Méthanisation Voie Sèche
Son principe Le pouvoir des bactéries La méthanisation est un processus naturel qui permet de valoriser de la matière organique pour produire du biogaz. Ce processus se réalise en milieu anaérobie c'est-à-dire dépourvu d'oxygène. Cette dégradation est réalisée à une température de 37°C à 40°C grâce à des bactéries présente naturellement dans les estomacs des bovins. Le biogaz produit par les bactéries est collecté et transformé par cogénération en énergie sous forme d'électricité et de chaleur. L'électricité est vendue à Edf alors que la chaleur est disponible pour chauffer le méthaniseur et d'autres structures nécessitant de la chaleur (élevage, serres…). Types de procédés – Biogaz Ingénierie. Étapes de la construction du méthaniseur, le premier de la région Grand-Est Enjeux de la méthanisation voie sèche sur notre ferme La méthanisation répond à plusieurs enjeux classés selon les 3 axes du développement durable Des enjeux environnementaux via la production d'énergies vertes et la réduction des émissions de gaz à effet de serre (385 tonnes de co² par an).
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Deux méthodes sont utilisées: La méthode la plus fréquemment employée dans les installations françaises est la voie liquide, également dite "infiniment mélangée". Les intrants sont alors mélangés dans un réacteur à réservoir sous agitation continue. Elle permet notamment de traiter des mélanges de matières dont le taux de matière sèche est inférieur à 20% en entrée, comme les lisiers et certains fumiers. Une autre méthode est appelée méthanisation en voie sèche ou solide. Méthanisation voie sécheresse. La technique utilisée le plus fréquemment est la technologie discontinue qui consiste à remplir successivement plusieurs digesteurs fermés, qui fonctionnent ainsi en parallèle. Le taux optimal de matière sèche se situe aux alentours de 30%. Une autre technologie de voie sèche continue, dite "piston", est plus rare dans les installations françaises. Dans ce cas, l'alimentation est faite en continu à l'entrée du digesteur, et la matière progresse au fil du temps le long de l'agitateur, jusqu'à sortir après un temps de séjour donné.
Méthanisation Voie Sécheresse
Peut-être sans lien de cause à effet direct, les premiers mois de fonctionnement ont montré la production de méthane dès la nuit qui suit le chargement d'un silo. Et le biogaz est consommable par le moteur trois jours après. Toutefois, le biogaz produit par tous les garages est mélangé au sein de la cuve, où sont introduits les liquides tel que le lisier, qui est également étanche. Cela permet d'homogénéiser le biogaz avant qu'il soit consommé par le moteur. Le liquide, quant à lui, permet d'asperger chaque garage pour assurer la percolation du tas de trois mètres de haut. Les procédés de méthanisation - Metha'synergie. L'exploitant n'a pour ainsi dire presque qu'aucune manipulation hormis l'inertage du garage et l'ouverture de la porte avant d'effectuer les opérations de vidange et de remplissage. Omnisolis a voulu Méthaniz le plus automatisé possible pour faciliter son exploitation par Thomas Courgeot. Thomas (à gauche) et Laurent Courageot sont les deux agriculteurs ayant investi dans ce projet de méthanisation.
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Les fermentations sont le résultat de la dégradation de substrat comme du fumier de bovin ou de porc, des Cultures intermédiaires à vocation énergétique (CIVE), de la menue-paille de céréales ou des résidus de légumes ou de tonte. Peu de tri et de prétraitement sont nécessaires. Si besoin, des coproduits exogènes à fort potentiel peuvent être introduits pour maximiser la production. Le chargement des substrats est réalisé avec les engins agricoles de l'exploitation. 50 à 60% de méthane dans le biogaz En fonction des substrats introduits et de leur saisonnalité, des rations de mélange sont établies pour prévenir tout problème de fermentation. Un suivi approprié permet d'obtenir un taux minimum de 50 à 60% de méthane dans le biogaz. Quand les substrats sont dégradés, 30 à 50 jours après leur introduction, le digesteur est vidangé pour récupérer le digestat qui peut s'épandre avec un épandeur à fumier équipé d'une table. Methanisation voie sèche. Au final, la méthanisation par voie sèche est techniquement simple à mettre en œuvre.
Methanisation Voie Sèche
Et puis, ma seule motivation c'est mes enfants. Je ne veux pas que les générations futures payent nos dégâts. » 1 300 tonnes de matières composées Aujourd'hui, Jean-Louis Vrignaud, l'associé, s'occupe des 50 vaches, taurillons et génisses, pendant que Denis assure le "côté méthanisation" de la ferme et l'élevage de lapins. Pour remplir ses silos, Denis fait son mélange. Il introduit dans les digesteurs 1 300 tonnes de matières composées de son fumier, celui de deux voisins, des déchets (fruits, légumes…) d'une plate-forme de supermarché et des tontes de la pelouse. Cette "préparation" mijote pendant trois mois dans les digesteurs et produit du biogaz. Méthanisation voie sèche continue. Celui-ci est exploité par un moteur de 30 kW qui le transforme en électricité. Le processus ne lui demande qu'une journée de travail toutes les trois semaines. Le temps de charger la matière (nommée aussi substrat) et décharger le digestat, sorte de fumier noir compressé sans odeurs, sans mauvaises graines ni agents pathogènes, prêt à être épandu.
La gestion des jus doit également être très précise: ils doivent être chauds, à la bonne température, et le mieux réparti possible. « En voie liquide, il y a une inertie très importante. La température dans le digesteur ne bouge pratiquement pas. Par contre en voie sèche, le système est beaucoup plus sensible, explique Bertrand Aucordonnier. Il suffit que l'un des quatre digesteurs ne soit pas assez chaud pour que la baisse de production de gaz soit immédiate à l'échelle de l'installation. La méthanisation par voie sèche, opportunité pour les plateformes de déchets verts – MAGAZINE ET PORTAIL FRANCOPHONE DES BIOÉNERGIES. » Un temps de travail à ne pas sous-évaluer L'Ademe conseille d'autre part, d'être vigilant sur les contraintes de force sur les installations (hauteur des tas, mélange solide-liquide). Faire des économies sur la solidité des ouvrages est un mauvais calcul. La robustesse des murs de silos, portes ou mécanismes de fermeture, le positionnement de la pré-porte, l'étanchéité au niveau des gazomètres, sont à ne pas sous-estimer. Enfin, l'Ademe observe que le temps de travail, notamment pour préparer la matière, est parfois sous-évalué, et que la production d'énergie est parfois surévaluée dans les études préparatoires.