Raccordement Aux Réseaux D’eau Et D’électricité : Promoteurs Et Distributeurs À Couteaux Tirés - La Vie Éco
Le programme de l'ONEE pour 2019-2023 s'élève à 51, 6 milliards de dirhams. © Drahoslav Ramik/AP/SIPA L'Office national de l'électricité et de l'eau potable (Onee) vient de voir son programme d'investissements 2019-2023 approuvé lors du dernier conseil d'administration présidé par le chef du gouvernement, Saadeddine El Othmani. Abderrahim El Hafidi, le directeur général de l'office, et ses équipes, disposeront d'une enveloppe d'investissement de 51, 6 milliards de dirhams (4, 7 milliards d'euros). Abonnement électricité maroc annonce. L'entreprise publique prévoit de se concentrer sur la sécurité d'approvisionnement en électricité et en eau potable en plus de l'intervention soutenue dans l'assainissement liquide. Parmi les objectifs les plus importants, figure aussi la poursuite du développement des projets permettant le dépassement de l'objectif national en termes d'énergies renouvelables fixé à 52% dans le mix énergétique d'ici 2030. Sur l'activité électricité, le plan d'équipement qui accompagne la nouvelle feuille de route prévoit une enveloppe d'investissement de 26, 1 milliards de dirhams.
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>>> À LIRE – Espagne-Afrique: des investissements au-delà du Maroc Au Maroc, la centrale à charbon de Safi dispose d'une puissance de production de 1 400 mégawatts. Présentée comme une centrale « propre » par Engie, elle doit permettre de satisfaire jusqu'à 25% de la demande marocaine en électricité. Calcul de la puissance du compteur EDF : comment faire ?. Sa mise en service aura nécessité un investissement global d'environ 2, 1 milliards d'euros, financé par un consortium dont les actionnaires sont le groupe français Engie (35%), la holding marocaine Nareva et le groupe japonais Mitsui & Co (30%). Dans le cadre d'un partenariat public-privé, le consortium revend l'ensemble de l'électricité produite à l'Office national de l'électricité et de l'eau potable (Onee) pendant trente ans, jusqu'au transfert total des actifs de la centrale à l'Onee.
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Cela s'est aggravé d'année en année». Maintenant que l'urbanisation s'est largement étendue à des zones dépourvues d'assainissement, les promoteurs dénoncent une augmentation du barème de la taxe de 80%, sans «aucune justification valable». D'autant que le porteur de projet «est toujours dans l'obligation de procéder à l'équipement de nouvelles zones urbaines à sa charge et de les raccorder aux différents réseaux», déplore Or, cela n'est pas tout à fait clair dans le guide qu'a établi Lydec pour les aménageurs de projets de lotissements et d'ensembles immobiliers, explique-t-il en substance. Abonnement électricité maroc vs. En effet, il y est précisé: «Pour tout projet nécessitant une extension permettant son raccordement aux infrastructures tel que défini par le schéma directeur en vigueur, le promoteur devra s'acquitter, outre les participations et les peines et soins, du coût des travaux de cette extension», qu'il s'agisse d'assainissement ou d'eau potable. «D'où l'interrogation sur l'entité responsable de l'extension des réseaux, et de celle à qui revient la charge de supporter financièrement les travaux», se demande un promoteur.
Les promoteurs déplorent une augmentation injustifiée des taxes et un cahier des charges flou. Selon les distributeurs, le mode de facturation des branchements est clair, conformément au contrat de gestion déléguée. Ils assurent être à l'écoute des clients, de leur demande d'information et de leurs réclamations. Les problèmes que rencontrent les promoteurs immobiliers dans la réalisation de leurs projets immobiliers n'en finissent pas. L'UFC-Que Choisir lance un abonnement groupé pour l'électricité. Hormis les difficultés administratives liées à l'obtention de l'autorisation de construire, le renchérissement des matières de base, la cherté du foncier…, ils font face à de nombreuses contraintes relatives au raccordement aux réseaux d'électricité, d'eau et d'assainissement. A Casablanca, Taoufik Kamil, président de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI), se plaint: «Les problèmes se sont amplifiés depuis 2014 avec l'application de nouvelles règles de quote-part de Lydec. En prenant l'exemple de Dar Bouazza et bien avant 2009, les promoteurs immobiliers payaient déjà 2 à 3 fois ce que versaient les promoteurs ailleurs, et ce, en raison de la pression sur cette zone.