Média Marocain - Ecoactu.Ma
Nombre de vues de cet article: 168 Bayazid Bourequat, l'un des trois frères Bourequat, est décédé mercredi dernier à Paris. Bayazid et ces deux autres frères ont vécu l'enfer pour avoir osé avertir Hassan II en personne de l'imminence d'un coup d'Etat. Histoire d'une famille franco-marocaine ayant côtoyé les fortunés avant de finir dans les geôles de feu le roi Hassan II. Festival maroc juillet 2018 thomas pesquet. Midhat-René, Bayazid-Jacques et Ali-Auguste Bourequat. / Ph. DR Temps de lecture: 4′ C'est à Paris que Bayazid- Jacques Bourequat, l'un des trois frères Bourequat connus pour avoir été détenus dans les prisons secrètes des plus célèbres au Maroc, avec le PF3 (Point fixe 3) puis le mouroir de Tazmamart, est décédé mercredi 30 mai 2018. Une information rapportée notamment par la famille de Houcine El Manouzi. Une triste disparition qui impose de raconter l'histoire de trois frères, Franco-marocains, nés d'un père Franco-tunisien d'origine turque, ayant survécu aux horreurs de la prison secrète de Tazmamart sous le roi Hassan II.
Festival Maroc Juillet 2018 Paris
731 MDH à fin avril par Imane Bouhrara Votre Commentaire Captcha loading...
Festival Maroc Juillet 2018 Thomas Pesquet
Ligue des Champions UEFA. Alors que la finale de la Ligue des champions devait être une fête ce samedi 28 mai, cette dernière a tourné au fiasco avec une organisation défaillante. Une fête sur le terrain, un cataclysme en dehors. Alors que le Real Madrid a remporté sa 14e Ligue des champions face à Liverpool, cette finale sera surtout un mauvais souvenir pour des milliers de fans en raison des incidents au Stade de France. Selon le ministre de l'Interieur Gérald Darmanin, les faux billets de plusieurs supporters de Liverpool sont la cause des nombreux débordements. Ciments du Maroc: chiffre d’affaires en augmentation de 11% à fin mars. Des propos contestés par Ronan Evain, directeur général de l'association Football supporters Europe. "C'est un problème qui a été communiqué à l'organisation du match aux pouvoirs publics, mais qui est marginal", explique-t-il au micro d'Europe 1. "Dans les quelques accréditations que j'ai pu voir, il y avait des choses plutôt bricolées à la maison. On n'est pas du tout de l'ordre d'une mafia qui aurait revendu des milliers de faux billets aux supporters", affirme Ronan Evain.
Ses fils, Midhat-René, Bayazid-Jacques et Ali-Auguste, de nationalité française, nés et ayant grandi au Maroc, côtoieront les fortunés de l'époque. Ils habitaient même au cœur du quartier huppé du Souissi, à Rabat, «juste en face de la villa de Raymond Sasia, l'architecte de la sécurité rapprochée de Hassan II», raconte Courrier International. De son côté, l'écrivaine Nasrin Qader rapporte dans son livre «Narratives of Catastrophe: Boris Diop, Ben Jelloun, Khatibi» (Editions Fordham Univ Press, 2009), citant «Dix-huit an de solitude» et «Mort vivant», deux autobiographies écrites par Ali et Midhat, que les frères Bourequat et compte tenu de leur relation personnelle avec le roi, à travers leur mère, avaient pris connaissance d'un coup d'Etat qui se préparaient contre Hassan II. Festival maroc juillet 2018 paris. «Leur seul crime était d'avoir averti le roi de la possibilité d'un coup d'Etat qui se prépare contre lui. Les frères prétendent avoir été utilisés par des membres du gouvernement qui savent ou qui, peut-être étaient impliqués dans l'affaire.