55000 Hectares Pour La Nature
Œuvre t-il pour des constructions respectueuses de l'environnement? C'est en tout cas le souhait du maire de Bordeaux de développer les espaces verts. La nature, l'un des grands chantiers de la décennie pour Bordeaux Métropole L'opération "55. 000 hectares pour la nature" constitue le pendant de la démarche "50. EXIT Paysagistes - Paysagistes associés. 000 logements autour des transports publics". Actuellement, la moitié des 55. 000 hectares de la Communauté urbaine bordelaise se présente sous la forme d'espaces naturels et agricoles. Cet équilibre constitue, à la fois, un trait marquant de l'identité du territoire et un atout en faveur du développement durable de la métropole. "Coteaux, forêts, marais, jalles, fleuve… les paysages qui dessinent notre territoire sont d'une grande richesse, qu'il nous appartient de préserver. ", souligne Alain Juppé, président de Bordeaux Métropole © Elena Pominova - shutterstock Crédit photo: Elena Pominova Avec ce projet, Bordeaux Métropole souhaite renverser la tendance actuelle d'étalement urbain.
55000 Hectares Pour La Nature
Il s'agit de prendre possession de la situation actuelle qui est un luxe: un délaissé sur lequel des arbres plantés créent une opportunité pour un projet en partant du logement: un hall qui est une forêt, des logements dans les arbres, des vues dégagées sur le lac et un ensoleillement idéal. Les délaissés génèrent une temporalité, des temps intermédiaires, qu'il s'agit d'utiliser et de coudre à l'urbanité existante: l'école, le quartier et au delà les Aubiers.
55000 Hectares Pour La Nature Et L'Homme
Également commissaire de l'exposition « Paysages Augmentés », un des clous de l'exposition ouverte au public jusqu'à dimanche au Hangar 14, le paysagiste plaide pour une ville résiliente, s'appuyant sur les résistances qu'opposent la nature à l'homme: « On ne peut pas construire plus sans concevoir les métropoles d'une autre façon. Bordeaux œuvre pour “55 000 hectares pour la nature”. Bordeaux est une des villes qui a fait le plus confiance aux paysagistes, et ce qui a été fait sur les deux rives de la Garonne est magnifique. Il faut maintenant passer à une plus grande échelle pour imaginer plus de végétal dans la ville, pas seulement pour faire joli, mais pour garantir notre qualité de vie. » Arbres et maquettes au Hangar 14 (SB/Rue89 Bordeaux) Car la croissance démographique (10 milliards d'humains en 2050), la destruction de l'environnement et le réchauffement climatique vont en effet imposer de soutenir les services rendus spontanément par la nature – filtration de la pollution, stockage du CO2, climatisation par l'eau et les végétaux… Il faudra rendre à la nature toute sa place en ville, où vit déjà la moitié de l'humanité.
« Bordeaux peut par exemple se servir des jalles, méconnues et en grande partie canalisées, pour créer des continuités végétales », poursuit Bas Smets. 55000 hectares pour la nature restaurant. Le long de l'Indus et de la Peugue Le Peugue est ainsi l'objet d'un des films projetés dans l'installation vidéo subjuguante, réalisés avec Christian Barani dans cinq villes du globe (et diffusés simultanément dans cinq versions différentes sur autant d'écrans). Avant de se jeter dans la Garonne au niveau du pont de pierre, la rivière prend sa source à Pessac, passe au Bourgailh, traverse Mérignac, où se trouve le moulin de Noës, puis se retrouve canalisée sous les artères bordelaises. Les images sans commentaire de « Bordeaux, une amplification de la nature », comme celles tournées à Hong Kong, Hyderabad, Bruxelles et Singapour, n'apportent pas de réponses clé en main et n'érigent pas de métropole en modèle définitif. Elles se contentent de montrer comment le paysage est domestiqué par l'homme, ses constructions et ses usages, et c'est déjà édifiant.