La Marne Accueille La 51E Édition De La Session Viticulture Ja 2022 | La Champagne Viticole
© hilde Sur le Salon international de l'agriculture (SIA), le 25 février à Paris, Janusz Wojciechowski avait un rendez-vous sur le Pavillon des vins. C'est là que le Groupe des Jeunes Vignerons de la Champagne, bien mobilisé, avait décidé de capter le Commissaire européen à l'Agriculture afin de lui rappeler la nécessité de « maintenir un outil de plantation de vignes » au-delà de 2030. La réforme de la PAC, en cours, est une occasion d'avancer sur ce dossier. Charles-Henri Dupont, le président du Groupe des Jeunes (GDJ), entouré de douze collègues vignerons en provenance des quatre coins de l'appellation, avait bien préparé son opération « interception » du Commissaire européen à l'Agriculture à l'occasion du SIA 2020. A l'entrée du Pavillon des vins, accueilli dans l'entonnoir formé par la délégation champenoise, Janusz Wojciechowski est tombé nez à nez avec le chef de file des jeunes vignerons champenois. Celui-ci avait appris quelques mots de polonais dans l'espoir de réussir son entrée en matière.
Groupe Des Jeunes Vignerons De Champagne Du
Le Groupe des Jeunes Vignerons de la Champagne représente et défend les intérêts des futurs exploitants et des jeunes vignerons. Il fonctionne avec un Conseil d'Administration et un Bureau. Il s'investit dans deux grands domaines: la représentation et la défense des intérêts des futurs exploitants et des jeunes vignerons dans leurs premières années d'installation; la contribution aux réflexions syndicales sur l'AOC et sur l'avenir de la profession viticole. Deux membres du Groupe des Jeunes Vignerons siègent au sein du Conseil d'Administration du SGV Champagne. Le groupe a également des représentants dans chacune des commissions syndicales. Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site du Groupe des jeunes vignerons de la Champagne.
Et cela a fonctionné. « Il a été surpris, il a souri, et j'ai pu introduire le sujet qui nous tenait à cœur: la régulation des plantations de vignes en Europe. Après avoir rappelé brièvement la chronologie des événements (vote d'une prolongation de 2030 à 2050 par la Commission de l'agriculture de l'ancien Parlement européen, volonté du nouveau Parlement d'aller dans cette voie, soutien acquis de plusieurs ministres de l'Agriculture européens), j'ai insisté sur le fait que ce système de régulation était un gage de qualité pour la production. Je lui ai aussitôt demandé quelle était la position de la Commission européenne, connaissant le rôle déterminant qu'elle aura sur un dossier d'une telle nature », relate Charles-Henri Dupont, heureux de « l'écoute attentive » manifestée par son interlocuteur durant plusieurs minutes alors que celui-ci avait d'autres rendez-vous importants programmés sur le SIA. « Janusz Wojciechowski a fait preuve aussi d'esprit d'ouverture, puisqu'il nous a dit qu'il allait prendre le temps de l'analyse du sujet avec les experts appropriés.