Diamant Noir De Arthur Harari - Olivier Père
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Le mystère, ou la singularité, de Diamant noir provient d'un décalage impressionnant entre son début, prodigieux, et sa fin, calamiteuse. Cet écart peut venir de la différence de réussite entre une première séquence qui enserre le film dans une course tragique et une dernière séquence qui libère in extremis le personnage principal et le fait échapper aux circuits funèbres du crime et de la faute inexpiable. Cette différence est d'autant plus frappante que la forme, particulièrement maîtrisée au début, devient tellement relâchée qu'elle ne peut jouer que contre l'impression finale. Le début impressionne tellement qu'il serait difficile d'imaginer une autre séquence à sa hauteur. Le film dès lors serait voué à décevoir. Je ne crois pas que cela se passe réellement ainsi. Quelque chose ne fonctionne pas, qui dépasse largement la question de la réussite stylistique. Cela a trait à ce que peut être une tragédie aujourd'hui, et plus précisément à ce qui peut délibérément enclencher un acte tragique.
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L'acte tragique a lieu dès l'ouverture du film, et il appelle une réparation, sa juste rémunération. Un homme perd deux de ses doigts en taillant un diamant. Quelqu'un se trouve à côté de lui, mais il n'est qu'un témoin impuissant et n'empêche ni l'amputation, ni la douleur, ni même le désir de vengeance de se constituer. La mise en scène, dans ce début, est remarquable. Les dialogues sont absents au profit d'une dramaturgie du regard et du geste, où s'allient l'œil et la main, le regard du spécialiste et celui de l'homme blessé. En un plan, Harari installe la violence de la scène traumatique et prend même de vitesse son scénario. Le cercle de l'œil qui est le même que celui du diamant installe d'emblée le cercle infernal de la vengeance et des endogamies meurtrières. Il ne s'agit pas seulement d'entrer dans un univers codifié et de proposer une lecture décalée des mythologies. Harari me donne en tant que spectateur ce que j'aime tant dans les films noirs des années Cinquante, et en particulier les films de cambriolage: pas seulement le comportementalisme, la méticulosité, et le ratage fatal qui renvoie les volontés de maîtrise à leur vanité; pas seulement l'incarnation des gestes et le blocage dramatique des corps; mais aussi la ritournelle des actes déchus ou déçus.
La troisième raison, la plus intéressante de mon point de vue, tient à la nature du spectre. Dans Hamlet, le héros est mis en demeure d'agir par un spectre venu exclusivement pour lui. C'est le spectre de son père. Cette dimension fantomatique est peu mise en acte par le cinéaste. De fait, le film vient très peu sur le terrain du fantastique, sauf dans cette première séquence, à travers un rythme étonnamment alenti, presque suspendu comme la mélodie d'un disque rayé. Ici, il y a un père mort, dont la parole est portée par un écrit que le fils lit: mais la rencontre n'a pas lieu vraiment. Ce qui reste du père est une main amputée, une lettre et le rite de son enterrement. Pourtant, c'est cela qui envoie le héros sur la piste de sa vengeance. Le père est enterré, il devrait être en paix, la famille est même réunie, et rien de lui ne revient dans le film. Ce qui revient comme un fantôme pour hanter le film et mettre le personnage sur la voie de la mise à mort, ce n'est que la première séquence.