Renaturalisation Des Berges Des
(Brun, 2011) La renaturalisation des berges de la rivière Saint-Charles s'inscrit donc dans un phénomène plus large étudié et favorisé par le courant de l'écologie politique urbaine où, dans plusieurs grandes villes du monde, et principalement dans les pays industrialisés, les autorités municipales, sous pression de citoyens conscientisés aux enjeux environnementaux et qui cherchent des solutions politiques, sociales et économiques à la crise écologique actuelle. Végétaux adaptés à la rive - RAPPEL. (Durand-Folco, 2013) Aujourd'hui, les autorités, influencés par l'idée de la « ville durable », tentent de rendre les villes compactes, écoénergétiquement efficientes, socialement mixtes et possédant une gouvernance plus participative. C'est ce qu'a tenté de mettre en œuvre la Ville de Québec, que ce soit par le plan de renaturalisation et tout le processus de consultation des différents groupes d'intérêt qui l'a précédé. Bibliographie AAPQ, 2016, Projet de renaturalisation des berges de la rivière Saint-Charles. Consulté sur Internet:), novembre 2016.
Renaturalisation Des Berges De La
Technique de plants et plançons de saule - Source: génie végétal Après les pieds de berges, la partie moyenne et haute des berges sera végétalisée par ensemencement de graminées et de légumineuses, ce qui présente associé à la pause d'un géotextile un bon moyen de stabilisation des berges de cours d'eau à faible contrainte érosive. Les espèces suivantes ont été retenues pour revégétaliser sur la largeur des berges: Graminées: Fétuque ( Festuca rubra), Pâturin (Poa trivialis) et le ray-grass anglais ( Lolium perenne). Légumineuses: Lotier corniculé (Lotus corniculatus) et Luzerne lupuline ( Medicago Lupulina). Renaturalisation des berges de la. Dans un premier temps ces espèces revégétaliseront les berges et amélioreront la qualité des sols, afin de permettre l'implantation d'autres espèces de graminées, natives d'Argentine. Enfin, la partie supérieure sera le lieu de plantation de bois tendres, à savoir le saule pourpre (salix purpurea), le vime (salix viminalis), le saule pleureur (salix babylonica) et le saule blanc (salix alba), avec une densité de 25%.
Ethnographie réalisée dans le cadre du séminaire intercycle Nature et Environnement: espaces « d'alternatives » et d'altérité, département d'anthropologie, Université Laval Par Sébastien Lapierre Les profonds changements apportés au paysage urbain par la révolution industrielle et le développement de l'économie capitaliste qui s'en suivit a détruit et grandement pollué des habitats naturels et des écosystèmes peuplés d'une faune et d'une flore autrefois nombreuse et importante. Des espaces verdoyants ont laissé place à travers les siècles à des environnements gris, bétonnés et souillés par les divers polluants toxiques rejetés par l'industrie lourde. Les nombreux problèmes causés par cette pollution de l'eau et de l'air des villes et le grand manque de planification de l'espace urbain, des problèmes qui ont causé, par exemple, l'augmentation d'ennuis de santé graves au sein de la population, ont amené une certaine partie de la société à questionner les changements survenus et à prendre conscience de l'importance de protéger l'environnement.