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Par Daniel Bozec Publié le 15/12/2015 à 9h42 Mis à jour le 15/12/2015 à 9h49 Lundi soir, les élus de la CAB ont voté pour l'implantation du nouvel équipement près de Décathlon. Son coût, révisé à la baisse: 9 millions d'euros Une butte de terre et un terrain vague bordé de vignes, au bout de la zone d'activités des Sardines, à Bergerac. C'est ici, après le Décathlon, entre Wendel et la pépinière Proflora, que sera bâti le fameux parc aqualudique de Bergerac, dossier au long cours enfin tranché lundi soir, par le Conseil communautaire de la Communauté d'agglomération bergeracoise (CAB). Imaginé dans le cadre du plan local de redynamisation (PLR) du bassin d'emploi consécutif à la fermeture de l'Escat, le parc aura été pressenti à plusieurs endroits, d'abord en bordure de la Dordogne, sur le site même de l'ex-Escat, ensuite à Picquecailloux, enfin dans la zone d'activités de Saint-Lizier, à Creysse, celle-ci étant retenue, puis recalée au printemps dernier pour cause de proximité avec le site Seveso de la Poudrerie.
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Quand bien même l'Etat s'engage à hauteur de 1, 5 millions d'euros, l'essentiel de l'effort reposera aussi et surtout sur les collectivités qui s'engagent pour près de 5 millions d'euros. Ce plan local de redynamisation est au crédit d'une méthode de travail impulsée par Dominique Rousseau et ses collègues présidents des deux autres communautés. La communauté d'agglomération existe déjà par ces pratiques. Grâce à ce sens de l'écoute et du dialogue, nous travaillons avec les autres collectivités locales dans le sens de l'intérêt général. Tout le reste n'est qu'agitation politique et tentative de récupération politicienne. L'objectif de créer au minium 250 emplois est un défi de développement local, parce que nous devrons créer les conditions d'un dynamisme capable de surmonter nos faiblesses pour créer de la croissance économique, sociale et durable. C'est dans cet état d'esprit que le premier projet phare de ce plan local et de notre future communauté d'agglomération sera la création d'un parc aqualudique.
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Plus de 560m² de plages intérieures. Pour les compétitions, le parc pourra accueillir environ de 200 personnes (100 nageurs et 100 spectateurs assis) Un projet "couleur locale" Pour s'intégrer au mieux dans le paysage local, le bâtiment s'inspire d'une halle ou d'une bergerie typique construite en pierres à joints secs. Même les toitures "pliées" s'inspirent des fermes locales. Architecture d'hier, écologie de demain Pour faire bonne mesure avec l'écologie, ces mêmes toitures sont équipées de panneaux solaires destinés à chauffer les douches. L'eau de pluie sera également récupèrée et stockée dans une cuve enterrée pour alimenter les sanitaires. Autre poste important, le chauffage est assuré par géothermie. Ce sont les calories d'une nappe souterraine puisée à 171 mètres de profondeur (et à 400m du parc) qui seront utilisées pour chauffer l'établissement. Cette eau à 17° va donner ses calories à l'air et l'eau de la piscine via un échangeur thermique avant d'être réinjectée plus loin dans le sous-sol, descendue à 12°.
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Coût révisé à la baisse « Un équipement indispensable sur le territoire. La piscine actuelle est hors d'âge », a rappelé lundi soir le président Dominique Rousseau, qui avouait à l'automne pencher pour le site de l'Escat. Car les élus ont, entre-temps, fondé leur choix sur une étude commandée à un cabinet spécialisé. Et la décision fait consensus, y compris avec Bergerac. « Il y a deux soucis: tenir les délais pour ne pas perdre les subventions des autres partenaires et que l'enveloppe financière soit supportable pour la CAB », prévient toutefois Daniel Garrigue, maire de Bergerac. Et de se dire « tout à fait d'accord pour descendre à 9 millions d'euros ». Car, précision tout sauf anodine, le coût du parc est à nouveau revu à la baisse. Le voilà désormais fixé à 9 millions d'euros TTC, contre 10 millions pas plus tard qu'en septembre, soit 7, 5 millions hors taxes, le tout étant loin des 18 millions jadis évoqués. Le million d'économie pèsera-t-il sur les sauna et hammam envisagés comme autant d'équipements de confort?
Le bassin sportif composé de six couloirs, homologué par la FFN, se verra accueillir des compétitions de natation départementales et régionales trois fois par an. Ce bassin de 25 mètres sera accompagné d'un bassin annexe ainsi que d'un bassin d'échauffement et de récupération de 2 lignes d'eau. Des gradins de 100 places seront juxtaposés pour accueillir le public. Les piscines étant très énergivores, elles doivent garantir des conditions spécifiques d'hygrométrie. Ainsi, pour réduire les pertes énergétiques et fluides, mais aussi pour assurer un confort d'utilisation des équipements, 70% des besoins seront couverts par les énergies renouvelables, telles que la géothermie et l'énergie solaire. Un récupérateur d'eau de pluie sera également mis en place pour les sanitaires du complexe. Les travaux seront réalisés par GTM Bâtiment Aquitaine (mandataire), filiale de VINCI Construction France, en groupement avec les agences d'architectures Brochet-Lajus-Pueyo, CD2I, ADETEC, et VINCI Facilities pour la maintenance.