Les 8 Salopards Livre
Au final, Les 8 Salopards est une grande réussite, un chef d'oeuvre en somme, QT nous sort peut-être son film le plus abouti de toute sa carrière, une véritable leçon de cinéma. Mais pour les fans les plus ardus du réal, on ne pourra que regretter peut être ce grain de folie en moins comparé à certains de ses précédents longs que l'on qualifiait de cultes. Les 8 salopards livre sterling. Le meilleur, mais pas le meilleur. 6/6 Navigation des articles
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Le rouge qui tâche. Le rouge sang. En effet si Django Unchained n'était déjà pas avare en hémoglobine (mais quel Tarantino l'est vraiment? ) cet opus incandescent bénéficiait de la figure héroïque du personnage-titre, iconisé au plus haut point. Avec Les 8 Salopards, plus de héros central auquel s'identifier mais huit authentiques figures du mal qui vont déchainer l'enfer dans un huis-clos étourdissant de maitrise. Les 8 salopards livre 1. En proposant qui plus est son film dans un format plus utilisé depuis des années, le 70 mm (seules quelques salles diffusent le film dans ces conditions), qui permet un très large panorama, -ce qui pour un huis-clos ne semblait pas constituer le choix le plus évident-, Tarantino continue de clamer haut et fort son amour pour le cinéma auquel il a été biberonné en faisant de sa dernière œuvre un vrai spectacle à l'ancienne. Avec une très longue introduction musicale signée du maestro Ennio Morricone (qui parvient génialement à se réinventer lui aussi avec une composition pourtant quasi crépusculaire) le spectateur va être happé dans un véritable tourbillon qui le mènera au cœur même du typhon pour ne le lâcher qu'au générique de fin.
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Je ne vois pas comment le film aurait pu être autrement! C'est lent sinon le film aurait perdu de l'intérêt si il avait été trop rapide. Cette lenteur installe une ambiance qui est de plus en plus pesante, que ce soit sur les personnages ou sur nous mêmes. On nous présente chaque trait de caractères des personnages, chaque élément qui va avoir une importance dans l' mieux nous surprendre par la suite. Vous allez voir... J'insiste là dessus, mais je ne vois pas comment le film aurait pu marcher si avait été différent. Bien que le tout fasse penser à du ''Reservoir Dogs'' et à du ''Pulp Fiction'', nous ne sommes pas en présence d'un ''Django Unchained'' bis, ça n'a même rien à voir et c'est rassurant. Nous ne voyons pas non plus un film de western, mais bel et bien un huit-clos angoissant à la Tarantino. Les 8 Salopards. D'ailleurs c'est la première fois que j'ai eu des rires nerveux au cinéma, voire juste en regardant un film. Oui j'arrive à faire la différence entre un rire qui est de circonstances, et un rire involontaire face à une situation horrible.
Ce cinéma qui s'appuie sur des personnages extrêmement bien écrits, d'une réalisation et d'un cadrage exemplaire, et d'une bande-son remplie de pures pépites. Ce cinéma efficace qui ne comble pas ses lacunes par des artifices ou autres effets spéciaux à la mode. Non, Tarantino est un cinéphile pure et dur, un véritable fan, et cela se ressent dans chacune de ses œuvres, comme Kill Bill, hommage à l'age d'or des films de Kung-Fu, ou encore Boulevard de la mort, long métrage à la gloire des road movies de serie B. Depuis Inglourious Basterds, son cinéma tendait beaucoup plus vers le Western Spaghetti, sans réellement en être. C'est tout naturellement qu'on l'attendait au tournant avec un Western assumé, 3 ans après Django. Les 8 salopards livre de. Qu'en est-il donc de ce Hateful Eight? Dès lors que le générique commence, avec ce plan sur le Christ enneigé accompagné de la musique d'Ennio Moriccone, on a tout de suite la certitude qu'on est devant du grand cinéma. La pellicule 70mm Ultra Panavision y est pour beaucoup, offrant une superbe photographie authentique, semblable aux grands classiques d'une autre époque.