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À la scénographie onirique aux multiples couleurs s'invite une musique envoûtante et suave, remplie de promesses qui accompagne autant les danses et les fêtes que les émotions. Folie esthétique de la danse et réalité de la fantaisie donnent la cadence à la démence voilée. Mise en scène rythmée qui traduit l'urgence de cette existence aventurière. Avec En Attendant Bojangles, Victoire Berger-Perrin signe une pièce sincère et attendrissante, qui donne brillamment vie à la belle et attachante histoire d'Olivier Bourdeaut. Adaptation et Mise en scène: Victoire Berger-Perrin Avec Julie Delarme, Didier Brice, Victor Boulenger Création lumière: Stéphane Baquet Musique: Pierre-Antoine-Durand Décor : Caroline Mexme Costumes: Virginie H Chorégraphies : Cécile Bon Production: Atelier Théâtre Actuel, ACME, FIVA Production, la Compagnie Vive et la Pépinière Théâtre. Avec le soutien du Théâtre du Blanc-Mesnil. PARTENAIRES
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Adaptation par le réalisateur et Romain Compingt (nominé au César 2017 du meilleur scénario original pour Divines [ + lire aussi: critique bande-annonce interview: Houda Benyamina fiche film]) du roman éponyme d' Olivier Bourdeaut, le scénario est centré sur Camille et Georges qui dansent sur Mr Bojangles de Nina Simone. Leur amour est vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n'y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis. La mère, feu follet imprévisible, un jour, va trop loin. Georges et Gary, leur fils, feront tout pour éviter l'inéluctable, pour que la fête et l'amour continuent, coûte que coûte… Produit par Olivier Delbosc pour Curiosa Films et par Jean-Pierre Guérin pour JPG Films, En attendant Bojangles est coproduit par France 2 Cinéma, Orange Studio, StudioCanal et les Belges d' Umedia. Préacheté par France 2 et Canal+, le film a été tourné à Paris, en région Ile-de-France et à Juan-les-Pins. StudioCanal assurera la distribution France et pilote les ventes internationales.
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Critique de le 27 avril 2016 Loading... Critique lue: 1 786 Littérature Roman Commençons par goûter les belles qualités de visionnaire d'un auteur sur de son fait et qui fait dire à son narrateur: «J'avais appelé son roman En attendant Bojangles, parce qu'on l'attendait tout le temps, et je l'avais envoyé à un éditeur. Il m'avait répondu que c'était drôle et bien écrit, que ça n'avait ni queue, ni tête, et que c'était pour ça qu'il voulait l'éditer. Alors, le livre de mon père, avec ses mensonges à l'endroit à l'envers, avait rempli toutes les librairies de la terre entière. Les gens lisaient Bojangles sur la plage, dans leur lit, au bureau, dans le métro, tournaient les pages en sifflotant, ils le posaient sur leur table de nuit, ils dansaient et riaient avec nous, pleuraient avec Maman, mentaient avec Papa et moi…» Ajoutons que ce premier roman a effectivement suscité un tombereau de critiques élogieuses et que je ne vais pas déroger à la règle. Voilà une œuvre qui brille par son originalité, son humour, sa folie et sa petite musique.
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Une légèreté apparente qui emporte tous les suffrages. Poursuivons avec quelques mots sur la construction et le style. En donnant la parole à un enfant, l'auteur peut pointer les incongruités de la vie d'adulte et la difficulté de comprendre les choses les plus anodines, à l'exemple de ce sénateur, ami de la famille: «La journée, il allait travailler au palais du Luxembourg, qui se trouvait bien à Paris, pour des raisons que j'avais du mal à comprendre. Il disait qu'il allait travailler tard mais revenait toujours très tôt. Le sénateur avait un drôle de train de vie. En rentrant il disait que son métier était beaucoup plus drôle avant la chute du mur, parce qu'on y voyait beaucoup plus clair. J'en avais déduit qu'il y avait eu des travaux dans son bureau, qu'on avait cassé un mur et bouché les fenêtres avec. » L'autre bonne idée dans la construction du roman est d'offrir au lecteur des extraits du récit écrit par son père, ce qui donne aussi une autre perspective à l'histoire de la famille.
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Installé à Paris, le couple fantasque devient une famille avec la naissance de leur fils Gary, toujours dans un élan romanesque intense. Demeure bourgeoise, train de vie à l'avenant, l'édifice ne se lézarde qu'au bout de dix ans, comme une longue redescente d'une ivresse beaucoup trop importante. Les excentricités du couple deviennent inquiétants, leur fils est déscolarisé pour des motifs ubuesques, le mari vent son garage pour ne plus quitter l'appartement, et l'épouse aux multiples prénoms présente des signes de folie de plus en plus inquiétants. On quitte alors le registre du burlesque pour celui du drame. Cette rupture complète de ton s'accompagne néanmoins de petites scènes où les personnages ne veulent pas renoncer à leur univers fantasmagorique fait d'histoires comme celles qu'on raconte aux enfants le soir pour qu'ils s'endorment. Désemparé, le mari, pour ne pas sombrer lui aussi, tente tout ce qui est en son pouvoir pour sauver ce qui peut l'être, remettant une pièce dans la machine et générer de nouvelles aventures plus colorées encore que celles qu'il avait pu inventer au début de l'histoire.
Et c'est ici, dans ce lieu truffé de personnalités influentes qu'il va rencontrer Camille (incarnée par la sulfureuse Virginie Efira). Un coup de foudre et une passion immédiate, rythmés d'un tango endiablé, où la personnalité des deux jeunes amants va se révéler au public. De suite, Régis Roinsard capte son auditoire par cette introduction romanesque et enivrante. On sait, grâce à cette entrée en matière vive et colorée, que cette épopée sentimentale sera peu banale, quelle folie et quelle frénésie vont animer le récit du film. La narration est à l'image de cette scène d'exposition et du film. Tout va très vite. Les deux héros passent rapidement d'un état à l'autre, ce qui maintient le long-métrage dans une ardente intensité, gardant ainsi le spectateur captivé par cette histoire d'amoureux hors-normes. Puis, il y a ce basculement. La santé mentale de Camille se dégrade. Son passé, les nombreuses identités qu'on lui a accordées, les histoires qu'elle et son mari se sont inventées au fil des années, tout se mélange dans sa tête.