste des Capitouls de Toulouse. > LIRE AUSSI: Toulouse. Le chemin de Lanusse est désormais célèbre jusqu'au Canada Vidéos: en ce moment sur Actu 4. Rue de la Boule Ceux qui fréquentent la place Saint-Pierre empruntent cette rue pour rejoindre le canal de Brienne. La rue de la Boule est baptisée ainsi depuis le XVIIIe siècle, apprend-on dans le Dictionnaire des rues de Toulouse. En revanche, difficile d'obtenir une explication sur l'origine du nom, à moins de perdre la boule… 5. Chemin de la Levrette Les Toulousains ayant pour livre de chevet celui du Kamasutra vont être déçus. En Langue d'oc, le chemin de la Levrette fait uniquement référence au petit du lièvre. Ce chemin est situé près du lac de Sesquières. À Toulouse, un grand nombre de rues portent le nom d'animaux: rue des Abeilles, rue des 3 Renards, rue des Biches, rue des Daims, rue des Oiseaux, rue des Pelicans, rue du Poisson, rue des Cigales, rue des Flamants, rue des Mouettes, rue de l'Hirondelle, rue de la Fourmi, rue des 3 Pigeons, rue des Bouquetins, rue du Colibri, rue des Moutons, rue des Libellules, rue des Canaris, rue de l'Écureuil, Patte-d'Oie… Pour la station de métro La Vache, il existait vraisemblablement une métairie dans le quartier.
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Publié le 06/11/2002 à 00:00 -Avec la rue du Crucifix, nous voici revenus dans le lacis de venelles au caractère médiéval, pratiquement encore intact de nos jours, autour duquel se développa le faubourg Saint-Cyprien. La rue du Crucifix qui doit son appellation à la présence, jadis, sur la façade de la maison portant le numéro deux, d'une croix représentant la crucifixion de Jésus-Christ, existait bien avant le XV e siècle, alors que Saint-Cyprien n'était alors que San-Subra. Au XVII e siècle, on l'appelait rue des Tripiers, sans doute en raison de l'établissement sur la rive gauche des représentants d'une corporation qui émigrèrent plus tard vers les Abattoirs. Après avoir été une éphémère « rue Loyauté » sur le tableau révolutionnaire du 6 floréal an II, elle reprend sa désignation dernière de rue du Crucifix, à partir de 1840. Elle relie toujours la rue Viguerie qui longe les bâtiments de l'Hôtel-Dieu, à la rue des Novarts qui, elle, s'enfonce dans le populaire Saint-Cyprien. L'opulente façade en pierre de la Renaissance, dans une ville réputée pour sa brique, ne pouvait laisser indifférent le visiteur de Toulouse.
En 1914, on voulut y mettre fin en l'appelant rue Parant. Mais Dieu l'emporta… Dans la même veine, on peut citer la rue des prêtres, dans le quartier des Carmes, dont le nom vient d'une maison appartenant au clergé de la Dalbade. À proximité du faubourg Bonnefoy, la rue de la Vierge a été baptisée ainsi car une statue de la Vierge était située au fond de l'allée. Toulouse compte aussi la rue de la Providence, la rue de la Sainte Famille, la rue de Sainte Mère Église, la rue des Anges, la rue de l'Espérance, la rue du Crucifix… 9. Rue de la Hache Considérée comme une voie privée, un habitant en fit condamner l'accès en 1632 par une porte à l'angle de la rue du Castel dont on voit encore les fonds des deux côtés. N'ayant pas d'issue, elle fut longtemps négligée, et vers 1920 encore, nul éclairage n'y était prévu, rappelle Pierre Salies, dans son Dictionnaire des rues de Toulouse. À la Révolution, elle devient la rue de la Hache. On ne veut pas savoir pourquoi! D'autant que la rue de l'Homme Armé, également dans le quartier des Carmes, n'est pas loin… 10.