Raquette Militaire Canadienne
Plusieurs centres de plein air et des parcs nationaux aménagent des pistes réservées aux adeptes de ce sport renouvelé et il redevient au goût du jour. Certains prendront même part à des compétitions d'élite. On retrouve même des raquetteurs en Europe. Les raquettes traditionnelles ne meurent pas pour autant, mais elles passent à la section du folklore. 8) Une iconographie abondante Un raquetteur près de Québec en 1844, Bibliothèque et Archives Canada. Les raquetteurs ayant connu des heures de gloire, leur activité a été l'un des thèmes préférés des photographes et des dessinateurs d'antan. Ils ont donc laissé une riche iconographie, dont voici quelques exemples. Promenade en raquettes sur les plaines, vers 1860, D. Gale, Bibliothèque et Archives Canada. Raquetteurs sur terrain de l'ancien Drill shed (l'école d'équitation de Québec) vers 1900, J. Raquette militaire canadienne le. E. Livernois, BAnQ. Course de raquettes à Québec, 24 janvier 1930, W. B. Edwards, Bibliothèque et Archives Canada. Un texte de Jean-François Caron, historien, Société historique de Québec Vous pouvez consulter la page Facebook de la Société historique de Québec en cliquant ici, et son site web en vous rendant ici.
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Les Cris du Nord utilisaient des raquettes allongées en forme de larmes, parfois appelées raquettes « en queue d'hirondelle », pendant les mois d'hiver, lorsque la neige était lourde et profonde. Ils chaussaient également, pour se déplacer dans les forêts claires et en terrain vallonné, un autre type de raquettes plus adaptées, dites « en queue de castor », se caractérisant par une grande largeur autour du pied, par une pointe relevée et par une extrémité arrière étroite. Raquettes | l'Encyclopédie Canadienne. Les raquettes « en pattes d'ours », légères et de forme circulaire, étaient idéales pour grimper et marcher dans les zones montagneuses ou dans les régions de forêt denses. Les Inuits et certains peuples cris avaient recours à ce type de raquettes. Les Inuits utilisaient également une raquette large et arrondie, adaptée à la neige profonde, appelée raquette de type « montagnais/inuit ». Les différents types de raquettes fabriqués par les Autochtones inspirent aujourd'hui encore les modèles modernes. Comme par le passé, la taille et la conception des raquettes varient en fonction de leur destination.
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Les seules différences étaient que les capots de soldats étaient en mazamet et qu'ils ne recevaient qu'une peau de loup-marin au lieu d'une peau d'ours. En outre, on donnait un prélart et une chaudière par cinq soldats, au lieu que chaque officier avait droit à une chaudière et à un prélart. L'équipement d'été ne différait pas beaucoup de celui d'hiver, si ce n'est qu'on en retranchait le gilet de laine et la peau d'ours. Mais par compensation, l'officier, en été, avait droit à un lit de sangle et à une tente avec marquise. Officiers et soldats, comme on le voit, étaient bien traités par le roi. Raquette militaire canadienne d. Le malheur était que ces équipements ne parvenaient pas toujours à ceux qui y avaient droit. Les gardes-magasins étaient chargés de la distribution et, surtout dans les dernières années du régime, la corruption était devenue tellement générale que presque tous les gardes-magasins spéculaient sur les épuisements des pauvres soldats. » Soldats français, fort Stewart. Un détachement des soldats français chargeant leurs fusils.
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À l'époque de la traite des fourrures, les voyageurs, les explorateurs et les commerçants ont rapidement adopté la raquette, ainsi que d'autres outils et d'autres vêtements autochtones, pour faciliter leurs déplacements et leurs travaux pendant l'hiver. Comment fabrique‑t‑on les raquettes? Le processus traditionnel de fabrication de raquettes prend généralement plusieurs jours. Avant de se lancer dans la confection de raquettes, les Autochtones devaient d'abord récolter le bon type de bois pour fabriquer les armatures et chasser les animaux pour utiliser leur peau et fabriquer les babiches (corde en cuir cru). Les armatures étaient généralement réalisées à partir d'arbres donnant un bois durable et souple, comme le frêne ou le bouleau. Raquette militaire canadienne. Le bois était cuit à la vapeur ou trempé dans l'eau pour le rendre flexible pendant la construction des raquettes. On posait ensuite des lacets en peau de cerf, de caribou ou d' orignal. Les parties avant et arrière de la chaussure étaient fixées à la raquette avec une babiche légère, tandis que l'on utilisait une babiche plus solide pour la partie centrale, afin de mieux supporter le poids du marcheur.
Depuis le milieu du 19 e siècle, la pratique des raquettes est devenue une activité sportive et récréative très populaire au sein de la population canadienne. Elles ont également conservé tout leur intérêt pratique pour les chasseurs des différentes régions du pays.