Les Fausses Confidences Acte 1 Scène 14 Summary
Je ne vois pas trop comment m'en défaire honnêtement. — Oui; mais vous ferez un incurable, Madame. ARAMINTE, vivement. — Oh! tant pis pour lui. Je suis dans des circonstances où je ne saurais me passer d'un intendant; et puis, il n'y a pas tant de risque que tu ne le crois. Au contraire, s'il y avait quelque chose qui pût ramener cet homme, c'est l'habitude de me voir plus qu'il n'a fait; ce serait même un service à lui rendre. Les fausses confidences acte 1 scène 14 english. — Oui, c'est un remède bien innocent. Notes 1 Il: Dorante. 2 Piquante: charmante. 3 Accroire: croire. 4 Probité: honnêteté. Ce corrigé a été rédigé par Jean-Luc. Il s'agit d'un canevas volontairement non rédigé pour mettre en valeur les principaux éléments issus de l'analyse selon la méthode recommandée par le site. Situer le texte à commenter: L'extrait à étudier est tiré de l'acte I, scène 14, des Fausses Confidences, pièce de Marivaux représentée en 1737. Dorante est amoureux de la riche veuve Araminte. Sur les conseils de Dubois, son ancien valet maintenant au service de cette veuve, il s'est fait engager auprès d'elle comme intendant.
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Dorante a déjà confessé son amour quelques scènes avant, et cette scène-là représente l'apogée de l'intrigue. On verra comment Marivaux, à travers une scène d'aveu et de dénouement de toutes les intrigues, cherche à montrer le triomphe de l'amour sur l'adversité. On verra dans un premier temps comment Araminte avoue son amour à Dorante (lignes 1 à 12). Dans un second temps on verra comment Dorante avoue à son tour son stratagème à Araminte. (lignes 13 à 37). Les fausses confidences acte 1 scène 14 dailymotion. Conclusion: En conclusion, avec cette scène, Dorante va d'abord apprendre que l'amour qu'il voue à Araminte, et qu'il qualifie d'infini, est réciproque. Puis Dorante met fin aux mensonges qui vont de pair avec la machination de Dubois, en faisant un ultime aveu, une ultime confidence, la seule de la pièce n'étant pas fausse. Cette révélation risque de tout compromettre. Marivaux dans ce dénouement, montre le triomphe de l'amour mais aussi de la sincérité. La pièce s'inscrit dans la thématique littéraire "théâtre et stratagème" et trouve un dénouement heureux, ce qui n'est pas le cas de toutes les pièces usant de stratagèmes.
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Point du tout, il n'y avait plus de ressource: ce bon sens, cet esprit jovial, cette humeur charmante, vous aviez tout expédié; et dès le lendemain nous ne fîmes plus tous deux, lui, que rêver à vous, que vous aimer; moi, d'épier depuis le matin jusqu'au soir où vous alliez. ARAMINTE. Tu m'étonnes à un point!... DUBOIS. Je me fis même ami d'un de vos gens qui n'y est plus, un garçon fort exact, et qui m'instruisait, et à qui je payais bouteille. C'est à la Comédie qu'on va, me disait-il; et je courais faire mon rapport, sur lequel, dès quatre heures, mon homme était à la porte. C'est chez Madame celle-ci, c'est chez Madame celle-là; et sur cet avis, nous allions toute la soirée habiter la rue, ne vous déplaise, pour voir Madame entrer et sortir, lui dans un fiacre, et moi derrière, tous deux morfondus et gelés; car c'était dans l'hiver; lui, ne s'en souciant guère; moi, jurant par-ci par-là pour me soulager. ARAMINTE. Est-il possible? DUBOIS. Oui, Madame. Les Fausses Confidences de Marivaux : Acte 1 sc.14 – Astuces de prof. À la fin, ce train de vie m'ennuya; ma santé s'altérait, la sienne aussi.
Fausses Confidences Acte 1 Scène 14
Dubois va inventer une manipulation qui peut paraître odieuse en évoquant un employé d'Araminte qui n'est plus à son service, à la ligne 82 «je me fis même ami d'un de vos gens qui n'y est plus;» ceci ne permet donc pas à la jeune veuve de vérifier si la confidence est vraie, Dubois explique que ce dernier le tenait informé de ses moindres faits et gestes. De plus, les verbes de mouvement: «je courais» (l. 84), «nous allions» (l. Explication linéaire : Acte 1, scène 14, les fausses confidences, Marivaux. 87) et le parallélisme de construction «C'est chez Madame celle-ci; c'est chez Madame celle-là;» (l. 85, 86) suggèrent que la passion de Dorante a fait mener une vie impossible à Dubois. Il est vrai que le portrait qu'il esquisse de lui-même dans cette scène amuse extrêmement le »
DUBOIS. — Oui. Madame. À la fin, ce train de vie m'ennuya; ma santé s'altérait, la sienne aussi. Je lui fis accroire 3 que vous étiez à la campagne; il le crut, et j'eus quelque repos; mais n'alla-t-il pas deux jours après vous rencontrer aux Tuileries, où il avait été s'attrister de votre absence. Au retour, il était furieux, il voulut me battre, tout bon qu'il est; moi, je ne le voulus point, et je le quittai. Mon bonheur ensuite m'a mis chez Madame, où, à force de se démener, je le trouve parvenu à votre intendance; ce qu'il ne troquerait pas contre la place d'un empereur. — Y a-t-il rien de si particulier? Je suis si lasse d'avoir des gens qui me trompent, que je me réjouissais de l'avoir, parce qu'il a de la probité 4, ce n'est pas que je sois fâchée, car je suis bien au-dessus de cela. — Il y aura de la bonté à le renvoyer. Plus il voit Madame, plus il s'achève. Les fausses confidences acte 1 scène 14 octobre. — Vraiment, je le renverrais bien; mais ce n'est pas là ce qui le guérira. Je ne sais que dire à Monsieur Rémy, qui me l'a recommandé; et ceci m'embarrasse.