Hymne À Saint Jean Baptiste De La Salle
Que nous soyons amateurs de musique ou non, nous connaissons tous probablement les notes de musique Do Ré Mi Fa Sol La Si. La succession de ces notes définit une « gamme ». D'où vient la gamme Do Ré Mi Fa Sol La Si? Avant la création de cette gamme, les notes de musique étaient écrites avec les lettres de l'alphabet (À pour la, B pour si, C pour do, D pour ré, E pour mi, F pour fa et G pour sol) mais en ce qui concerne la mémorisation de ces notes et le fait de les chanter, cette méthode d'écriture présentait des limites. C'est alors à cause de ces limites que ladite gamme a été créée. Il est à noter que plusieurs pays (tels que les pays anglo-saxons et l'Allemagne) utilisent encore la notation alphabétique (en anglais: À pour la, B pour si, …, G pour sol tandis qu'en allemand: a pour la, h pour si, c pour do, d pour ré, e pour mi, f pour fa et g pour sol). Première syllabe de chaque verset de l'Hymne à Saint Jean Baptiste En 1028, dans la ville d'Arezzo en Italie, un moine bénédictin du nom de Guido d'Arezzo, un théoricien de la musique, qui consacrait sa vie à la prière, à l'étude et à l'enseignement de la musique, donnait des cours de chants à des moines.
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Il avait remarqué que ses élèves avaient du mal à maîtriser les chants religieux (ça leur prenait plusieurs années) et que ces élèves devaient apprendre par cœur les mélodies de ces chants. Il a donc décidé d'inventer une nouvelle méthode de notation de la musique (qui est encore utilisée en ce moment): il traçait 4 lignes et inscrivait les notes dessus, ces lignes sont appelées « la portée musicale ». Il a également modifié les notes de musique afin de faciliter la façon de les apprendre, de les mémoriser et de les chanter. Pour ce faire, il s'était alors inspiré d'un chant grégorien en latin du nom de l'Hymne à Saint Jean Baptiste, hymne écrite par le bénédictin lombard Paul Darce vers les années 770 après JC.
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Guido d'Arezzo a aussi ajouté au début de chaque ligne une lettre clef qui indique la valeur d'intonation de la série considérée et qu'il a appelé gamma, d'où le nom de « gamme » aujourd'hui donné à son système de notation musicale. Les notes étaient auparavant désignées par les premières lettres de l'alphabet. Pour désigner les notes qui prennent place sur les quatre lignes de sa portée, Guido d'Arezzo s'est servi des premières syllabes d'un e hymne à Saint-Jean-Baptiste (la dernière note, SI, est une contraction des deux initiales de Sancte Johannes): « UT queant laxis / Pour que puissent « RE sonare fibris / résonner des cordes « MI ra gestorum / détendues de nos lèvres « FA mili tuorum, / les merveilles de tes actions, « SOL ve polluti / ôte le péché, « LA bii reatum, / de ton impur serviteur, « S ancte I ohannes. / ô Saint Jean. Les écoliers italiens du temps de Guido connaissaient bien cette hymne, en effet, et la chantaient avec une mélodie qui montait de degré en degré. C'était pratique pour apprendre les hauteurs relatives de chaque degré de la gamme.
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C'est le moine italien Guido D'Arezzo (992-1050) qui met au point le système de notation musical que nous employons en France et dans les pays latins. Habile pédagogue, il choisit un poème mis en musique, afin de procurer à ses élèves un moyen mnémotechnique pour situer et nommer les notes. Il s'agit de l'Hymne à Saint Jean-Baptiste, poème latin de Paul Diacre à qui l'on attribue notamment l'écriture de l' Ave Maria (720-799). En revanche, on n'a aucune certitude sur l'identité du compositeur qui mit le poème en musique, selon certains historiens il serait question de Guido d'Arezzo. Pour en revenir à la notation musicale, Guido d'Arezzo établit le nom des notes en fonction de la première syllabe des vers chantés: Ut, ré, mi, fa, sol, la, si pour Ut, Re sonare, Mi ra, Fa muli, Sol ve, La bii, S ancte- J. Hymne à St J-Baptiste Ut queant laxis Re sonare fibris Mi ra gestorum Fa muli tuorum Sol ve polluti La bii reatum S ancte oannés- J ( S ancte J oannés) Même si cela ne paraît pas si naturel lorsque l'on ne connaît pas la chanson, il faut reconnaître que cette idée de mémorisation est astucieuse puisqu'elle permet de retrouver le nom et la hauteur de la note en se référant à une chanson connue.
Pour les articles homonymes, voir Diacre. Paul Diacre (en latin: Paulus Diaconus, Paulus Cassinensis ou Barnefridus; en italien: Paolo Diacono ou Varnefrido; en français, cité aussi sous Paul Warnefred ou Warnefried), né à Cividale del Friuli vers 720 et mort à Mont-Cassin vers 799, est un moine bénédictin, historien et poète du VIII e siècle, d'origine lombarde et d'expression latine. Biographie [ modifier | modifier le code] Paul Diacre est né entre 720 et 724 à Cividale del Friuli [ 1], chef-lieu du duché lombard du Frioul. Sa famille appartient à la vieille noblesse lombarde issue d'un certain Leupichis, qui est arrivé en Italie du Nord avec le roi Alboïn en 568. Ce Leupichis a pour fils Lopichis, père d'Arichis, grand-père paternel de Paul Diacre. Son père s'appelle Warnefried, nom que Paul attache souvent au sien, et sa mère Theudelinde. Lui-même se donne le nom de « diacre » sans que l'on ne sache rien de son ordination [ 2]. Probablement formé à la Cour de Pavie ( Ticinum), capitale lombarde, sous le règne du roi Ratchis (744-749), il reste dans la cour royale sous ses successeurs les rois Aistulf et Desiderius (« Didier »).