Ce Que J'Aime Vraiment | Éditions Albin Michel
Is your grandchild brave, funny, smart or all o f these? Ce que j ' aime l e p lus à propos du BST c'est que, chaque jour, [... ] quand je me présente au travail, je peux m'attendre à des imprévus. The t hi ng I like the most about th e T SB is that eve ry day when [... ] I show up at work, I can expect the unexpected. Ce que j ' aime à la Commission, [... ] c'est que, même si l'institution est énorme et très hiérarchisée, on vous écoute et on vous [... ] laisse une certaine initiative. What I like is that eve n though [... ] the Commission is so big and hierarchical, your voice is heard and it is actually possible to make a difference. Ce que j ' aime, c 'e st quand l'équipe [... ] est quasiment en vacances la semaine du départ et qu'il n'y a plus que des formalités de jauge à satisfaire ». What I like is whe n the team is [... ] practicall y on h oliday during the week leading up to the start and there are just the formalities [... ] of the measurement process to worry about. Ce que j ' aime d a ns mon travail, c'est d'être [... ] en contact permanent avec les États membres, les pays candidats et bon nombre [... ] de pays tiers dans le monde entier.
Ce Que J'aime Chez Toi 1X12
J'ai beau être féministe, engagée, j'ai beau tenter de faire déculpabiliser, comme je le peux, les mères que je connais ou pour qui j'écris, je sais que ma vie est un second choix. Si un jour il y a une guerre et que la bouffe vient à manquer, ce sont eux qui mangeront en premier, c'est une évidence. Et c'est dur. C'est dur parce que j'ai l'impression de ne plus exister entièrement depuis que je suis mère, et que je me suis divisée dans deux autres personnes: mes enfants. Moi, toute seule, ça n'existe plus vraiment. Moi, sans être maman, ça n'arrivera plus. Alors oui, je peux avoir « des moments » sans enfants dans le quotidien, des vacances, des week-ends, des jours, des heures, ou je suis la seule à compter, où j'existe que pour moi. Mais ces moments ne sont que des courtes pauses. Parfois, je peux regretter avoir des enfants. Quand je suis fatiguée, quand ils me sautent dessus à peine la porte de la maison ouverte et qu'ils m'accablent sans même me laisser le temps de reprendre mon souffle, j'en ai marre.
C'est dur d'aimer à ce point-là Peu importe que l'amour pour son bébé arrive dès qu'il est dans le ventre, dès qu'il sort, une semaine après, 3 mois, 6 mois ou même parfois des années plus tard, il est là. Cet amour est épuisant tant il est exigeant, éreintant et sans possibilité de prendre de pause. Il consume, il peut rendre fou, il peut faire mal, mais il peut aussi apporter un bonheur absolument indescriptible et indécent, qui va de la fierté de voir son bébé manger une purée de carotte à la peur que quelque chose arrive au fruit de ses entrailles, et que le robinet du love s'arrête brusquement. Aimer son enfant, ce n'est pas juste aimer la compagnie d'un autre être humain. C'est viscéral, intrinsèque et brutal. C'est aussi pur que l'amour qu'il vous porte en retour, et c'est inconditionnel. Même quand mes enfants me soulent, me gavent, même quand ils sont chiants, pénibles, râleurs, même quand j'ai envie d'être partout sauf en leur compagnie, même quand je me dis, parfois sous le coup de la colère, que je les déteste, je les aime tellement que ç'en est presque douloureux.