Un Contrat D’édition Musicale Doit-Il Être Signé Pour Le Monde Entier ? - Didier Felix Avocat
Cette semaine nous allons faire un rappel sur les différents types de contrats de la musique. Les quatre plus importants sont le contrat d'artiste, le contrat de licence, le contrat de distribution et le contrat d'édition. Le contrat d'artiste Le contrat d'artiste lie l'artiste à son producteur. C'est généralement ce que les maisons de disques ou les labels proposent. Ils prennent en charge la production, la fabrication, la promotion et la distribution. L'artiste interprète est rémunéré sous forme de royalties (entre 5 et 10%) calculées sur les ventes de disques et les différents revenus tirés de l'exploitation des enregistrements. Le producteur reste propriétaire des bandes. Le contrat de licence Le contrat de licence lie un producteur à un éditeur ou un distributeur. Ceux-ci financent la fabrication, la promotion et la distribution sur une période déterminée. Le producteur finance, bien sûr, la production et rémunère les artistes. Il perçoit entre 20 et 25% de royalties sur les ventes.
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CONTRAT D'ÉDITION MUSICALE Ce contrat d'édition musicale est utilisé par une société d'édition pour conclure un contrat avec un écrivain et acquérir les droits d'auteur sur les chansons écrites par un écrivain pendant la durée du contrat. L'écrivain reçoit 100% de la part de revenu de l'écrivain et l'éditeur recevra 100% de la part de revenu de l'éditeur. CONTRAT D'ÉDITION MUSICALE (SOCIÉTÉ DE DISQUE AFFILIÉE) L'accord d'édition (société affiliée de disques) est utilisé par une société d'édition affiliée à une maison de disques pour conclure un contrat avec un auteur-compositeur qui est également un artiste signé sur le label pour acquérir les droits d'auteur de la chanson, l'auteur recevant 100% de la part de l'auteur. des revenus et l'éditeur recevant 100% de la part de l'éditeur dans les revenus. CONSENTEMENT PARENTAL ET GARANTIE (UTILISÉ AVEC DES MINEURS) Le consentement et la garantie parentale est un document qui est utilisé lorsqu'un mineur (âgé de moins de 18 ans) est en cours de signature d'un contrat et que la partie contractante souhaite qu'un parent ou un tuteur fournisse à la fois un consentement pour que le mineur conclue le contrat et un accord d'être responsable de l'exécution du contrat.
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Contrat de cession et édition musicale: Aux termes de ce contrat, les droits d'auteur (à l'exception du droit moral qui est incessible) sont cédés à l'éditeur afin qu'il assure l'exploitation « permanente et suivie » de l'œuvre, à savoir: – le droit exclusif d'exploitation de l'œuvre, sous quelque forme et par quelque moyen que ce soit (ou selon certaines modalités définies au contrat); – le droit de reproduction; – le droit de représentation et d'exécution publique. Il appartiendra aux parties au contrat, auteur de l'œuvre musicale et éditeur, de définir le territoire et la durée du contrat, laquelle, en tout état de cause, ne pourra excéder la durée des droits patrimoniaux d'auteur attachés à l'œuvre: la durée de la vie de l'auteur + 70 ans après sa mort. Le contrat comportera diverses garanties dues par l'auteur à l'éditeur et notamment de façon assez classique, l'exercice paisible de l'œuvre cédée (renvoi partie audiovisuelle sur la notion d' « exploitation paisible »). En plus des précisions pratiques sur les droits cédés, le contrat doit prévoir une clause de rémunération, qui sera calculée de façon proportionnelle, et assise notamment sur les résultats financiers, nets, tirés de l'exploitation de l'œuvre (souvent entre 5 et 15%).
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L'éditeur gère l'exploitation audiovisuelle et, en raison des apports consentis à la SACEM et à la SDRM, il assure seul la négociation avec les producteurs audiovisuels concernant l'autorisation d'incorporer l'œuvre dans un film ou la publicité sur la prise en charge. L'une des particularités du droit d'auteur dans le secteur de la musique est la présence de la gestion collective des droits, l'éditeur gère donc en collaboration avec la SACEM et la SDRM les droits de l'artiste. La coexistence de la gestion collective et de l'exploitation par l'éditeur est donc une spécificité du système français. Les contrats de cession et d'édition musicale concernent donc les auteurs-compositeurs, leur volonté de céder leurs droits, soit auprès d'une maison de disques, soit auprès d'un éditeur indépendant qui leur permettra de mettre en œuvre l'exploitation. L'exploitation du disque en lui-même peut prendre par la suite d'autres formes dans la cadre de la production. Le contrat de préférence, appelé également le pack de préférence est un contrat de première option, il peut être défini comme une promesse faite par l'auteur à un éditeur de lui céder tout ou partie de ces droits sur un certain nombre d'œuvres d'un genre défini pendant une certaine durée.
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Le contrat de distribution Le contrat de distribution lie le producteur à une société de distribution. Celle-ci se charge de la mise en place des disques en magasin moyennant une commission d'environ 40%. La rémunération de l'artiste et la promotion sont à la charge du producteur. Distribution numérique: avec la hausse des ventes de musique dématérialisée on peut également parler de contrat de distribution numérique. On traite, en tant que label, directement avec une plateforme de téléchargement (qui prend environ 35% des ventes). Un artiste indépendant n'y aura pas directement accès et devra passer par un aggrégateur qui se charge de proposer vos titres à un ditributeur numérique (il prend généralement 10% à 20% des revenus). Le contrat d'édition Le contrat d'édition lie l'auteur/compositeur à un éditeur. Les éditeurs ont pour fonction de faire "travailler" les œuvres: recherche d'un interprète, d'un contrat, placement compilations, synchro… Leurs sources de revenus sont les droits d'auteurs que leur cèdent les auteurs/compositeurs à hauteur de 50% et qui leur sont reversés par la SACEM.
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La définition du territoire applicable à un contrat est une clause essentielle. Elle l'est tout particulièrement pour le contrat d'édition musicale. Qu'est-ce qu'un contrat d'édition musicale? – Les droits cédés En signant un contrat d'édition musicale, l'auteur-compositeur cède ses droits sur une œuvre à l'éditeur. Il s'agit des droits patrimoniaux: le droit de reproduction mécanique et le droit d'exécution publique. L'éditeur devient propriétaire de l'œuvre qui va constituer son catalogue éditorial. Ces droits sont cédés à des conditions définies dans le contrat sous réserve des règles applicables aux membres de la Sacem (partage par tiers des droits d'exécution publique par exemple). L'éditeur assure en contrepartie la promotion et l'exploitation de l'œuvre (vente de partitions, enregistrement ou interprétation en concert par un artiste-interprète, placement dans un film, un spot publicitaire ou un jeu vidéo). – Les rémunérations Lorsque l'œuvre est déposée à la Sacem, celle-ci perçoit les rémunérations (à l'exception des ventes de partitions et des droits de synchronisation) et les répartit entre auteur, compositeur (éventuellement arrangeur) et éditeur.
C'est une promesse et il est libre d'y revenir quand cela lui plaira. De la même manière, l'éditeur peut aussi décider d'utiliser cette promesse pour entrer en possession de ce qui lui a été légué. Cet accord à l'apparence amiable est source de nombreux conflits entre éditeur et auteur. Si l'écrivain estime qu'il a le plein droit sur ces textes jusqu'à nouvel ordre, l'éditeur aussi pense pareil. Enfin, tous ces différents accords ne doivent être réalisés qu'au cas où les deux parties sont conscientes des enjeux. La loi notifie clairement que le refus de l'un malgré de nombreuses négociations doit entraîner l'arrêt du processus. Aussi, il faut l'avis des deux avocats (des deux parties) pour pouvoir sceller valablement l'accord.