Le Silence De Ces Espaces Infinis M'Effraie - Philosophie - Forum Fr
Aucun écho ne lui parvient de cet univers vide et glacé. Comment, dès lors, ne pas trembler devant ces abîmes? Certes, l'athée peut toujours tenter de fuir cette vérité par des divertissements, mais l'accumulation de jouissances éphémères peine à masquer l'indigence de sa condition. Le silence de ces espaces infinis m effraie 7. Seule la reconnaissance de la grandeur divine est à même de le sauver de sa misère et de donner un sens à son existence. Vidéo: Le bonheur: Le silence éternel de ces espaces infinis m'effraie Post Views: 1 524 ← Article précédent: Le bonheur: Le bonheur est une idée neuve en Europe Article suivant: Le bonheur: Il faut imaginer Sisyphe heureux ➔
Le Silence De Ces Espaces Infinis M Effraie 2019
LES ESPACES INFINIS Le silence éternel de ces espaces infinis m'effraie. Pascal. Le silence de ces espaces infinis m effraie online. Je reviens d'un séjour effrayant; n'y va pas! Que jamais ta pensée, anxieuse, intrépide, N'aille scruter le bleu du ciel, distrait et vide, Et presser l'infini d'un douloureux compas! Ne tends jamais l'oreille aux musiques des sphères, N'arrête pas tes yeux sur ces coursiers brûlants: Rien n'est pour les humains dans la haute atmosphère, Crois-en mon noir vertige et mon corps pantelant. Le poumon perd le souffle et l'esprit l'espérance, C'est un remous d'azur, de siècles, de néant; Tout insulte à la paix rêveuse de l'enfance, En l'abîme d'en haut tout est indifférent! Et puisqu'il ne faut pas, âme, je t'en conjure, Aborder cet espace, indolent, vague et dur, Ce monstre somnolent dilué dans l'azur, Aime ton humble terre et ta verte nature: L'humble terre riante, avec l'eau, l'air, le feu, Avec le doux aspect des maisons et des routes, Avec l'humaine voix qu'une autre voix écoute, Et les yeux vigilants qui s'étreignent entre eux.
Cette particularité qu'a l'absurde c'est de nous mener nulle part. On vit selon des conditions, régis par des contraintes, tenus par des facteurs externes, directs. L'absurde est le dernier lieu de recueil intime et ultime de notre existence. texte de 22h44