Le Dernier Jour D'un Condamné: Résumé Général De L'œuvre
De plus, par le procédé de l'anonymat, le condamné devient le porte-parole de l'humanité souffrante. En montrant au lecteur que le condamné est avant tout un homme comme un autre, avec des sentiments, l'auteur crée l'émotion nécessaire pour être contre cette peine capitale. Ainsi, en entrant dans le cerveau d'un condamné à la peine capitale partageant ses terribles douleurs à l'aide d'images et de mots frappants et concrets et en suscitant l'émotion du lecteur, Victor Hugo les amène à réfléchir à la torture qu'est cette peine et à réfléchir à sa réelle utilité. En n'utilisant pas de nom et en ne définissant pas précisément le crime du personnage narratif, l'auteur parvient à donner de la voix à tous les condamnés qui n'ont pas pu en avoir. "Le Dernier Jour d'un condamné" constitue donc un plaidoyer fort ayant contribué au combat pour l'abolition de la peine de mort. Victor Hugo continuera à porter ses idées abolitionnistes non seulement dans ses œuvres littéraires, mais aussi aussi dans ses discours politiques comme celui qu'il a délivré devant l'Assemblé constituante en septembre 1848 lors de l'avènement de la seconde République et défend l'idée de l'inviolabilité de la vie humaine notamment en affirmant: « Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine; partout où la peine de mort est rare, la civilisation règne XxIl), éprouve sa répulsion à l'égard de la friauche (chap.
Le Dernier Jour D Un Condamné Résumé Par Chapitre Pour
625 mots 3 pages Mon passage marquant débute à l'épilogue du récit. C'est lors du dernier cycle de sa vie en automne 1918, il est le dernier des 7 camarades avec qui il était en classe. Selon lui, si les soldats vivants rentraient chez eux pour l'armistice qui serait proche, il seraient "las, déprimés, vidés, sans racine et sans espoirs" cite il. Ils seraient en quelques sorte "mort"; mort mentalement et physiquement. Ils seront comme des étrangers dans leur vie d'avant, exclu de la percois le champ lexical …afficher plus de contenu… "Il n'est pas possible que cette douceur qui faisait s'agiter notre sang, que l'incertitude, l'inquiétude, l'approche de l'avenir et ses milles visages, que la mélodie des rêves et des livres, que l'ivresse et le pressentiment des femmes n'existent plus". cette phrase particulièrement longue est une énumération, il parle de sa vie d'avant, de tous ce qu'il a perdu et qu'il ne retrouvera jamais; quand lui et tous ses camarades étaient encore innocents qui qui finiraient à jamais marqué par cette pé une courte partie du texte il garde tout de même un minimum d'espoir, prétendant qu'il pense d'une manière trop mélancolique, que la vie peut encore avoir un peut retrouver tout au long du texte une opposition entre l'optimisme géneral lié à la promesse de l'armistice et de son pessimisme définitif.
Le narrateur commence son premier chapitre par une indication relative au lieu où il se trouve au moment de l'écriture de son journal de souffrances: Bicêtre. Il nous informe qu'il habite depuis cinq semaines avec l'idée qu'il est condamné à mort dans ce cachot, incapable de s'en débarrasser quoi qu'il fasse. Il nous raconte ensuite le déroulement de son procès fatigant qui a duré pendant trois jours, pour lui annoncer son arrêt, et comment il a été transporté à la prison où il se trouve maintenant, comment il a été reçu à son arrivée, comment on le traitait les premiers jours et comment on le traite à présent. La décision de commencer cette écriture n'est expliquée que dans le chapitre VI où le condamné nous en présente l'utilité. Pour combler le vide qu'apporte la nuit, le prisonnier promène sa lampe sur les murailles de son cachot, il découvre des noms dont il nous raconte les crimes. Dans les pages qui suivent, il relate l'événement hideux du ferrage des forçats qui doivent partir pour Toulon, à l'issue duquel il perdra connaissance.