L Assommoir Chapitre 2 Analyse
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Il y a encore un idéal, ce serait de ne pas être battue, si je me remettais jamais en ménage; non, ça ne me plairait pas d'être battue... Et c'est tout, vous voyez, c'est tout... Elle cherchait, interrogeait ses désirs, ne trouvait plus rien de sérieux qui la tentât. Cependant, elle reprit, après avoir hésité: - Oui, on peut à la fin avoir le désir de mourir dans son lit... Moi, après avoir bien trimé toute ma vie, je mourrais volontiers dans mon lit, chez moi Et elle se leva. Coupeau, qui approuvait vivement ses souhaits, était déjà debout, s'inquiétant de l'heure. Zola, L'Assommoir, chapitre 2 - Sur la rue, la maison avait cinq étages... — Forum littéraire. Mais ils ne sortirent pas tout de suite; elle eut la curiosité d'aller regarder, au fond, derrière la barrière de chêne, grand alambic de cuivre rouge, qui fonctionnait sous le vitrage clair de la petite cour; et le zingueur, qui l'avait suivie, lui expliqua comment ça marchait, indiquant du doigt les différentes pièces de l'appareil, montrant l'énorme cornue d'où tombait un filet limpide d'alcool. L'alambic, avec ses récipients de forme étrange, ses enroulements sans fin de tuyaux, gardait une mine sombre; pas une fumée ne s'échappait: à peine entendait on un souffle intérieur, un ronflements souterrain; c'était comme une besogne de nuit faite en plein jour, par un travailleur morne, puissant et muet.
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Au-dessus d'une lanterne aux vitres étoilées, on parvenait à lire entre les deux fenêtres: Hôtel Boncoeur, tenu par Marsoullier, en grandes lettres jaunes, dont la moisissure du plâtre avait emporté des morceaux. Gervaise, que la lanterne gênait, se haussait, son mouchoir sur les lèvres. L'Assommoir de Zola : 🔎 Chapitre 2 (l'alambic) (Explications et commentaires détaillés). Elle regardait à droite, du côté du boulevard de Rochechouart, où des groupes de bouchers, devant les abattoirs, stationnaient en tabliers sanglants; et le vent frais apportait une puanteur par moments, une odeur fauve de bêtes massacrées. Elle regardait à gauche, enfilant un long ruban d'avenue, s'arrêtant presque en face d'elle, à la masse blanche de l'hôpital de Lariboisière, alors en construction. Analyse littéraire Introduction Nous allons étudier l'incipit de L'Assommoir de Zola, écrivain naturaliste de la deuxième moitié du XIXème siècle. Dans cet ouvrage tiré de la fresque des Rougon-Macquart, série d'une vingtaine de romans, l'auteur analyse la société de son temps. L'Assommoir est le septième roman de la fresque des Rougon dans lequel l'écrivain s'interroge sur le monde ouvrier et met en avant la question de l'alcoolisme, au sens d'un déterminisme génétique.
Bonsoir, je suis nouvelle ici! J'ai un commentaire composé à faire sur l'assommoir, chapitre II: Sur la rue, la maison avait cinq étages, alignant chacun à la file quinze fenêtres, dont les persiennes noires, aux lames cassées, donnaient un air de ruine à cet immense pan de muraille. En bas, quatre boutiques occupaient le rez-de-chaussée: à droite de la porte, une vaste salle de gargote graisseuse; à gauche, un charbonnier, un mercier et une marchande de parapluies. L'assommoir, Chapitre 2 (Gervaise Voulut[...] Personnes géante) - Rapports de Stage - Clemouille26. La maison paraissait d'autant plus colossale qu'elle s'élevait entre deux petites constructions basses, chétives, collées contre elle; et, carrée, pareille à un bloc de mortier gâché grossièrement, se pourrissant et s'émiettant sous la pluie, elle profilait sur le ciel clair, au-dessus des toits voisins, son énorme cube brut, ses flancs non crépis, couleur de boue, d'une nudité interminable de murs de prison, où des rangées de pierres d'attente semblaient des mâchoires caduques, bâillant dans le vide. Mais Gervaise regardait surtout la porte, une immense porte ronde, s'élevant jusqu'au deuxième étage, creusant un porche profond, à l'autre bout duquel on voyait le coup de jour blafard d'une grande cour.